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INFANTICIDE A LA MEDINA: Célibataire et mère de 2 enfants, Aïssata Ba accouche et jette son nouveau-né dans le bac à ordures

Si la Chambre criminelle de Dakar suit le réquisitoire du procureur Saliou Ngom, Aïssata Ba risque 20 ans de travaux forcés pour avoir accouché et jeté son nouveau-né dans les ordures, en 2012, à la Médina. Après 6 ans de détention préventive, elle a comparu hier et sera fixée sur son sort le 6 février prochain.



 
 
26 ans, célibataire et mère de 2 enfants, Aïssata Ba, en l’absence de sa mère qui était en voyage en Guinée, a préféré jeter son nouveau-né dans un bac à ordures, après son accouchement, pour ne pas être la risée de son quartier à la Médina. Cette mère de famille, divorcée 4 ans auparavant, avait caché sa grossesse à son amant ainsi qu’aux membres de sa famille. Ayant passé 6 ans en prévention, elle encourt 20 ans de travaux forcés requis par le procureur contre elle, devant la Chambre criminelle de Dakar où elle était attraite hier pour infanticide. De l’avis du substitut du procureur, son acte était prémédité, mûri, car elle avait dissimulé son état de grossesse à tout le monde. Sans oublier le fait qu’elle ait été délivrée en catimini avant de jeter le bébé dans les ordures.
 
 
Le bébé n’a pas été retrouvé…
 
 
Sur les faits, les éléments du commissariat de la Médina ont reçu un appel anonyme concernant une femme qui a accouché et dissimulé son bébé. Une fois sur les lieux, les agents ont trouvé Aïssata Ba lavant ses habits maculés de sang. Interpellée, elle a soutenu lors de l’enquête avoir accouché à terme. Devant le juge d'instruction, elle a réitéré les mêmes déclarations, ajoutant que son copain, un certain Barry, était le père de son enfant. Hélas, un certificat de genre de mort n’a pas été établi par l’homme de l’art, parce que le bébé n’a pas été retrouvé.
Hier, en face du juge, elle a changé de fusil d’épaule en explicitant avoir accouché d'un enfant mort-né à 6 mois de grossesse. «Je n'ai pas tué mon bébé. Par contre, j'ai accouché d’un mort-né à 6 mois de ma grossesse. Et non à 9 mois comme on le prétend. J’étais sous le choc après l'accouchement. C’est pour cela que je l'ai enveloppé dans un drap et jeté à la poubelle. Car, je ne voulais pas subir les railleries de tout le quartier. Le père de mon bébé ne savait pas que j'étais enceinte, ni même ma famille d'ailleurs», s’est-elle défendue.
Prenant la balle au rebond, la première robe noire qui a plaidé pour Aïssata a demandé de l'acquitter purement et simplement car, selon elle, il n'y a pas de certificat de genre de mort qui atteste que l'enfant a été étranglé par sa cliente. Poursuivant, l’avocat a ajouté que toute l'enquête est basée sur des suppositions et la preuve attestant que l'enfant était vivant à la naissance ne leur a pas été rapportée. Me Domingo Dieng, qui a émis le même souhait, a affirmé qu’Aissata est une divorcée qui vit de son petit commerce et qui essaie de joindre les deux bouts. Délibéré le 6 février prochain.
 
Fatou D.DIONE (Stagiaire)
 

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