A la fin de la conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, le président de Pastef et sa sécurité ont mis la main sur un agent de la police de Dieuppeul qui les filmait. Ils ont récupéré son téléphone. Dans un live fait à partir de son domicile, Ousmane Sonko a fait des révélations explosives sur l’espionnage dont il dit être victime.
Ousmane Sonko qui revenait de la conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi a remarqué un agent de sécurité qui filmait ses mouvements. Sa sécurité l’a immédiatement alpagué mais le leader de Pastef est intervenu pour éviter le pire à cet homme. Dans un live enregistré chez lui, il révèle : «n’eût été mon intervention, ce jeune policier pouvait être molesté par ma sécurité qui n’a aucun indice qui montre qu’il est policier». Ainsi, dans une vidéo qui a fait le tour de la toile, on entend le leader de Pastef demander qu’on arrête cet espionnage et s’occuper de la sécurité intérieure du pays. «Nous avons remarqué que depuis un moment, le Président Macky Sall a mis les forces de l’ordre à notre trousse. La preuve, après notre conférence de presse au siège du Prp, ma sécurité a remarqué un individu resté sur sa moto prétextant qu’il parlait au téléphone était en train de nous filmer. Interpellé, il répond qu’il est de la brigade de recherche. Après fouille de ses bagages pour découvrir sa vraie identité, aucune carte professionnelle n’a été découverte. Du coup, nous l’avons conduit à la brigade de gendarmerie de la Foire. C’est là qu’il a avoué être un agent de la police du commissariat de Dieuppeul et a montré sa carte professionnelle. Auparavant, nous avons confisqué son téléphone. La police est devant chez moi au moment où je fais ce live. Ils peuvent venir récupérer le téléphone et l’ordinateur qui a été récupéré par ma sécurité lorsque la camionnette qui m’espionnait avait été découverte devant chez moi», détaille le leader de Pastef dans un live sur sa page Facebook.
Poursuivant, Ousmane Sonko de faire des déballages sur l’espionnage dont il est victime. «Et pis, la maison d’en face de chez moi a été mise à la disposition d’un élément des renseignements généraux pour nous espionner. C’est à la terrasse de cette maison que les policiers étaient pré-positionnés pour tirer sur mon domicile lors des évènements de mars dernier. Il y a vécu pendant 1an et demi. Depuis plusieurs mois, nous sommes au courant de la présence de policiers en civil à bord de moto à l’extrémité de la rue et d’autres sous forme de vigiles dans des maisons à proximité de mon domicile, chez un voisin qui est un ministre de la République. C’est chez lui qu’ils mangent tous les jours. Ils me suivent toujours à bord de leur moto partout où je vais à Dakar».
Ainsi, il lance un message au président de la République. «Je demande à Macky Sall d’arrêter toute cette mascarade. C’est peine perdue. Que le ministre de l’Intérieur se ressaisisse et s’occupe des délinquants, des voleurs à cul-blanc et la sécurité des Sénégalais. On ne prépare pas un coup d’Etat, nous ne sommes pas des terroristes. Nous sommes des acteurs politiques qui avons une vision contraire à la leur. Je les invite à ne pas engager les services de défense et de sécurité dans l’arène politique. La psychose s’est installée dans ma famille», conclut le président de Pastef.
BMS
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