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LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE SABRE DÉTHIÉ FALL, MAME DIARRA FAM, LES GARDES RAPPROCHÉS DE SONKO ET BARTHÉLEMY DIAS : Il requiert des peines lourdes de prison ferme allant de 6 mois à 1 an



LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE SABRE DÉTHIÉ FALL, MAME DIARRA FAM, LES GARDES RAPPROCHÉS DE SONKO ET BARTHÉLEMY DIAS : Il requiert des peines lourdes de prison ferme allant de 6 mois à 1 an
 
 
Le procureur de la République a eu la main lourde. Pour le procès des manifestants du 17 juin dernier, sa voix n’a pas tremblé. Il a requis1 an dont 6 mois ferme contre Déthié Fall. Contre Mame Diarra Fam, il a sollicité qu’elle soit condamnée à 6 mois ferme. Par contre, il a requis 1 an de prison ferme contre l'un des gardes rapprochés de Barthélemy Dias. Pour le reste des prévenus, le parquet s’est rapporté à la décision du tribunal. Ils sont poursuivis pour participation à une manifestation non-autorisée, provocation à un attroupement, trouble à l'ordre public etc.
 
 
Les députés Déthié Fall, Mame Diarra Fam, les gardes du corps de Ousmane Sonko, Barthélemy Dias et autres ont été finalement jugés, hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar en audience spéciale, dans une ambiance un peu houleuse au début. Au total, ils sont 84 détenus pour des faits de participation à une manifestation non autorisée, provocation à un attroupement, violences et voies de fait contre les personnes et de trouble à l'ordre public. Afin que l'instruction d'audience puisse se passer vite, le juge avait scindé les 84 prévenus en lots.
 
 
Déthié Fall : «j'ai été enlevé par la gendarmerie»
 
 
Faisant partie du premier groupe à être jugé, Déthié Fall a non seulement contesté les faits, mais il n’a pas raté les gendarmes qui l’ont arrêté. «Je rejette tous ces faits. Je n'en reconnais aucun. La notification de l'interdiction de la manifestation nous est parvenue à 15h et moi j'ai été enlevé à mon siège à 16h. Comment peut-on tenir une manifestation dans mon siège, alors que celle-ci a été programmée à la place de l'Obélisque? C'est que j'ai été enlevé par la gendarmerie. Et lorsque j'ai demandé, on m'a servi comme réponse que c'était un ordre qui venait d'en haut. M. le Procureur, nous sommes au Sénégal et le droit de manifester et de faire une déclaration est inscrit dans cette Constitution. Donc, je ne suis pas là pour justifier le fait d'avoir introduit une demande de manifestation qui est inscrit dans la constitution mais, pour répondre sur une manifestation qui n'a pas eu lieu. Qu'est-ce qui m'est reproché? C'est d'avoir fait une déclaration ? Je vous répète que j'ai été enlevé devant mon siège.Comment peut-on parler d'une manifestation qui n'a pas eu lieu? Je n'ai pas participé à une manifestation parce qu'elle n'a pas eu lieu», a lâché le mandataire national de Yewwi Askan Wi, qui a précisé n'avoir pas mis à la barre son  écharpe de député du fait qu'il n'a pas été considéré comme tel. Selon lui toujours, si on avait respecté ses droits, il ne serait pas à la barre aujourd'hui.
 
Mame Diarra Fam : «mon arrestation vient d'en haut parce que je dérange»
 
 
Sa collègue, la députée Mame Diarra Fam, a à son tour botté en touche. À l'en croire, elle n'a participé à aucune manifestation. «Le jour des faits,j'étais avec mes enfants et je suis allée avec eux chez Barthélemy Dias, puisque ma fille Fatima est un fan de lui. Une fois là-bas, j'ai brandi ma carte de député aux gendarmes qui étaient chez lui pour pouvoir passer. Au moment où je criais le nom de Barthélemy Dias que j'ai aperçu en haut, en lui tendant ma main, un gendarme m'a poussée jusqu'à me mettre dans la fourgonnette avec un commentaire de l'adjudant que je n'ai pas apprécié»,a-t-elle raconté. Et de poursuivre : «si je sors demain, la première chose que je ferai, c'est aller chez Barthélemy Dias parce la loi me le permet. J'ai constaté que mon arrestation venait d'en haut parce que je dérange».
 
 
Pour ce qui est des 4 gardes rapprochés de Barthélemy Dias, à savoir Abdoul Mbathie Ndiaye, Abdoulaye Guèye, Djiby Niass et Bassirou Diop, ils ont tous réfuté les accusations qui pèsent sur eux. Ils ont devant le prétoire attesté qu'ils étaient au domicile de l'actuel maire de Dakar pour juste veiller à la sécurité du quartier et dissuader des jeunes qui semaient le trouble en jetant des projectiles.
Pour ce qui est des gardes rapprochés du leader de Pastef, Ousmane Sonko, 9 ont été jugés. Il s'agit de Daouda Sèye, El Hadji Alioune Sène, Mouhamed Lamine Sylla, Modou Diaw, Libasse Manga, Souleymane Kane, Pape Oumar Diop, Djibril Coly et Moustapha Diédhiou. D'après leurs déclarations à la barre, ils ont été pour la plupart arrêtés entre 7h et 8h alors qu'ils étaient au domicile de Sonko. D'autres ont dit avoir été interpellés aux alentours de la demeure de Sonko. Si certains ont déclaré qu'ils étaient en tenue de travail, d'autres ont révélé qu'ils avaient leurs cartes professionnelles par-devers eux.
 
Le procureur gonfle tout
 
Le procureur de la République, dans son réquisitoire, n'a pas été clément à l'endroit de Déthié Fall,contre qui il a requis 1 an de prison dont 6 mois ferme. «Je l'accuse solennellement d'avoir tenu un attroupement. La liberté d'aller et de venir a été anéantie. Et la peur se lisait. On ne peut pas accepter qu'il soit à la tête d'un mouvement insurrectionnel, vu sa personnalité», a relevé le parquet qui a, par ailleurs, requis 6 mois d'emprisonnement ferme contre la députée Mame Diarra Fam ainsi que pour 67 personnes.
Parmi les 84 détenus, il s'est rapporté à la sagesse du tribunal pour les 15. Pour le garde rapproché de Barthélemy Dias, Abdou Mbathie Ndiaye, qui détenait des armes à savoir une corne et un nunchaku, le ministère public a demandé 1 an de prison ferme contre lui.
 
 
Me Abdoulaye Tall : «Prenez vos responsabilités M. Le Président»
 
 
Plaidant pour le compte de tous les prévenus, Me Abdoulaye Tall a à l'entame de son propos manifesté son indignation avant de demander leur relaxe. «Depuis 2 semaines, je suis meurtri, mon amour propre a été blessé. Et je me suis posé la question de savoir où va notre Sénégal? Où va notre République? Où sommes-nous ? Au Sénégal où la police squatte le domicile d'un leader, enlève ses gardes du corps ? 13 personnes ont été arrêtées au domicile de Ousmane Sonko. Ils ont créé un rebelle pour le rattacher (...), une force spéciale et des cocktails Molotov. J'ai comme l'impression que je suis dans un film. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, nous sommes debout et nous sommes prêts au combat. Prenez vos responsabilités M. Le Président. Tout ce que vous allez dire, c'est pour le peuple. Il n'y a pas de faits et quand il n y a pas de faits, on ne plaide pas. M. Le Président, il faut qu'on arrête. Le tableau est sombre», a-t-il crié.
 
Fatou D. DIONE
 
 
 
 
 
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