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HORREUR A YEUMBEUL SUD: Le corps repêché dans le bassin était celui d’Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla



HORREUR A YEUMBEUL SUD: Le corps repêché dans le bassin était celui d’Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla
 
Nous avions évoqué, jeudi dernier, dans ces colonnes, la découverte du corps d’un individu non identifié d’une cinquantaine d’années, dans les eaux verdâtres du bassin sauvage de rétention, sis au quartier Basse/Cheikh Diène de Yeumbeul Sud. Mais, trois jours après le drame, le défunt a été identifié sous le nom d’Oumar Ngalla Mbengue, alias Papa Ngalla.
 
 
L’individu retrouvé mort, mercredi dernier, flottant dans les eaux sales du bassin sauvage de rétention au quartier Basse/Cheikh Diène de Yeumbeul Sud, a été finalement identifié. Il s’appelle Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla, né en 1972 à Pikine. Il vivait chez sa mère au quartier dont nous tairons le nom dans la commune de Diamaguène Sicap Mbao.
 
Papa Ngalla, un ancien militaire reconverti dans le comité de gardiennage «Dass Sécurité»
 
Après sa formation dans l’armée sénégalaise, Papa Ngalla, comme le surnomment affectueusement les voisins et amis, a dignement et loyalement servi la Grande Muette, qui a fini par libérer le brave soldat natif de Pikine Icotaf. Il a intégré le 2ème contingent en 1995 pour accomplir son service militaire, avant d’être affecté à la Direction centrale du matériel (Dcm). Il a ensuite quitté la Direction du matériel de l’armée, où il a fini sa mission avant de retourner à la vie civile. Mais voulant toujours être au service de la population, l’ancien militaire intègre alors un comité de gardiennage dénommé «Dass Sécurité», dont il est membre fondateur. Cette entité a été mise sur pied, il y a un peu plus d’un an, dans leur quartier, aux fins de freiner net la montée de la délinquance juvénile et combattre les phénomènes d’agressions physiques et vols qui avaient commencé à prendre des proportions inquiétantes dans la localité. Cette situation avait créé une véritable psychose chez la population locale, qui a souscrit à l’idée de l’implantation d’une structure anti-banditisme et y a adhéré massivement.
 
Il assurait souvent la délicate mission de patrouilleur et superviseur du comité de sécurité 
 
Le comité de gardiennage «Dass Sécurité» a par ailleurs la particularité de ne recruter que d’anciens soldats de l’armée. Ainsi, le défunt ancien Jambaar, Papa Ngalla, faisait partie de la cheville ouvrière dudit comité et prenait du plaisir à assurer la sécurité de ses voisins de quartier. Ainsi, il quittait chaque nuit chez lui, à 23 h, pour aller répondre volontiers à l’appel du rassemblement du comité de gardiennage, qui avait fini de lui confier la délicate mission d’effectuer des patrouilles incessantes dans le périmètre du quartier, histoire de veiller au bon fonctionnement du planning convenu pour la nuit de garde, mais il était chargé également de surveiller les éléments de faction ou consignés à des postes de garde stratégiques dans le dispositif.
 
Il combattait avec force la délinquance ; les gangsters l’accusaient d’être une taupe de la police  
 
Ainsi, dans sa croisade contre toutes les formes de délinquance dans leur quartier, témoignent des voisins, Papa Ngalla était devenu l’ennemi public N° 1 des agresseurs, des consommateurs de l’herbe illicite et des trafiquants de drogue de différents calibres. Néanmoins, l’ancien brave soldat continuait, à ses risques et périls, son noble combat «d’assainissement» de la localité infestée d’une floraison de niches de lâches malfaiteurs dont la tranche d’âge varie entre 15 et 35 ans. Sa rage et sa hargne à «nettoyer» vaille que vaille le secteur des repaires de délinquants lui avaient valu toutes sortes de diatribes et de médisances de la part des brigands. Qui avaient fini de le considérer comme un empêcheur d’agresser et de voler en toute impunité. Mieux, les malfrats voyaient en lui un sérieux ennemi à guillotiner, une taupe de la police et de la gendarmerie. D’autant que les forces de sécurité publique avaient réussi en un temps record à décapiter, démanteler et pilonner beaucoup de redoutables gangs de malfaiteurs dans le quartier.
 
Vieux Père NDIAYE    
 
 
 
LA THÈSE DU LÂCHE CRIME CRAPULEUX AU COUTEAU SE DESSINE
Papa Ngalla sauvagement exécuté, puis jeté dans le bassin par des gangsters
 
24 heures après l’identification du corps, sous le nom de l’ancien militaire Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla, découvert mercredi dernier dans les flots du bassin au quartier Basse/Cheikh Diène de Yeumbeul Sud (voir édition du jeudi), l’affaire de la découverte macabre commence à épouser les contours de la piste du règlement de comptes contre l’ex Jambaar de la Grande Muette par une meute de gangsters.
 
L’hypothèse du règlement de comptes ou plutôt du crime crapuleux avancée dans notre édition du jeudi dernier sur la découverte du corps, identifié plus tard sous le nom de l’ex soldat de l’armée sénégalaise, Oumar Ngalla Mbengue, dit Papa Ngalla, reste pour le moins plausible. Selon des indiscrétions, le défunt soldat aurait eu un contentieux dans leur quartier, la veille de son lâche assassinat, avec un groupe de malfaiteurs sanguinaires, qui avaient juré de lui faire la peau. En effet, d’après toujours nos interlocuteurs, le patrouilleur en chef du comité de gardiennage «Dass Sécurité» avait intercepté, la nuit du samedi dernier, le gang de brigands qui avaient perpétré un coup quelque part et voulaient traverser le quartier avec leur butin pour rallier leur lieu de retraite. Malgré le fait que l’agent de sécurité connaissait les malfaiteurs, renseignent nos informateurs, il avait refusé catégoriquement de les laisser passer.
 
Pape Ngalla, un démolisseur des réseaux de dealers et d’agresseurs ?
 
Une vive dispute éclate alors entre l’ancien militaire et les délinquants. Qui ont réussi à se tirer d’affaire dans un effort collectif, presque surhumain, devant le teigneux et très audacieux soldat Papa Ngalla. Après avoir emporté leur butin, soufflent nos informateurs, les agresseurs gardaient malgré tout une dent contre l’ancien militaire et promettaient de se venger de lui. C’était la nuit du samedi 16 juin dernier. Et les jours suivants (mercredi), le corps de l’ancien élément de la Direction du matériel (Dcm) de l’armée sénégalaise a été retrouvé à la surface des eaux verdâtres et envahies d’herbes hautes du bassin sauvage au quartier Basse/Cheikh Diène de Yeumbeul Sud. «Papa Ngalla était considéré comme un agent de renseignements de la police et de la gendarmerie par les malfaiteurs. Ces derniers voyaient en lui un démolisseur des réseaux de dealers et d’agresseurs dans le quartier. D’où la haine viscérale qu’ils lui vouaient», ont laissé entendre nos informateurs.        
 
Il a reçu plusieurs coups de couteau ; son visage méconnaissable à cause des blessures
 
A l’examen du corps de l’ex Jambaar conduit à l’hôpital Général de Grand-Yoff ex Cto pour les besoins d’une autopsie, renseignent des sources médicales, beaucoup de traces de blessures béantes ont été constatées sur son corps. «Il a reçu plusieurs coups de couteau sur différentes parties de son corps. Son visage était méconnaissable à cause des hématomes et des points de suture. Il a dû être sauvagement pris à partie par un groupe de gangsters armés. Qui l’auraient ensuite poignardé mortellement à plusieurs reprises, puis balancé dans les flots du bassin de rétention, histoire de brouiller les pistes et d’effacer toutes traces ou empreintes digitales par l’effet du séjour prolongé du corps dans les eaux sales»,
 
Indignation et colère dans son quartier; sa bravoure et son sens du respect reconnus de tous  
 
Le meurtre avec préméditation de l’ancien militaire Oumar Ngalla Mbengue continue de charrier une vague d’indignations, de révolte et de colère dans le quartier et ses environs. Des amis, des proches et des voisins affluent par vagues vers le domicile mortuaire de sa tendre maman pour venir aux nouvelles, présenter leurs condoléances et prier pour le repos de l’âme du disparu. Ils ont salué le sens de la bravoure et du respect du défunt envers tout le monde. «C’était un dur à cuire devant les malfaiteurs. Il était brave, teigneux, ferme et ne reculait jamais devant son antagoniste, fut-il armé ou plus costaud que lui, et prêt à lui faire la peau. C’était un Jambaar au sens noble du terme et infatigable serviteur de son quartier, qui est parti à jamais. Allah lui pardonne et l’accueille en Son paradis céleste. Amen !», ont soutenu en chœur les voisins et amis. 
 
V. P. NDIAYE

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