A l’occasion de la grande conférence organisée par la Convergence des cadres républicains (Ccr), des experts en hydrocarbures ont défendu sur le plan technique et scientifique la candidature du Président Macky Sall pour la présidentielle de février 2024. Occasion saisie par les cadres de l’Apr pour discuter des enjeux liés au secteur du pétrole et du gaz, et ceux relatifs à l’élection présidentielle 2024 attendu au mois de février prochain.
Le coordonnateur des cadres de l’Apr et organisateur de la rencontre, en ouverture de cet échange intellectuel, note que « force est de reconnaître que cette transformation de notre pays est la résultante du Pse. Cette nouvelle vision est le fruit de la réorientation de notre stratégie formulée dans le Sénégal pour faire face aux adeptes des arguments du chaos pour convaincre les Sénégalais. Nous sommes réunis avec des hommes d’expérience de ce nouvel écosystème du pétrole et du gaz… », ouvre Diouf Sarr la rencontre, qui a vu la participation d’experts en hydrocarbures. Le thème choisi c’est : « pétrole et gaz : les enjeux d’une élection présidentielle ».
Ouvrant le bal des exposés des experts, Bachir Dramé, expert en pétrole et gaz, fait savoir : « le Sénégal est à la croisée des chemins. Il faut qu’on parle au peuple parce que le président est sur le temps de l’action, le temps de la République. Il ne peut pas être au temps de la réaction. Nous sommes prêts à débattre avec tout le monde sur cette question. Il y a deux profils : celui qui parle beaucoup et qui n’en connaît rien et celui qui en connaît beaucoup et n’en parle pas », regrette l’expert qui révèle : « l’Etat français n’a aucun franc sur Total, par contre, il y a 6000 actionnaires sénégalais chez Total. C’est pourquoi quand les Sénégalais cassent ces stations, je leur dis qu’ils cassent leurs biens. Le référendum en son article 25 a consacré les ressources naturelles qui appartiennent au peuple. C’est une grande innovation. Et le code pétrolier qui a réservé de grandes innovations, la réforme institutionnelle de Petrosen qui est devenue une multinationale et la dernière innovation, c’est la loi sur le contenu local. La confiance des Sénégalais doit continuer ; le monde a changé et les défis sont énormes. Les Sénégalais doivent inéluctablement soutenir la candidature du Président Macky Sall », argumente M. Dramé, qui est convaincu que seule la candidature du président et sa réélection serviront plus au Sénégal.
Embouchant la même trompette, Serigne Mboup, ancien Directeur de Petrosen, a conforté son co-débateur. Ce cadre de l’Apr est revenu sur les différents contrats signés par le Sénégal longtemps décriés et dénigrés par l’opposition et des experts qui ont opposé leurs désaccords contre ces accords d'exploration des hydrocarbures. « La chose la plus importante, c’est l’Itie qui a reconnu et validé les contrats signés par l’Etat du Sénégal. Ce sont des contrats privés entre les Etats et les bourses. Reconnaissant la transparence dans la gestion des ressources naturelles, tous les organes ont donné au Sénégal ce quitus. Le Sénégal va organiser pour la première fois la rencontre en Afrique une rencontre de l’Itie. Le pétrole et le gaz sont un secteur qu’il faut maîtriser. Avoir un dirigeant qui a la vision, qui est prospectif est un don de Dieu. Avec Macky Sall, c’est une continuité qu’il faut préserver et consolider. Ceci au lieu de briser cet élan qui peut porter préjudice. Le pétrole et le gaz, ce n’est pas une malédiction. Nous devrons tout faire pour qu’il soit une bénédiction. Avec le gaz, la balance commerciale peut devenir excédentaire, car les 70% de l’énergie peut être tiré du gaz. Le président a la capacité, le background, la reconnaissance internationale pour continuer le travail qu’il a entamé pour l’intérêt du Sénégal. C’est pourquoi nous devrons l’accompagner à poursuivre le chantier entamé », fait savoir cet expert en hydrocarbures.
Prenant la parole à son tour, l’ancien ministre sous le régime de Me Wade, Thierno Lo, engage les cadres du parti de descendre sur le terrain pour présenter au Sénégalais le bilan du président de la République. « Nous assumons notre choix porté sur le Président Macky Sall pour l’intérêt de la République et du futur de nos enfants. Chaque patriote doit prendre ses responsabilités. Il a boosté tous les segments de notre économie. Il a mis tous les mécanismes pour éviter la malédiction du pétrole. Si on ne se prépare pas, nous vivrons la malédiction du pétrole. Il nous faudrait sommer nos compatriotes à contrôler le pétrole. Il faut le gérer de manière idoine pour tirer profit. Aujourd’hui, si on ne contrôle pas notre bien, les générations futures vont en pâtir. Le Président Macky Sall est quelqu’un qui a de l’ambition, qui a une vision. Une mauvaise communication peut avoir des répercussions qui vont faire très mal. Si nous n’avons pas une population consciente et qu’il existe des gens qui ne voient pas le bout de leur nez, qui n’ont aucun magnétisme pour comprendre les enjeux mondiaux et qui instaurent la violence, qui cherchent à diviser les Sénégalais, qui créent de l’adversité, alors qu’on devrait cultiver la paix et avoir la main dans la main. Ce n’est pas le pétrole qui va régler le problème du Sénégal. Il faut qu’on n’ait une population consciente. Nous devons nous réunir autour de la personne du Président Macky Sall qui a de l’ambition pour l’intérêt du Sénégal. Il faut sortir des groupes WhatsApp pour aller à la rencontre des Sénégalais pour leur présenter le bilan. Il ne faut pas avoir peur des insultes. Il faut savoir communiquer, savoir comment communiquer et avoir le courage de communiquer. Il faut que vous ayez conscience de ce que vous avez au lieu de faire la publicité des cochonneries de ces gens-là qui sont en face de nous. Si vous partagez les affaires de Sonko, vous lui faites de la publicité. Il faut être généreux entre vous. C’est une honte de partager les affaires de Sonko dans vos groupes » conclut l’ancien dignitaire de l’administration Wade.
Baye Modou SARR












