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PAPE DEMBA KANE, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION MMA SENEGAL: «Le programme de MMA Sénégal est une solution de désengorgement de l’arène sénégalaise»



PAPE DEMBA KANE, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION MMA SENEGAL: «Le programme de MMA Sénégal est une solution de désengorgement de l’arène sénégalaise»
 
L’Association MMA Sénégal a établi un programme, sur 5 ans, visant à aider les jeunes pratiquants de sports de combat à se professionnaliser. Trouvé au Dojo du Maitre Dame Seck, à la Zone de captage, le président Pape Demba Kane s’est ouvert sur l’actualité qui concerne le combat de Reug Reug, mais aussi sur les perspectives de l’association qu’il dirige depuis 2016. Il a aussi révélé que Bombardier et Siteu sont encore des combattants amateurs du MMA, au contraire de Reug Reug qui est maintenant un professionnel de la discipline.
 
 
Les Échos : Le combat de Reug Reug n’ayant pas été diffusé et les dates du 22 et 29 janvier sur les affiches ont posé un débat sur la tenue du combat… pouvez-vous nous donner des éclaircissements par rapport à cette incompréhension ?
 
Pape Demba Kane : La date du 22 était bel est bien la date du combat contre Alain Ngalani. Pour le 29, c’est sans doute un autre événement que les organisateurs sont en train de promouvoir. Mais il n’y a aucun combat de prévu pour Reug Reug pour la date du 29 janvier. C’est peut-être une confusion. Maintenant, pour les images du combat, le droit à l’exclusivité existe. Une grande société qui organise des événements et donne l’exclusivité à une télé, a les pleins pouvoir sur toutes les images. Donc tant qu’il n’autorise pas à une tierce partie de diffuser les images, on ne peut pas les avoir. C‘est un business, mais de toute façon, on aura les images d’un jour à l’autre. Nous avons deux éléments à Singapour, Reug Reug et son entraineur Mamadou Diouf, ni l’un ni l’autre ne pouvait prendre d’image. C’est après qu’ils nous ont informé de l’issue du combat par appel vidéo. On s’en tient à ça.
 
Pour en revenir à votre association, vous en êtes à combien d’années d’existence ?
 
Nous existons depuis 2016. Mais il faut savoir que nous pratiquons le MMA depuis 2012, on l’appelait «Free Fight». On organisait des combats dans les quartiers et nous faisions des oppositions entre nos élèves. Il n’y avait pas beaucoup de règles, c’est quand le MMA a progressé aux États-Unis et est devenu beaucoup plus professionnel, on a suivi cette forme de professionnalisation. Notre objectif est de valoriser et développer le sport de combat tel que le MMA. Je précise qu’au Sénégal, on fait encore du MMA amateur. On essaie d’organiser des évènements chaque 2 ou 3 mois pour faire combattre nos pratiquants.
 
Combien de membres avez-vous actuellement ?
 
A l’origine on est des budokas, l’Aïkido est notre art martial d’origine. On est présent dans 5 régions du Sénégal. On a une quinzaine de clubs, dont 10 à Dakar et les 5 autres dans les régions. Dans chaque club, on a des sections MMA et on peut compter 30 pratiquants licenciés.
 
Où en êtes-vous de la reconnaissance du ministère des Sports qui vous permettra de vous organiser en comité de gestion et plus tard en fédération ?
 
A deux reprises on est parti au ministère des Sports pour présenter tout ce qu’on a eu à réaliser et leur faire part de notre programme de développement du MMA au Sénégal. Parce que nous sommes bien positionnés pour être le fer de lance de ce sport. Pour le moment, on n’a toujours pas eu de retour. On souhaite que notre dossier soit examiné par le ministre des Sports Matar Ba qui est réputé être un grand accompagnateur concernant le développement de toutes les disciplines sportives du pays. Le programme de MMA Sénégal est une solution de désengorgement de l’arène sénégalaise.
 
L’image du MMA au Sénégal est lié aux noms des lutteurs Reug Reug, Bombardier et Siteu, pourquoi on n’entend pas parler de vos autres combattants ?
 
C’est normal, parce que c’est la presse qui les plébiscite avec leur notoriété. Bombardier et Siteu ont été mis en avant parce qu’ils ont eu à sortir du pays pour aller combattre à l’extérieur, mais je signale qu’ils ont des combats amateurs de MMA. Il n’y a que Reug Reug qui a franchi le pas et compétir en tant que professionnel. Nos autres combattants sont pour le moment au stade de l’amateurisme.
 
Cette comparaison qui tire vers une rivalité entre la lutte et le MMA au Sénégal, qu’en pensez-vous ?
 
Le MMA ne peut pas concurrencer la lutte. Le MMA commence là où la lutte s’arrête. La lutte c’est coup de poing, saisie et projection. Le MMA, après la projection le combat continue. Tant qu’il n’y a pas décision arbitrale en cas de KO ou abandon ou que l’adversaire ne peut plus se défendre, le combat n’est pas fini en MMA. Le MMA vient aider la lutte sénégalaise à offrir un cadre aux milliers de lutteurs qui n’ont pas de combat. On a à peu près 6 mille lutteurs licenciés, alors qu’une centaine seulement peut avoir des combats par an.
 
Êtes-vous prêt à accueillir ces licenciés qui n’ont pas de combat et comment comptez-vous les organiser ?
 
Bien évidemment. On est une association qui regroupe plusieurs corps de métiers. On a des personnes qui peuvent les encadrer pour leur développement personnel et professionnel. Il faut voir le palmarès de notre mentor, Maitre Dame Seck qui nous a fait découvrir le MMA. Il a été plusieurs fois entraineur de l’équipe nationale du Sénégal de Taekwondo et a même hisser le président Balla Dièye jusqu’au plus haut niveau mondial. On a vraiment l’expertise sénégalaise qui peut former n’importe quel type de combattant. Évidemment qu’ils sont nombreux, mais on est capable de les accueillir et les dispatcher dans nos locaux pour leur permettre d’exceller dans d’autres disciplines.
 
Avez-vous des événements prévus cette année ?
 
On a un programme étalé sur 5 ans. Mais avec le contexte actuel dans le pays tout est mis en stand-by. Il faut d’abord savoir où est-ce qu’on va avec ce Covid pour pouvoir organiser des galas ou autres. On a de grands lutteurs qui nous contactent qui veulent avoir des combat de MMA. On est en train de ficeler des combats maison et on attend de voir l’issue de cette situation sanitaire pour pouvoir organiser. Notre plus grand souhait, c’est d’organiser un grand événement au niveau de Dakar Aréna.
 
Qu’est-ce qui motive exactement les lutteurs à migrer vers le MMA ?
 
On peut l’analyser sous plusieurs angles. Ça peut être par souci de compétitivité. Le fait de s’entrainer pendant toute une année sans pour autant exercer peut être frustrant. Et puis, la manne financière ne suit pas. Ça peut être aussi une forme de curiosité d’embrasser une nouvelle discipline, le MMA, qui peut être l’une des disciplines les plus populaires du monde. Pour arriver au sommet, il y a quand même des échelons à franchir. Le MMA, c’est 90% d’arts martiaux. Il y a des clés qu’on ne verra jamais dans la lutte sénégalaise ou la boxe anglaise, ni française. Il y a des formes de technicité qu’on n’apprend que dans les arts martiaux.
 
 
 
«Bombardier et Siteu ont des combats amateurs de MMA»
 
 
 
«On a l’expertise sénégalaise qui peut former n’importe quel type de combattant»
 
 
 
«Les lutteurs migrent vers le MMA par souci de compétitivité, ou par curiosité d’embrasser une nouvelle discipline»
 
 
LES ECHOS


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