jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal

NOUVEAU PROGRAMME ECONOMIQUE ET FINANCIER DU FMI :Le Sénégal obtient un décaissement de 1150 milliards francs Cfa sur trois ans



NOUVEAU PROGRAMME ECONOMIQUE ET FINANCIER DU FMI :Le Sénégal obtient un décaissement de 1150 milliards francs Cfa sur trois ans

 
 
 
Le Sénégal a négocié un nouveau programme économique et financier avec le Fmi qui lui permettra de recevoir 1150 milliards francs Cfa sur une période de trois ans. Ce pactole servira, entre autres, au renforcement de la gestion des finances publiques ; de la gouvernance financière et l’amélioration du dispositif anti-blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme.  
 
 
 
Au terme d’une mission de négociation portant sur un nouveau programme économique et financier avec décaissement, du 27 avril au 11 mai, au Sénégal, le chef de mission du Fonds monétaire international (Fmi) Edward Gemayel et le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba ont animé une conférence de presse conjointe pour révéler que ce nouveau programme va couvrir une période de trois ans (juin 2023-juin 2026) et permettra de mobiliser un montant de 1150 milliards francs Cfa sur la période sous revue. Ce nouveau programme, ajoute le ministre des Finances et du Budget, sera articulé autour de quatre piliers : le renforcement de la gestion des finances publiques ; le renforcement de la gouvernance financière et l’amélioration du dispositif anti-blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme ; la réalisation d’une économie plus résiliente et inclusive ; et le renforcement de la résilience aux changements climatiques. « Sur le volet des finances publiques, les reformes s’articuleront, notamment, autour du renforcement de la mobilisation des recettes fiscales en vue d’atteindre au moins un taux de pression fiscale de 20% à l’horizon 2025, pour permettre d’atteindre une cible de déficit budgétaire communautaire de 3% à cette échéance », explique Mamadou Moustapha Ba qui ajoute dans le même sillage  que les actions de maîtrise de la dette seront renforcées pour accélérer la baisse de l’encours actuel de 68,2% du Pib qui s’établira à 65,8 du Pib dès 2024. Par ailleurs, il fait remarquer que les efforts de rationalisation des subventions seront poursuivis durant le nouveau programme. « Celles-ci passeront déjà pour le secteur de l’énergie de près de 1000 milliards en 2022 à 450 milliards en 2023. Cependant, par un meilleur ciblage de ces subventions, les populations vulnérables seront préservées. A titre illustratif, la subvention sur le gaz butane de 1123 francs soit 28% de son prix normal, sera maintenue pour ces populations, de même que celle de 27 francs par kW/h consommé sur la tranche sociale, soit 20% du coût réel. Pour le gasoil, l’Etat continue à supporter 65 francs par litre, soit 8% par rapport aux prix réel », indique le ministre des Finances.  
 
Renforcement des attributions de l’Ofnac
 
En ce qui concerne la gouvernance financière et l’amélioration du dispositif anti-blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme, les réformes, explique Mamadou Moustapha Ba, porteront notamment sur le renforcement des attributions de l’Ofnac et la mise en œuvre accélérée des recommandations du Groupe d’action financière (Gafi) pour améliorer la position du Sénégal. « S’agissant du renforcement de la résilience et l’inclusivité de l’économie, il s’agira d’une part, de poursuivre les efforts d’amélioration de l’environnement des affaires et de l’attractivité de la destination Sénégal, à travers notamment l’adoption d’un nouveau code des investissements. D’autre part, en matière de protection sociale, la base des bénéficiaires de bourse de sécurité familiale sera portée à un million de ménages contre 316.000 actuellement et le montant de cette bourse, relevé à 35.000 francs contre 25.000 francs le trimestre présentement », renchérit le ministre des Finances qui annonce en ce qui concerne la résilience climatique que le gouvernement s’évertuera à renforcer les politiques d’adaptation et d’atténuation des impacts du changement climatique à travers la mise en œuvre d’une batterie de réformes institutionnelles, organisationnelles et budgétaires pour mieux prendre en charge cette nouvelle problématique dans nos politiques publiques.
 
M. CISS
 
 
 
MAMADOU MOUSTAPHA BA SUR L’ENDETTEMENT DU SENEGAL
« L’endettement va s’infléchir à partir de 2024 et va passer de 68,2% à 65,8% du Pib »
 
 
 
Lors de cette conférence de presse conjointe, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba a été interpellé sur la dette du Sénégal qui culminerait à 76%, soit en dessus du plafond communautaire. En effet, pour le ministre, c’est le taux de l’endettement globale du Sénégal aussi bien de l’administration centrale que les autres structures publiques et parapubliques qui fait 76%. A l’en croire, l’endettement de l’administration centrale du Sénégal est de 68,2% du Pib, soit en dessous du plafond communautaire de 70%. La dette des structures publiques et parapubliques, ajoute-t-il, est de 7,8% du Pib. Contrairement aux autres pays, dit-il, le Sénégal mesure la dette de son secteur parapublique. « C’est par souci de transparence et d’exhaustivité », précise M. Ba. Cependant, avec ce nouveau programme, Mamadou Moustapha Ba révèle que les actions de maîtrise de la dette seront renforcées pour accélérer la baisse de l’encours actuel de 68,2% du Pib qui va s’établir à 65,8% du Pib dès 2024. « L’endettement va commencer à s’infléchir à partir de 2024 et va passer à 65,8% du Pib pour l’administration centrale », martèle le ministre qui révèle, dans la foulée, que la dette des entreprises publiques et parapublique, estimée à 7,8% du Pib, fera également l’objet d’un suivi particulier. Poursuivant, il révèle que le Sénégal est performant dans le recouvrement de ses recettes fiscales. « On est à 18,2% de pression fiscale, c’est-à-dire de recettes fiscales rapportées à notre richesse nationale. On va passer à 20% de pression fiscale à l’horizon 2025. Ce qui fait qu’on augmente nos recettes et va baisser notre taux d’endettement », révèle le ministre pour justifier la baisse de l’encours de la dette. Le chef de mission du Fmi s’est également inscrit dans cette dynamique pour révéler que deux facteurs peuvent contribuer à la baisse de l’endettement. Il s’agit de la consolidation fiscale qui permettra au déficit de graduellement baisser vers 3% d’ici 2025 et donc le stock de la dette. « Le second facteur, c’est l’exploitation pétrolière et gazière qui va aussi contribuer à élargir les marges de manœuvres. Partant, nous entrevoyons une tendance baissière au niveau de la dette », explique Edward Gemayel.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
LES ECHOS


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


Arrosoir

Emulation

Révolution

Mamelles

Remake

Tong-tong

Communiquer

Ubiquité

Tout baigne

La chèvre et le chou



LIVE RADIO




SANTE

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire

Envie de suicide avec les crises d'hémorroïdes : symptômes, causes, traitements et prévention

RAPPORT « THE PATH THAT ENDS AIDS»: Onusida montre la possibilité de mettre fin au sida d’ici 2030