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RAPPORT DE HUMAN RIGHTS WATCH SUR LE SENEGAL L’organisation demande des enquêtes sur les décès, la libération des détenus et de mettre fin à l’interdiction d’accès à internet et aux médias sociaux



RAPPORT DE HUMAN RIGHTS WATCH SUR LE SENEGAL L’organisation demande des enquêtes sur les décès, la libération des détenus et de mettre fin à l’interdiction d’accès à internet et aux médias sociaux

Le Sénégal est dans le collimateur de Human Rights Watch. La directrice adjointe pour l’Afrique à HRW a déjà dressé un rapport qui met au banc des accusés l’Etat du Sénégal. En effet, après les manifestations violentes qui ont été notées un peu partout au Sénégal, causant la mort de 16 citoyens sénégalais et de nombreux blessés, la directrice adjointe pour l’Afrique de HRW a exigé des autorités sénégalaises l’ouverture d’une enquête sur les décès, les blessures, la libération des prisonniers politiques et aussi la fin des interdictions arbitraires d’accès à internet et aux médias sociaux.
 
La communauté internationale ne parle que du Sénégal, après les manifestations consécutives à la condamnation de Ousmane Sonko dans l’affaire Adji Sarr. Human Rights Watch a publié son enquête pour donner des injonctions au gouvernement de Macky Sall, afin de tirer cette affaire au clair. «Les autorités sénégalaises devraient immédiatement garantir une enquête indépendante et crédible sur les violences lors des manifestations dans la capitale, Dakar, et dans tout le pays depuis le 31 mai 2023», a déclaré Human Rights Watch. Qui poursuit : «les récents décès et blessures de manifestants ont donné un ton inquiétant aux élections présidentielles de 2024 et doivent faire l'objet d'une enquête approfondie, les autorités étant tenues pour responsables», a déclaré Carine Kaneza Nantulya, directrice adjointe pour l'Afrique à Human Rights Watch.
 
 
19 personnes interrogées
 
 
Pour ce rapport, Human Rights Watch a interrogé par téléphone 19 personnes, dont trois manifestants, trois militants de la société civile, quatre membres de l'opposition, cinq journalistes et deux avocats. Human Rights Watch a également examiné des rapports de médias nationaux et internationaux, huit photographies et huit vidéos montrant des morts et des blessés, ainsi que des images des manifestations.
Human Rights Watch n'a pas été en mesure de confirmer l'utilisation de balles réelles lors des manifestations, mais s'est entretenu avec un témoin qui a vu le corps de Khadim Ba, 21 ans, qui, a-t-il dit, aurait reçu une balle dans la poitrine tirée par un homme armé en tenue civile, dans le quartier de Pikine à Dakar, dans l'après-midi du 1er juin.
Divers autres témoins ont signalé la présence de ‘’nervis’’ parmi les forces de sécurité. "Ces nervis conduisent des voitures sans plaque et agissent en toute impunité sous la protection des forces de sécurité", a déclaré un journaliste qui a couvert les manifestations. L'opposition a accusé les autorités d'utiliser des civils armés avec les forces de sécurité lors des manifestations. Les médias ont également rapporté des récits similaires lors de manifestations précédentes. HRW fait savoir aussi que les médias internationaux ont également signalé l'utilisation de balles réelles lors des manifestations à Dakar, entraînant la mort d'un garçon de 15 ans et d'un étudiant de 26 ans.
Selon les avocats et l'opposition, du 30 mai au 2 juin, dans et autour de Dakar uniquement, les forces de sécurité ont arrêté au moins 250 personnes, dont des femmes et des enfants - pour la plupart des membres et sympathisants du Pastef, mais aussi des militants de la société civile - et ont battu certains d'entre eux.  ‘’Je représente 30 personnes parmi les personnes arrêtées dans la région de Dakar’’, a déclaré un avocat à Human Rights Watch. "J'ai pu les rencontrer et j'ai remarqué que certains avaient des blessures visibles dues aux coups qu'ils ont subis de la part de la police."
Le 1er juin, à Richard-Toll, dans le Nord du Sénégal, les forces de sécurité ont arrêté 40 personnes, dont une femme et au moins sept enfants âgés d'à peine 11 ans, après une manifestation de soutien à Sonko, a déclaré un avocat représentant les personnes arrêtées.
Un avocat représentant la femme a déclaré qu'elle souffrait de blessures graves aux mains et aux jambes et que les médecins lui avaient donné un pronostic de rétablissement de 18 jours. Il a également déclaré qu'elle avait été menacée de viol. Human Rights Watch a examiné quatre photographies montrant la victime à l'hôpital et ses blessures. Selon l'avocat, les 40 personnes restent toutes détenues au commissariat de Richard-Toll, "dans des conditions difficiles, entassées dans une cellule avec de nombreuses personnes".
L'usage excessif de la force et les arrestations arbitraires par les forces de sécurité lors des manifestations sont monnaie courante depuis 2021, et il n'y a eu aucune responsabilité pour ces abus, fait savoir HRW. « Il est regrettable et inconcevable que dans un État de droit, personne n'ait été tenu pour responsable de la mort de dizaines de manifestants depuis 2021 », a déclaré un avocat représentant certaines des personnes arrêtées depuis le 1er juin. Alioune Tine, fondateur de l'organisation de recherche AfrikaJom, a déclaré à Human Rights Watch : « jamais depuis les années 60, il n'y a eu autant de prisonniers politiques au Sénégal ».
HRW souligne aussi qu’au cours des derniers mois, les autorités ont réprimé l'opposition, les médias et la dissidence. Les forces de sécurité ont arbitrairement arrêté et détenu des journalistes et des manifestants et interdit les manifestations organisées par l'opposition politique.
HRW a aussi dénoncé les restrictions sur les réseaux sociaux et Internet mobile. Ces restrictions ont empêché les journalistes, les militants des droits humains et d'autres personnes de communiquer, d'obtenir des informations ou de rendre compte des événements en cours, a déclaré Human Rights Watch. «Les autorités sénégalaises doivent mettre fin aux arrestations arbitraires, libérer les personnes détenues à tort, y compris les enfants, et respecter les droits des Sénégalais à manifester et protester pacifiquement», a déclaré Kaneza Nantulya. Avant de demander à l’Union africaine et la Cedeao devraient d’user de leur influence pour faire pression sur les autorités sénégalaises afin qu'elles mettent fin à la répression des protestations et des critiques.
Samba THIAM
 
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