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RAPPORT SUR LES FLUX FINANCIERS ILLICITES: 50 milliards de dollars échappent à l’Afrique par an, le Sénégal parmi les principaux pays «producteurs» de cannabis en Afrique de l'Ouest

Les économies africaines perdent en moyenne, chaque année, 50 milliards de dollars. C’est ce qu’indique le nouveau rapport réalisé conjointement par l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) et la Banque africaine de développement (Bad). Le rapport qui est paru hier matin note que le Sénégal, le Nigeria, le Ghana et le Togo sont les principaux pays «producteurs» de cannabis en Afrique de l'Ouest.



 

 
 
 
Ce rapport, intitulé «l’Economie du commerce illicite en Afrique de l’Ouest», révèle que chaque année, d’énormes sommes d’argent sont transférées illégalement hors des pays en développement. Et bien que les chiffres sur les flux financiers illicites (Fif) soient fortement contestés, il existe un consensus sur le fait que ceux-ci dépassent l’aide publique au développement (Apd) et réduisent considérablement les ressources disponibles pour l’investissement intérieur et le développement. Selon le Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites de la Commission économique pour l'Afrique des Nations-Unies, «les Ffi en provenance d'Afrique pourraient s'élever à 50 milliards de dollars par an». Et le Sénégal ne fait pas exception à la règle. L'Afrique de l'Ouest est, en effet, devenue plus vulnérable aux activités illicites, car la distinction entre «licite» et «illicite» est souvent floue, parce que des communautés entières peuvent dépendre du commerce illicite, soulignent les auteurs du rapport. «Dans les zones agricoles, cela peut être l'exploitation illicite des ressources forestières ou le travail forcé qui alimente certaines industries, comme la production de cacao, ou encore le trafic de faune sauvage», selon l'étude réalisée par l'Ocde et la Banque africaine de développement (Bad) en collaboration avec la Banque mondiale, le Nepad et le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba).
 
«Le licite et l'illicite de plus en plus interconnectées»
 
Le rapport indique aussi plusieurs pays de la région affichent des indicateurs de développement et des institutions publiques faibles, et présentent une capacité réglementaire limitée. «Comme c'est le cas dans de nombreux pays en développement, l'activité économique se déroule largement au sein de l'économie informelle», lit-on. Les auteurs précisant : «Tout ce qui est informel n'est pas mauvais : de fait, le secteur informel fournit souvent des moyens de subsistance précieux, particulièrement pour les personnes les plus pauvres. Pourtant, les activités informelles échappent aux mécanismes réglementaires d'équilibre des pouvoirs».
Poursuivant, le rapport indique que «le licite et l'illicite sont de plus en plus interconnectées en Afrique de l'Ouest». Cela est dû, en partie, par la prépondérance de l'économie informelle, qui représente 60-70% de l'activité économique globale de la région, explique le document. «Cela s'explique aussi par l'existence de réseaux de protection des élites connectés aux flux licites et illicites. L'argent afflue vers les caisses de personnes d'influence à l'échelle locale, ainsi que vers les groupes armés, criminels et terroristes, au lieu d’aller vers celles de l'Etat», lit-on dans le rapport qui ajoute que l'essentiel des produits contrefaits et de qualités inférieures importées en Afrique de l'Ouest est dissimulé dans les flux commerciaux légitimes en direction de la région.
À ce propos, les auteurs précisent que «les données sur les saisies indiquent que la Chine est le principal pays source d'articles contrefaits et de qualité inférieure». Il s’agit, entre autres, de denrées alimentaires, de produits pharmaceutiques et un large éventail de produits de consommation et de contrefaçon de produits de luxe.  Les Emirats arabes unis, Hong Kong et la Chine servent de points de transit vers les marchés ouest-africains.
 
Le Nigeria, le Ghana, le Sénégal et le Togo, principaux producteurs de cannabis
 
Pour ce qui est de la production de cannabis, le rapport conclut que celle-ci trouve un débouché local. En effet, même si le rapport admet qu'il existe très peu d'informations sur le trafic de cannabis en Afrique de l'Ouest, la région présente ses particularités. «De qualité inférieure que celui produit en Afrique du Nord et inadapté à l'exportation vers l'Amérique du Nord ou l'Europe, le cannabis est produit principalement au Nigeria, au Ghana, au Sénégal et au Togo, avec pour débouché principal les marchés locaux  où la demande demeure faible à l'aune internationale mais augmente : «l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale dénombreraient 11-31 millions d'usagers de cannabis», écrivent les auteurs qui s’inquiètent de la situation de plus en plus préoccupante des enlèvements contre rançon, la piraterie maritime et les vols à main armée dans le Golfe de Guinée. Le rapport a aussi traité de l’agriculture et le monde rural qu’il qualifie de vivier de la traite des personnes. À ce propos, il note que la traite des personnes est «très répandue en Afrique de l'Ouest». Mais aussi de la pêche et de la forêt qui selon le rapport sont victimes de crimes contre la flore et la faune.
 
Sidy Djimby NDAO         


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