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REPORT A 2026 DES JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE DE DAKAR : Matar Ba et Diagna Ndiaye s’expliquent et rassurent



REPORT A 2026 DES JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE DE DAKAR : Matar Ba et Diagna Ndiaye s’expliquent et rassurent
Face à la presse locale et internationale ce jeudi, le ministre des Sports Matar Ba, le président du Cnoss et du Cojoj Mamadou Diagna Ndiaye, ainsi que le coordonnateur du comité d’organisation, Ibrahima Wade, sont revenus sur les enjeux et perspectives liés au report des JOJ Dakar 2022 à l'horizon 2026. Cela, d’un commun accord, à l’amiable et en toute connaissance de cause, entre le gouvernement et le Comité international olympique (Cio). Saluant ladite décision au nom de tout le mouvement olympique national, ils ont tout de même rappelé que le Sénégal était largement dans les délais impartis pour relever le défi.

MATAR BA MINISTRE DES SPORTS «Les délais de 17 mois seront respectés pour le Stade olympique»

«Pour 2026, au-delà de ce qui a été programmé pour les Jeux olympiques, le Sénégal continue le travail qu’il avait déjà entamé avant cette attribution de régler définitivement les questions d’infrastructures sportives, surtout le manque qui constitue un handicap par rapport à la pratique sportive. Le Stade olympique fait partie du schéma du chef de l’Etat pour doter le Sénégal d’infrastructures de dernière génération. Ça n’a rien à voir avec les JOJ, mais c’est un plus. Si on a un stade comme ça, imaginez une cérémonie d’ouverture dans un stade pareil. Ce serait extrêmement important pour l’image du Sénégal et de l’Afrique. Les délais de 17 mois seront respectés pour le Stade olympique, il n’y a pas de soucis à ce niveau. On devait démarrer au mois d’avril aujourd’hui on démarre au mois d’aout, Avec la pandémie, il faut faire le décompte à partir du mois d’aout. Mais il n’y aura que 17 mois pour la construction, parce que cela a été technique. Ce n’est pas une annonce, mais une étude approfondie pour dire que dans 17 mois, on peut réaliser une telle infrastructure. Le Sénégal abordera cette préparation avec beaucoup d’intelligence. Il faut s’adapter parce que le sport ne va pas s’arrêter. On ne va pas refaire des stades et les fermer en attendant 2026. Donc si on péchait au niveau de la gestion, il faut qu’on se réveille pour avoir une bonne gestion de nos infrastructures, permettre aux jeunes Sénégalais de pouvoir en disposer. Si Iba Mar est terminé, il n’y aura plus la même gestion qu’avant. On ne va pas permettre à tout un chacun de faire n’importe quoi, parce que nous nous inscrivons dans une dynamique de recevoir le monde ici au Sénégal. Il faut se donner les moyens de gérer cette question-là.»

«Pour les jeunes de 15 à 18 ans, quand il y a changement, il y a des conséquences»

«Pour les jeunes de 15 à 18 ans, nous pouvons comprendre leur déception. Mais quand il y a changement, il y a des conséquences. Mais le plus important, c’est de mettre le Sénégal au-devant car nous nous battons tous pour notre pays. L’essentiel est qu’en 2026, on ait des jeunes qui peuvent dignement défendre les couleurs du Sénégal. Ils continueront peut-être leur carrière dans d’autres catégories, mais il faut continuer le travail parce que si on ne participe pas aux Jeux olympiques de la Jeunesse, on peut participer aux Jeux olympiques d’été. Il y aura forcément un petit pincement au cœur, mais il faudra mettre le pays au-devant et là on pourra faire face à cette déception. Ce travail ne va pas s’arrêter, mais il faut l’intensifier au contraire avec les partenaires qu’on a en Europe et ailleurs pour la bonne préparation. Non seulement il faut encadrer ces jeunes, mais il faut en détecter d’autres pour 2026, qui feront plus que ce qu’on attendait de ceux qui devaient concourir en 2022. On est à six ans des JOJ et on sera prêt. En 2018, il n’y avait pas tout ça et le comité olympique a travaillé avec les collectivités territoriales et l’Etat du Sénégal pour être à la hauteur. Peut-être que dans quatre ans, on aura d’autres opportunités qui nous permettront d’être plus à l’aise et on travaille pour y arriver.»

MAMADOU DIAGNA NDIAYE, PRESIDENT DU COJOJ ET DU CNOSS
«L’agenda 2022 nous impose d’avoir même largement une avance avant 2026»


«Nous n’avions pas de retard sur l’agenda des chantiers, des constructions. Pas plus tard que ce week-end, Ibrahima Wade et les équipes y étaient jusqu’à trois heures du matin, pour ce qui est du village olympique, des réceptifs pour les athlètes. L’agenda 2022 nous impose d’avoir même largement une avance avant 2026. De ce point de vue, on peut rassurer tout le monde, car nous disposons d’une avance importante. Dans notre programme initial, notre cahier des charges, le Stade olympique ne figure pas dedans. C’est le président de la République qui, dans l’ordonnancement de son mandat et ses objectifs concernant les projets prévus et en commande, avait décidé de l’érection de ce stade olympique. Tant mieux pour nous si dans les délais, c’est en 17 mois, mais ça ne pose pas de problème puisque nous nous projetons sur 2026. Les choses sont vraiment sous contrôle et les travaux et autres études ont démarré. Mais le fait qu’on soit projeté sur le théâtre 2026 nous donne largement le temps, au plan des infrastructures, de l’organisation, de la méthodologie et des références, d’arriver à être largement en avance par rapport à 2026 tout en restant objectif cible sur 2022».

«Ça nous fait économiser puisque nous avions quasiment dans nos décomptes sept mois d’avance»

«Le Cio a prévu entre aujourd’hui et 2026, si les opportunités et les situations l’exigent, de signer des avenants pour compléter le plan d’édition qui est en passe d’être signé à la fin du mois de juillet et la co-construction qu’on peut également rebâtir au regard de la nouvelle situation. On réajustera ça au fur et à mesure et le Cio nous a envoyé des signaux en nous disant qu’il y a des avenants qui vont compléter le cahier de charges de base et les engagements du Cio de base pour évoluer par rapport à la nouvelle donne. Le plan de dépense que nous avons est un plan qui s’inscrit dans le fast-track, c’est-à-dire on devait avoir des Jeux olympiques de la Jeunesse en 2022 et ce n’est plus le cas. Ça nous fait économiser puisque nous avions quasiment dans nos décomptes sept mois d’avance. Le Japon, quand nous y étions, avait six mois d’avance. On challengeait un peu nos amis japonais. En termes de coût, il n’y a pas un nouveau centre de coût. Notre tableau des opérations financières est respecté et n’engage pas d’autres dépenses supplémentaires. Il y a 170 experts de divers horizons qui ont apporté leur savoir et leur temps. C’est totalement bénévole et nous sommes dans les objectifs que nous nous sommes fixés».

IBRAHIMA WADE, COORDONNATEUR DU COMITE D’ORGANISATION
«Nous devrions travailler la cohorte athlètes prévue pour 2022 pour les grands jeux de Paris et de Los Angeles»


«Nous allons au contraire maximiser sur les infrastructures nombreuses qui vont être finalisées et ça nous permettra de mieux organiser les JOJ. Nous devrions travailler la cohorte athlètes prévue pour 2022 pour les grands jeux de Paris et de Los Angeles. D’importantes ressources étaient prévues pour accompagner ce programme de 2020 en direction des Jeux de Tokyo. Cela va être poursuivi sous ce vivier pour le consolider et le faire en cohorte qui va aller pour les jeux de 2026 et éventuellement et les jeux de Los Angeles de 2028. Il est clairement indiqué que les dynamiques d’accompagnement que le Cio va donner aux différents Cno pour les athlètes qui vont être détectés en perspective de 2026. Bref, tout un programme sera restructuré pour renforcer ce qui a été identifié pour l'accord de 2022, les préparer et les renforcer. »

«Nous allons travailler de façon beaucoup plus sereine pour achever toutes les infrastructures dans les délais, mais les finir tôt»

«Nous avions travaillé sur la livraison des infrastructures pour 2022. On n’était plus tenu d’être dans cette contrainte de stress. Nous allons desserrer un peu le travail, parce que ça ne sert à rien de courir là où on a la possibilité de marcher. Nous allons travailler de façon beaucoup plus sereine pour achever toutes les infrastructures dans les délais, mais les finir tôt. Nous avons maintenant de gros avantages et d’organiser des tests évents. Nous avons 35 sports inscrits au programme, l’optimum, c’est d’organiser un événement de dimension pour chaque fédération internationale. Nous avons le temps de trouver nos autres équipes, de tester les capacités des infrastructures d’une certaine dimension et la capacité du dispositif du comité d’organisation à gérer les évènements pour que, le jour-J, nous ne soyons pas surpris».

«Nous avons la possibilité d’organiser un grand événement de la jeunesse à mi-chemin pour tester»

«Le président Diagna nous disait hier que nous avions la possibilité d’organiser un grand événement de la jeunesse à mi-chemin pour tester. Il nous a instruits de travailler avec le Comité international olympique dans ce cadre. Parce que nous avons déjà commencé depuis hier des discussions sur la nouvelle feuille de route. Nous avons réfléchi aussi en nous disant que nous avons pour ce corps de jeunes une opportunité, c’est les Jeux africains de la jeunesse qui seront au Lesotho en 2022. Ce ne sont pas les Jeux olympiques mais c’est une occasion pour eux de se prévaloir et de défendre les couleurs du Sénégal. Nous allons sur les instructions du président continuer à travailler avec eux, les renforcer et soutenir les différentes fédérations qui ont fait un travail colossal, qui auront l’opportunité avec les mêmes jeux de les faire partir pour les Jeux africains de la jeunesse de Lesotho avec un très fort soutien de l’Etat du Sénégal. Ils sont certainement déçus de ne pas participer aux Jeux olympiques mais nous allons les accompagner et les soutenir.»
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