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Quand les Cachotteries de l'Etat installent le malaise dans la gestion des ressources



Quand les Cachotteries de l'Etat installent le malaise dans la gestion des ressources

Alors que le supposé scandale sur la gestion du pétrole et du gaz, n’est pas encore connu son épilogue, voilà, que le Sénégal occupe à  nouveau l’actualité avec une polémique dans la gestion du fer de la Falémé. Cette controverse alimentée par la sortie d’Ousmane Sonko sur le protocole d’accord signé entre l’Etat du Sénégal avec la société turque Tosyali pour l’exploitation de ce fer de la Falémé remet au goût du jour la question de la transparence dans la gestion des ressources naturelles.

 
 

L’histoire est-elle en train de bégayer avec le protocole d’accord pour l’exploitation du fer de la Falémé signé le 10 octobre 2018 à Istanbul entre le Sénégal et la société Tosyali Holding ? En effet, alors que l’affaire du scandale présumé sur un montant de dix milliards de dollars dans les contrats pétroliers et gaziers n’a pas encore été élucidée, voila notre pays plongé dans une nouvelle polémique avec ce protocole sur le fer de la Falémé. Une fois de plus, c’est la gestion de ressources naturelles de l’Etat du Sénégal qui est pointée du doigt. En conférence de presse le mercredi 28 août dernier, le leader du parti politique Pastef/ Les Patriotes a accusé l’Etat de préparer un «nouveau scandale économique» sur le dos du peuple sénégalais avec le protocole d’accord d’exploitation du fer de la Falémé signé avec Tosyali Holding. Soulignant que ce document donne à la société turque des avantages jamais accordés à une entreprise au Sénégal, il a indiqué que Tosyali Holding pour un investissement de 510 milliards de francs Cfa en deux phases sur les 25 ans, va à la fin de son bail, empocher près de 10185 milliards sur le dos des Sénégalais.

Face à la gravité de ces accusations, la réaction du gouvernement qui était resté silencieux sur ce dossier, comme ce fut lors de la controverse sur les contrats pétroliers et gaziers ne s’est pas fait attendre. Et c’est le ministre des Mines et de la géologie, Aïssatou Sophie Gladima Siby principale signature du protocole d’accord avec les Turcs et le Directeur général de l’Apix, Montaga Sy  qui montent au créneau pour apporter le démenti officiel au leader du Pastef/Les Patriotes, en se gardant toutefois, de livrer tout le contenu de ce mémorandum.

Dans un document qui a plus mis l’accent sur la genèse du projet de la mine de fer de la Falémé que sur le contenu du mémorandum en question, les services du ministère des Mines et de la Géologie se sont seulement contentés à dire que «les allégations de Ousmane Sonko sont dépourvues d’objectivité et de fondement». Mais aussi que «le projet qui doit être réalisé avec Tosyali ne concernera que le 1/10 (dixième) de la concession totale, qui est scindée en 3 parties». «Cette grande société turque a manifesté un intérêt qui colle avec la nouvelle stratégie du projet mettant en avant les intérêts des populations à travers la transformation sidérurgique sur place qui va créer des milliers d’emplois. Jamais un contrat aussi profitable aux populations n’a été initié, depuis que ces gisements ont été découverts.»

Pour sa part, le Dg de l’Apix, Montaga Sy qui était sur le plateau de la télévision nationale a assuré que le président de Pastef s’est «basé sur un document obsolète pour induire en erreur, l’opinion». En effet, selon lui, le protocole d’accord auquel fait référence Sonko a été remplacé par un nouveau qu’il a signé avec les promoteurs turcs. Et dans ce nouveau document, poursuit-il, «il n’a jamais été question que l’État du Sénégal prenne en charge le financement ou participe à rembourser le prêt relatif au financement d’une unité de fabrication de fer à béton». Il faut dire que l’Etat pouvait éviter cette nouvelle polémique s’il avait tiré les enseignements de l’affaire des contrats pétroliers et gaziers. Ce, en prenant les devants pour porter lui-même à temps l’information à la population. Ce qui l’aurait certainement non seulement éviter cette nouvelle polémique mais aussi lui permettre de se conformer à l’article 25-1 de la constitution dit que: « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie».

IBRAHIMA SORY DIALLO, PRESIDENT DE LA COALITION «PUBLIEZ CE QUE VOUS PAYEZ/SECTION SENEGAL» : «L’Etat n’aurait pas dû attendre ce point de presse pour réagir»

«L’Etat doit communiquer avec la population dans tout le processus de gestion de nos ressources comme le recommande le code minier de 2016 dans la partie suivi évaluation. Mais, aujourd’hui, on a peu d’informations relatives aux contrats miniers. Je pense donc que la sortie de Monsieur Sonko est une bonne chose. En tant que société civile, j’apprécie parce que tout simplement cela installe le débat public qui permet des échanges mais aussi la vérification de ce qui se fait dans ce domaine des ressources naturelles. Je rappelle que si le Sénégal a eu une position honorable à l’ITIE notamment premier en Afrique et quatrième au monde, c’est grâce au débat public libre sur la gestion de nos ressources naturelles. C’est donc extrêmement important puisque cela va obliger l’Etat à réagir et d’autres acteurs qui ont des sources à donner aussi leur point de vue par rapport à cette question. En tant que société civile, nous veillons au respect de la procédure parce qu’elle est la mer de la légalité. Maintenant, vous savez, un mémorandum n’est pas un contrat et dans nos textes, c’est la publication des contrats qui est demandé alors que ces derniers ne sont pas souvent riche en information.

Ce sont plutôt les conventions qui donnent plus de détails. Pour revenir à cette sortie de Sonko, je pense que c’est un processus qui est enclenché. Pour le moment, nous, on observe en surveillant les procédures, tant qu’elles sont respectées, nous sommes en phase. Mais une fois de plus, c’est le contenu de la convention qui va édifier les Sénégalais. C’est lui qui va nous dire ce que le Sénégal peut gagner et ce que le Sénégal peut perdre. Pour finir, je dirais qu’en tant que société civile, nous ne cautionnons pas ce que Sonko a dit mais, nous ne réfutons pas, non plus ces déclarations. Cependant, j’encourage son initiative puisque ça crée le débat public et suscite la curiosité des Sénégalais. L’Etat n’aurait dû pas attendre ce point de presse pour réagir. Ceux qui nous gouvernent doivent prendre la plénitude de leur responsabilité pour communiquer progressivement sur les ressources naturelles. Partout, dans le monde où il y a eu des conflits à la limite  ingérables, cela est lié à la mal gouvernance des ressources naturelles».

BABACAR BA, PRESIDENT DU FORUM DU JUSTICIABLE : «Tout ce qui concerne les contrats, les mémorandums, les protocoles devrait être publié»

«La gestion des ressources naturelles doit se faire dans la transparence. Parce qu’aujourd’hui si tout se fait dans la transparence il n’y aura pas de problèmes. C’est vrai qu’hier (ndlr mercredi) nous avons écouté Ousmane Sonko qui a eu à faire des révélations sur le fer de la Falémé mais également aujourd’hui (ndlr hier) l’Etat du Sénégal est sorti pour apporter des éclaircissements pour ne pas dire des démentis. Je pense que l’état du Sénégal doit se mettre dans une position de transparence parce qu’encore une fois de plus, les ressources naturelles sont des biens qui appartiennent à tous les sénégalais. Depuis la révision de la constitution de 2016, il a bien été inscrit que les ressources naturelles appartiennent au peuple.

Donc, aujourd’hui, il faudrait bien que la gestion des ressources naturelles soit transparente. Il faudrait également que l’état du Sénégal communique sur la gestion de ces ressources naturelles-là parce que s’il n’y a pas de communication alors c’est le flou total. Et il a fallu que Ousmane Sonko convoque une conférence de presse pour faire des révélations- je ne dis pas que ces révélations sont avérées- pour que l’état du Sénégal fasse une sortie pour apporter des éclaircissements. Il faudrait que l’état du Sénégal se mette dans une position où il sera question à chaque fois que le besoin  se fera sentir, d’expliquer aux citoyens comment sont gérées les ressources naturelles. Il faudrait que l’état communique et de façon permanente de manière récurrente et ne pas attendre qu’il y ait des gens qui portent des accusations ou qui indexent la gestion pour qu’enfin l’état se décide à apporter des éclaircissements.

L’état doit en quelque sorte se mettre dans une position préventive en expliquant aux Sénégalais les conventions signées, les pourcentages obtenus… Je pense que s’il y a cette communication à l’avance les gens pourront avoir une lecture beaucoup plus claire de la gestion de nos ressources qui, encore fois de plus, nous concernent parce qu’elles appartiennent à tout le monde. Tout ce qui concerne les contrats, les mémorandums, les protocoles devrait être publié. Il faudrait que les citoyens lambda et les Sénégalais à qui appartiennent ces ressources-là, puissent avoir une appréhension beaucoup plus claire de la gestion de nos ressources. Donc, l’état doit mettre à la disposition du public, des citoyens sénégalais tous ces documents-là. Le mémorandum devrait être publié à partir du moment où l’état avait annoncé sa mise à jour. Et si Sonko avait la version définitive peut être qu’il n’allait pas faire cette sortie-là. L’état doit communiquer encore une fois de plus en rendant public toutes les conventions qu’il a signées parce que les ressources naturelles appartiennent à nous tous».
Nando Cabral GOMIS 


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