Depuis qu’il a quitté le pouvoir, dans les conditions que l’on sait, Niangal n’avait moufté concernant la conduite des affaires par ses successeurs, du moins en public. Il s’était contenté d’évoluer dans le multilatéral des 4P, puis le climat, dans la sphère africaine. Même si, après la mise à nu des nombreux cafards laissés dans les placards du palais de l’avenue Senghor, Serigne Ngoundou, à un certain moment, a déclaré savoir que son prédécesseur tramait des choses. Et depuis quelques semaines, les cercles concentriques se sont resserrés, rapprochant de plus en plus, sans qu’ils se touchent du reste, l’ancien et le nouveau, à Paname puis à New York. Bref, Niangal veut revenir à la pleine lumière, puisqu’il n’écarte pas de candidater comme Sg de l’Onu. Son dernier livre et ses récentes interviews sont des éléments devant y contribuer, mais aussi le support hypothétique de son pays. Or, ce qui se susurre est loin d’aller dans ce sens que promeut l’ancien Prési. Ses partisans passent un à un sous les fourches caudines de Dame justice, s’ils ne sont en cavale. Même son fils n’est épargné. Quant à lui, le fait qu’il évite de remettre les pieds à Ndakaaru fait croire que son dernier livre n’y sera pas un bestseller.
Waa Ji












