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PROJET DE LOI DE FINANCES INITIALE : Le Sénégal amorce son désendettement et compte porter son ratio de 67% en 2024 à 60,2% en 2029




 
 
 
Le projet de loi de finances initiale présente les chiffres clés du budget 2024 estimé à 7003,6 milliards. Le Sénégal compte amorcer une stratégie de désendettement. Ainsi le ratio Dette de l’administration centrale/Pib devrait ainsi passer de 67% en 2024 à 60,2% en 2029. De même la pression fiscale de 18,3% à 19,4% en 2024.
 
 
 
 
 
Il ressort du projet de loi de finances pour l’année 2024 du ministère des Finances et du Budget que les chiffres de la loi de finances de 2024 seraient de l’ordre de 7003,6 milliards francs Cfa, si on y ajoute l’amortissement de la dette d’un montant de 1248,21 milliards. Les recettes du budget général s’établissent à 4693,7 milliards francs Cfa, contre 3919,5 milliards francs Cfa dans la loi de finances pour l’année 2023, soit une augmentation de 774,3 milliards francs Cfa (+19,8%). Les dépenses du budget général sont arrêtées à un montant total de 5533,9 milliards contre 4965 milliards pour l’année 2023, soit une augmentation de 568,9 milliards (11,5%). Les recettes et dépenses des Comptes spéciaux du Trésor s’équilibrent à 221,5 milliards francs Cfa. Au total, les prévisions de recettes du projet de loi de finances 2024 s’établissent à 4915,2 milliards francs Cfa, contre 4096,4 milliards francs Cfa dans la loi de finances pour l’année 2023, soit une augmentation de 818,8 milliards francs Cfa (+20%). Elles sont composées de recettes internes : 4390 milliards ; de dons budgétaires et en capital : 303,8 milliards ; et de recettes des comptes spéciaux du Trésor : 221,5 milliards. Le montant total des dépenses du projet de loi de finances 2024 s’établit à 5755,4 milliards 5141,9 milliards en 2023 soit une hausse de 613,5 milliards (+11,9%) et se répartit comme suit : dépenses sur ressources internes : 4832,3 milliards ; dépenses sur ressources extérieures : 701,6 milliards ; dépenses des comptes spéciaux du Trésor : 221,5 milliards. Il ressort des chiffres du tableau d’équilibre un déficit budgétaire de 840,2 milliards francs Cfa, correspondant à 3,9% du Pib projeté pour 2024, contre 1045,5 milliards, (5,5%) en 2023. Ce déficit devrait poursuivre une tendance à la baisse pour converger vers le plafond communautaire de 3,0% à compter de 2025 à la faveur de la dynamique de croissance vigoureuse sur la période 2024 2028, ainsi que de l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des dépenses publiques.
 
Amorcer une stratégie de désendettement
 
La maîtrise de la dette demeure une forte préoccupation du projet de loi de finances initiale 2024. A partir de 2024, notre pays va renouer avec des taux de croissance élevés, ces nouvelles marges de manœuvre budgétaire vont nous permettre d’amorcer une stratégie de désendettement. Le ratio Dette de l’administration centrale/Pib devrait ainsi passer de 67% en 2024 à 60,2% en 2029. En dépit d’une stratégie de désendettement, la dette publique globalement reste viable et soutenable. De même les repères de la politique d’endettement restent inchangés tant au niveau local qu’à l’extérieur. Ainsi, au niveau local, la stratégie est orientée vers une réduction progressive du recours aux bons de Trésor et l’allongement de la maturité des obligations permettant d’améliorer le profil de remboursement de la dette. Concernant la dette extérieure, les axes de la politique sont les suivants : la recherche et le recours en priorité aux financements concessionnels, notamment les emprunts multilatéraux hautement concessionnels afin de réduire les risques de refinancement et de taux d’intérêt ; la diversification de la base des créanciers en ayant recours aux bailleurs non traditionnels pour le financement des projets politiquement réalistes et économiquement rentables.
 
Le taux de pression fiscale devrait passer de 18,3% à 19,4% en 2024
 
Sur la période 2024-2026, les recettes devraient maintenir une tendance haussière avec un taux moyen de progression de 20,5%. Cette forte hausse résulterait, entre autres, des efforts en termes d’extension et de sécurisation de l’assiette fiscale, de la réduction drastique des dépenses fiscales sans portée sociale, de la rationalisation des exonérations de Tva, de la poursuite de la modernisation des services (interconnexion et e-services) mais aussi des retombées, à compter de 2024, de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. En conséquence, la pression fiscale devrait passer d’un taux de18,3% en 2023 pour atteindre 19,4% en 2024. Il est prévu une augmentation de 693,3 milliards de recettes fiscales entre 2023 et 2024. C’est un chiffre record mais c’est une performance que le Gouvernement estime qu’il est tout à fait possible de réaliser. Car 2024 sera l’année où le Sénégal devrait atteindre le taux de croissance le plus élevé de son histoire : 9,2%. Quand une économie fait un tel bond, les retombées fiscales mais aussi douanières (car celui induit une embellie de la consommation) sont forcément importantes, pour peu que les administrations chargées de la collecte soient bien préparées.
 
M. CISS
 
 
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