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IL RETIRAIT DE L’ARGENT AVEC LA CARTE RECHARGE D’ESSENCE DE SON GRAND-FRERE ET PREND 1 AN ASSORTI DU SURSIS: A la barre, Alioune Badara Tamba et son avocat Me Ousseynou Ngom accablent la belle-sœur Maimouna Pauline Diatta



IL RETIRAIT DE L’ARGENT AVEC LA CARTE RECHARGE D’ESSENCE DE SON GRAND-FRERE ET PREND 1 AN ASSORTI DU SURSIS: A la barre, Alioune Badara Tamba et son avocat Me Ousseynou Ngom accablent la belle-sœur Maimouna Pauline Diatta
 
 
Le prévenu Alioune Badara Tamba, jugé, hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar, pour vol, escroquerie et introduction de données informatiques causant un préjudice d’autrui, a été condamné à 1 an de prison assorti du sursis, avec une amende d’un million à payer à la Sgbs. Le prévenu effectuait des retraits d’argent avec la carte recharge d’essence de son grand-frère, Souleymane Tamba, technicien en informatique à laditebanque. Face au juge, il a imputé ces faits de vol à sa belle-sœur, Maimouna Pauline Diatta. 
 
 
 
Si on cherche un ingrat, Alioune Badara Tamba en est un exemple. Ce dernier a mordu la main de la personne qui le nourrissait et le blanchissait. Il n’a rien trouvé de mieux à faire que de subtiliser la carte de recharge d’essence de son grand-frère, Souleymane Tamba, technicien en informatique à la Sgbs (Société générale de banque au Sénégal). Avec la carte, il a fait de multiples retraits d’argent. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il a accablé l’épouse de son frère, Maïmouna Pauline Diatta, à qui il a imputé ce vol. En effet, sur les faits, la Sgbs avait constaté l'utilisation fréquente de ladite carte dotée de 400 litres d’essence mensuellement et destinée à son agent. Pour le mode opératoire, muni de ladite carte avec à l’appui le code, Alioune Badara Tamba se rendait à la station d’essence «Touba Darou Miname» de Keur Massar, pour en retour se faire remettre de l’argent. Ainsi, durant une journée, il pouvait faire deux à trois retraits et un cumul de 50.000 F, alors que le réservoir de la voiture de Souleymane Tamba ne pouvait pas contenir toute cette essence. 
 
 
 
957.750 F retirés à partir de la carte
 
 
Finalement, les techniciens de la Sgbs ont découvert qu’il y avait eu 100 retraits qui ont été effectués avec la carte, dont 99 au niveau d’une station au port de Dakar. Ayant saisi les autorités judiciaires, l’enquête diligentée a permis de constater que le présumé auteur des faits n’est autre que Alioune Badara Tamba. Aussi, l’enquête a décelé que957.750 F ont été retirés à partir de cette carte de recharge de carburant. Également, les réquisitions de la Sonatel ont prouvé qu'à chaque fois que le prévenu faisait des retraits d'argent, il recevait un appel émanant du numéro de Maimouna Pauline Diatta. 
 
 
Alioune Badara Tamba accuse sa belle-sœur Maïmouna Pauline Diatta
 
 
Inculpé pour vol, escroquerie et introduction de données informatiques causant un préjudice à autrui, Alioune Badara Tamba, qui avait pourtant reconnu les faits devant les policiers enquêteurs, s’est rétracté, hier, devant le juge de la barre des flagrants délits de Dakar. Pis, pour diluer sa responsabilité pénale dans cette affaire, il a accusé sa belle-sœur, Maimouna Pauline Diatta, de la lui avoir remise afin qu’il fasse des retraits d’argent à son profit. «Cette carte d'essence a transité entre mes mains, mais ce n’est pas mon grand-frère, Souleymane Tamba, qui me l’a donnée, c'est son épouse qui me l'a remise. Et elle savait bien que la carte appartenait à son époux. La première fois qu'elle m'a sollicité, elle m'a demandé d'aller lui retirer de l'argent puisqu'elle avait des besoins. C’est là que je me suis rendu à la station de Keur Massar. A chaque fois qu'elle avait besoin d'argent, je me chargeais de faire les retraits. Et à mon retour, il m’offrait 10.000 F. Aussi, elle en avait offert à mon ami Ibrahima Famara Diédhiou dit Marc. Parfois, je retirais 30 ou 40.000 F», raconte Alioune Badara Tamba. 
Ces accusations ont été balayées d’un revers de main par sa belle-sœur Maïmouna Pauline Diatta qui a tout nié en bloc, devant le prétoire comme à la police. «Il a accès à ma chambre parce qu'il garde certaines de ses affaires dans mon armoire. Je ne l’ai jamais envoyé faire des retraits d'argent avec ladite carte. Je ne sais ni écrire, ni lire, parce que n’ayant pas fait les bancs», s’est-elle dédouanée. Son mari, Souleymane Tamba, interrogé, a soutenu n’avoir jamais remis la carte à son petit-frère pour un quelconque retrait d’argent. Mais curieusement, l’ami du prévenu, Ibrahima Famara Diédhiou alias Marc, a lui aussi mouillé la dame. «Elle m'a une fois remis une carte pour que je la donne à Alioune Badara Tamba, mais je ne savais pas ce qu'il en était», lâche-t-il. 
L’avocat de la Sgbs, qui s’est constitué partie civile dans ce procès, Me Arona Bass, est convaincu de la culpabilité du prévenu. A en croire Me Basse, le sieur Tamba a tenté de se justifier en soutenant avoir utilisé la carte par le truchement de sa belle-sœur. Ce qui n’est pas démontré lors des débats, dit-il. Soutenant que les faits de vols sont rigoureusement assis à son encontre, il a réclamé le montant de 3 millions pour le préjudice. La représentante du procureur, du même avis que la robe noire, a sollicité 2 ans de prison dont 6 mois ferme contre le prévenu. 
Avocat de Alioune Badara Tamba, Me Ousseynou Ngom, qui a contesté la constitution de partie civile de la Sgbs, a jeté en pâture la dame Maimouna Pauline Diatta. «Sur le plan pénal, j'ai un problème sur la constitution de partie civile. On est en droit et il faut se poser la question de la recevabilité de la constitution de partie civile de la Sgbs. Ces agents ont dit que la carte a été plafonnée à 400 litres mensuellement. Alors qu’ils n'ont pas été capables de prouver leur préjudice. Donc là, moi je considère que Souleymane Tamba est la véritable partie civile dans ce procès», atteste-t-il. Et de poursuivre : «Maïmouna Diatta devait comparaître ici comme prévenue et je ne le dis pas à cause de ma posture. Elle est sérieusement mise en cause par le prévenu. Le témoin entendu l'a aussi dénoncée. Ce sont des faits accablants. Et Souleymane Tamba ne pouvait pas ignorer l’utilisation de cette carte. Pourquoi mon client serait le seul à trinquer dans cette affaire alors que nous savons pertinemment qu'il a été manipulé ? Les enjeux sont énormes et  c'est son ménage qui est jeu, ainsi que le travail de son mari. Le prévenu est une victime dans cette affaire. Je vous demande de revoir ce dossier», demande Me Ngom, qui a été suivi par Me Cayossi et Cie. Au final, Alioune Badara Tamba a été relaxé du délit de vol et condamné à 1 an de prison assorti du sursis pour les autres infractions, avec une amende de 1 million qu’il doit payer à la Sgbs. 
 
 
 
Fatou D. DIONE 
 

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