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MAI 68, MORT DE FALLOU SÈNE: Serigne Mansour Sy Djamil fait le link, tacle le comité de pilotage et dénonce une régression dans la gestion des universités



MAI 68, MORT DE FALLOU SÈNE: Serigne Mansour Sy Djamil fait le link, tacle le comité de pilotage et dénonce une régression dans la gestion des universités
 
 
Serigne Mansour Sy Djamil s’est offusqué de la décision du comité de pilotage de la célébration des évènements de Mai 68 de reporter la commémoration de l’événement. Le marabout et leader de Bës Du Ñiakk, qui faisait face à la presse, hier, a marqué son indignation vis-à-vis de ce report. Il en a profité pour noter «une régression» en termes de gestion de nos universités.
 
 
Ça fait exactement 50 ans qu’avaient lieu les évènements de Mai 1968, enclenchés par des révoltes d’étudiants de l’Université de Dakar, après que le régime de Léopold Sédar Senghor a décidé d’opérer une baisse sur le montant des bourses des étudiants. La raison était simple : L’arrivée massive d’étudiants à l’Université, conséquence de la suppression de la première partie du Bac. Un étudiant sera tué et plusieurs blessés avaient été recensés.
 
 
Des problèmes de bourses 50 ans après
 
Cinquante ans après et comme s’il s’agissait d’un bégaiement de l’histoire, l’étudiant Fallou Sène a été tué, le 15 mai, par les forces de l’ordre, à cause de questions liées aux bourses. Un bien triste constat qui a fait réagir Serigne Mansour Sy Djamil, l’un des acteurs de Mai 68. «J’ai l’impression qu’on est en train de régresser dans ce pays. Il y a 50 ans, on avait débrayé à cause du problème des bourses. Cinquante ans après, un étudiant meurt à cause des bourses. Qui est-ce qui peut accepter logiquement cette régression ? Ça veut dire que depuis Senghor, en passant par Abdou Diouf, Abdoulaye Wade jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas avancé», dit-il.
Pourtant, selon le religieux, on pouvait y accéder en créant les conditions de vie et d’études au campus et ailleurs pour que toutes les ressources humaines dont nous avons besoin puissent être bien formées. En effet, notant l’existence, dans notre pays, de pétrole et de gaz, le petit-fils de Serigne Babacar Sy s’est alarmé de constater la quasi-inexistence d’écoles capables de former les ressources humaines pour gérer le pétrole et le gaz. «Et ces ressources humaines-là, si on ne les a pas le plus rapidement possible… dans un pays où l’université commence ses cours au mois de mai, alors que partout dans le monde, on commence les cours au mois de septembre… les investisseurs ne viendront pas», assure le député non-inscrit.
Le marabout-politicien a tout de même salué les mesures prises par le chef de l’Etat allant dans le sens d’apaiser les tensions au niveau des universités. «J’ai le sentiment d’un gâchis, j’ai le sentiment d’une régression. Je veux célébrer le cinquantenaire de cet anniversaire de cette manière-là. Mais Macky Sall, lui, l’a célébré d’une manière très tragique, par la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène», ajoute-t-il.
 
 
Cours d’histoire sur Mai 1968
 
Revenant sur ces évènements qui, à l’en croire, ont façonné sa trajectoire et fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, le marabout-politicien relève la violence avec laquelle les forces de l’ordre avaient agi. «La veille (de la journée du 29 mai 1968), ils avaient demandé à tout le monde de quitter l’université parce qu’ils allaient l’envahir. Regroupés en assemblée générale, les étudiants ont décidé de ne pas quitter l’université. Avec un autre étudiant, j’étais dans ma chambre au pavillon A. Quand ils sont venus le 29 (mai 1968), ils ont créé un trou dans notre chambre et ils nous ont lancé une grenade lacrymogène. Nous avons ouvert la fenêtre pour pouvoir échapper au lacrymogène. Quand on a sauté, ils étaient là à nous attendre. Ils nous ont frappés avant de nous parquer dans le gazon du campus. Par la suite, ils nous ont pris et nous ont emmenés au camp Mangin. De là ils nous ont conduit au camp Archinard où nous avons été gardés pendant deux semaines», se souvient-il.
Poursuivant sa leçon d’histoire, le guide religieux note qu’à leur sortie, ils ont été envoyés en France. «À notre arrivée en France, j’ai rejoint la Sorbonne. Quelque temps après, j’ai commencé à militer dans les organisations de gauche», explique-t-il, disant à qui veut l’entendre qu’il était scandaleux de reporter la commémoration du cinquantenaire des événements de mai 1968. «Il y a un comité de pilotage dont je suis membre. Je fais partie des 53 survivants, sans avoir un esprit d’ancien combattant. On devait le célébrer aujourd’hui (hier). On avait pris tous les dispositions et il y a des gens qui ont travaillé là-dessus depuis, au moins, trois mois. Il y a des gens qui ont publié des livres…», indique le marabout. Et de regretter : «Ils ont reporté la célébration à une date ultérieure, parce qu’ils ont voulu que le président de la République préside cette cérémonie parce que ça appartient à tout le Sénégal. Mais malheureusement à cause de ce qui s’est passé récemment dans le milieu universitaire, le Président ne pas peut aller à l’Université de Dakar».
Mais déjà, le député à l’Assemblée nationale note que la décision du comité de pilotage ne l’engage point. «Avec ma responsabilité individuelle en tant qu’acteur de Mai 68, j’ai voulu marquer cette date en relatant l’expérience que j’ai vécue et au-delà de ça, l’impact que ça a eu dans ma vie. Parce que c’est ça qui a déterminé la trajectoire que j’ai eu à faire», dit-il.
 
Sidy Djimby NDAO


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