Lors du lancement de la vente des cartes de membres de son parti, qu’il considère majoritaire au Sénégal, Macky Sall a invité les militants à la mobilisation en vue des inscriptions futures sur les listes électorales. A cette occasion, il a invité les militants à se donner la main pour montrer leur détermination à servir la population et à faire les transformations positives.
La permanence du parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), sise à Mermoz, était trop étroite, ce samedi, pour accueillir les militants et sympathisants venus des quatre coins du pays pour assister à la cérémonie de lancement de la vente des cartes de membres dudit parti par le Président Macky Sall. C’est dans une ambiance festive que le président de l’Apr a fait son apparition dans la salle. «Aujourd’hui est jour spécial, un jour de communion entre militants pour procéder à la vente des cartes de membres. J’avais demandé au parti de lancer la vente des cartes pour occuper le terrain politique, mais aussi pour mieux organiser notre parti qui est la colonne vertébrale de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). On doit s’organiser, se mobiliser et descendre à la base, dans les quartiers pour installer les différents comités et se préparer en conséquence pour les inscriptions futures sur les listes électorales», a d’emblée déclaré le patron de l’Apr.
L’heure est à la mobilisation, l’heure est au combat …
Requinqué par la forte mobilisation et les ovations des militants surexcités, Macky Sall de poursuivre : «je constate encore la force et la vitalité de notre parti, l’engagement de la jeunesse, la détermination des femmes, des cadres», dit-il, avant d’être encore une fois coupé dans son discours par l’interruption intempestive des militants qui chantent son nom. «Je sais que vous aviez hâte de me voir, sachez que c’est réciproque. Ces retrouvailles démontrent encore une fois que votre amour et votre attachement sont aujourd’hui plus que jamais renforcés pour sauver le Sénégal», explique le président de l’Apr. «Camarades, l’heure est à la mobilisation, l’heure est au combat ! Un combat pour le Sénégal, un combat pour son développement, un combat pour l’avenir de la jeunesse, un combat pour l’émancipation des femmes et le bien-être des populations. Nous sommes le parti majoritaire de ce pays, nous sommes le premier parti du Sénégal ; alors le moment est venu pour que toutes les militantes et tous les militants se donnent la main pour montrer à la population notre détermination à servir et à faire les transformations positives», martèle Macky Sall.
M. CISS
Une bagarre rangée entre jeunes de Pikine à la permanence de l’Apr fait deux blessés graves, des plaintes annoncées
A l’occasion du lancement de la vente de cartes de membres du parti présidentiel, un violent affrontement a opposé des jeunes venus du département de Pikine à la permanence de l’Apr. Au terme de cette bagarre entre camarades du même parti, des blessés ont été enregistrés dont deux graves. Il s’agit du jeune Abdallah Yakine Diop demeurant à Pikine Ouest, qui s’est fracturé la jambe et de la jeune Sadio Bodian de Dalifort, gravement blessée. Les deux victimes munies de leurs certificats médicaux ont décidé, dès aujourd’hui, de porter plainte contre leurs camarades. Pour rappel, il y a quelques semaines, la Cojer de Pikine avait connu une implosion avec une partie dissidente qui avait menacé de quitter l’Apr. Ces frustrés avaient même fait face à la presse pour dénoncer le manque de considération de l’Etat à leur endroit.
Pour amener cette partie dissidente à regagner les rangs, une audience a été trouvée avec le chef de l’Etat. Une audience qui devait avoir lieu la veille du lancement de la vente des cartes de membres du parti. Une rencontre qui n’a pu se tenir et les frustrés accusent leurs camarades de la Cojer de Pikine d’être à l’origine de ce rendez-vous avorté. C’est ainsi que la partie dissidente de la Cojer du département de Pikine a décidé d’accueillir le chef de l’Etat avec des brassards rouges pour manifester leur mécontentement. Malheureusement, leurs frères de parti du département de Pikine n’ont pas aimé cette démarche et il s’en est suivi un violent affrontement entre ces «frères ennemis» de la banlieue.
M.C
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