Ce fut un réveil brutal et douloureux, hier, vers 09h, pour les habitants du quartier Gazelle de Pikine Rue 10, suite au décès tragique de l’ouvrier Fousseyni Camara, 42 ans. Ce natif de la région de Bakel a péri, suite au brusque effondrement avec fracas de la dalle du 3ème étage en démolition du bâtiment N0 85, menaçant ruine et donnant sur la rue, sis à proximité de la mosquée Ndank-Ndank face aux cimetières.
Fousseyni Camara a trouvé la mort, hier, dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment en démolition à 3 étages au quartier Gazelle de Pikine Rue 10. L’ouvrier et ses sept collègues étaient chargés de raser tout le bâtiment lézardé, mais en commençant à démolir les dalles de la maison, dont seul le rez-de-chaussée était occupé. Les autres compartiments de la vétuste bâtisse étaient libérés et les ouvriers s’activaient depuis quelques jours sur les lieux, en vue de procéder aux travaux de démolition de tout le bâtiment en question.
8 ouvriers chargés de raser le bâtiment R+ 3 avec des moyens rudimentaires, la dalle du 3ème cède à leurs coups de boutoir
Hier, Camara, qui en est à son deuxième jour de travail, et ses collègues s’affairent autour du bâtiment et commencent à détruire les dalles par étages. Ils démolissent d’abord toutes les façades, redescendent aussitôt au 2ème et s’attaquent à carrément à la dalle du 3ème étage. Ils se mettent tous à l’œuvre et utilisent des moyens aussi dérisoires et rudimentaires qu’inadéquats pour venir à bout du bloc de béton. Mais, face aux coups de boutoir répétés, la dalle du 3ème cède brusquement et s’affale sur les ouvriers au 2ème. Ce fut alors le sauve-qui-peut. Les sept (7) démolisseurs se dégagent à temps, se projettent vite au dehors et parviennent à sauver leur peau. Mais, le nommé Camara, moins chanceux, se retrouve coincé sous les décombres. Il avait presque tout le corps pris en otage par les débris de la dalle.
Tout le corps de la victime coincé sous les décombres, excepté les pieds visibles et portant des bottes de travail
L’on pouvait juste voir un bout de sa tenue de travail de couleur bleue et ses pieds portant des chaussures. Les hommes du commissaire Sarr se rendent sur les lieux du sinistre, dégagent la foule de curieux et procèdent aux constatations des faits par des prises de vue. Mais, vu que le corps reste toujours coincé dans les décombres, ils alertent les sapeurs-pompiers, qui arrivent avec de gros moyens logistiques appropriés et parviennent à extraire le cadavre aux pieds ballants, perché du haut de la partie extérieure du bâtiment. Le capitaine Yatma Dièye, commandant de la 13ème compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, a confirmé le bilan provisoire d’un mort et déclare avoir été avisé du drame à 09h 57 à Pikine rue 10 face aux cimetières de la ville. «Nous sommes arrivés sur les lieux à 10h 08 mn. Il s’agissait de l’effondrement d’un local de 12 mètres carré et environ au 2ème étage d’un bâtiment R + 3 à usage d’habitation, occasionnant un bilan provisoire d’un corps sans vie sur les 8 engagés sur le site. Nous avons aussitôt demandé le soutien de la compagnie de sauvetage et déblaiement de la brigade nationale des sapeurs-pompiers pour nous permettre de stabiliser davantage l’ouvrage, afin de permettre à nos hommes de pouvoir s’engager. Il nous a fallu donc juste 30 minutes d’opération d’extraction pour réussir cette intervention avec succès», a laissé entendre hier le capitaine Dièye. Qui en appelle au respect strict des normes de sécurité, notamment, aux opérations de démolition de bâtiment.
Le capitaine Dièye déplore l’irrespect des normes, disculpe les démolisseurs amateurs et met en cause les entrepreneurs et chefs de chantier
Le soldat du feu rappelle quelques dispositions de sécurité en la matière et précise : «en matière de démolition, il s’agit plus de l’état d’avancement ou de délabrement du bâtiment. Mais, pour ce cas précis, il s’agissait plus d’une opération de démolition à des fins de réfection. A notre arrivée, il s’est trouvé que le 3ème étage était détruit et il restait le 2ème étage. C’était donc un local de 12 mètres carré environs. Il appartenait donc au chef de chantier de prendre contact avec un expert bâtiment pour avoir un bel aperçu de la situation ou de l’état de délabrement du bâtiment avant de s’engager avec les normes de sécurité nécessaires». Le soldat du feu a engagé la responsabilité des entrepreneurs et les chefs de chantier. «Il serait intéressant de mettre en cause les entrepreneurs et les chefs de chantier. Un ouvrier peut-être quelqu’un d’âgé de 18 ans. Ce n’est pas à lui de se prendre comme responsable et jouer sur sa sécurité. En matière de bâtiment, il y a donc un minimum de respect par rapport aux équipements de protection pour mener à bien cette mission», a soutenu le commandant de la 13ème compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Le corps à Aristide Le Dantec pour autopsie; le propriétaire du bâtiment et les responsables du chantier auditionnés
Le défunt était marié et père de trois enfants. Son corps se trouve à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour autopsie. Le propriétaire du bâtiment et l’entrepreneur ou le chef de chantier ont été auditionnés par la police. Une procédure de démolition de la bâtisse aurait été engagée auprès des autorités concernées.
Vieux Père NDIAYE
Fousseyni Camara a trouvé la mort, hier, dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment en démolition à 3 étages au quartier Gazelle de Pikine Rue 10. L’ouvrier et ses sept collègues étaient chargés de raser tout le bâtiment lézardé, mais en commençant à démolir les dalles de la maison, dont seul le rez-de-chaussée était occupé. Les autres compartiments de la vétuste bâtisse étaient libérés et les ouvriers s’activaient depuis quelques jours sur les lieux, en vue de procéder aux travaux de démolition de tout le bâtiment en question.
8 ouvriers chargés de raser le bâtiment R+ 3 avec des moyens rudimentaires, la dalle du 3ème cède à leurs coups de boutoir
Hier, Camara, qui en est à son deuxième jour de travail, et ses collègues s’affairent autour du bâtiment et commencent à détruire les dalles par étages. Ils démolissent d’abord toutes les façades, redescendent aussitôt au 2ème et s’attaquent à carrément à la dalle du 3ème étage. Ils se mettent tous à l’œuvre et utilisent des moyens aussi dérisoires et rudimentaires qu’inadéquats pour venir à bout du bloc de béton. Mais, face aux coups de boutoir répétés, la dalle du 3ème cède brusquement et s’affale sur les ouvriers au 2ème. Ce fut alors le sauve-qui-peut. Les sept (7) démolisseurs se dégagent à temps, se projettent vite au dehors et parviennent à sauver leur peau. Mais, le nommé Camara, moins chanceux, se retrouve coincé sous les décombres. Il avait presque tout le corps pris en otage par les débris de la dalle.
Tout le corps de la victime coincé sous les décombres, excepté les pieds visibles et portant des bottes de travail
L’on pouvait juste voir un bout de sa tenue de travail de couleur bleue et ses pieds portant des chaussures. Les hommes du commissaire Sarr se rendent sur les lieux du sinistre, dégagent la foule de curieux et procèdent aux constatations des faits par des prises de vue. Mais, vu que le corps reste toujours coincé dans les décombres, ils alertent les sapeurs-pompiers, qui arrivent avec de gros moyens logistiques appropriés et parviennent à extraire le cadavre aux pieds ballants, perché du haut de la partie extérieure du bâtiment. Le capitaine Yatma Dièye, commandant de la 13ème compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, a confirmé le bilan provisoire d’un mort et déclare avoir été avisé du drame à 09h 57 à Pikine rue 10 face aux cimetières de la ville. «Nous sommes arrivés sur les lieux à 10h 08 mn. Il s’agissait de l’effondrement d’un local de 12 mètres carré et environ au 2ème étage d’un bâtiment R + 3 à usage d’habitation, occasionnant un bilan provisoire d’un corps sans vie sur les 8 engagés sur le site. Nous avons aussitôt demandé le soutien de la compagnie de sauvetage et déblaiement de la brigade nationale des sapeurs-pompiers pour nous permettre de stabiliser davantage l’ouvrage, afin de permettre à nos hommes de pouvoir s’engager. Il nous a fallu donc juste 30 minutes d’opération d’extraction pour réussir cette intervention avec succès», a laissé entendre hier le capitaine Dièye. Qui en appelle au respect strict des normes de sécurité, notamment, aux opérations de démolition de bâtiment.
Le capitaine Dièye déplore l’irrespect des normes, disculpe les démolisseurs amateurs et met en cause les entrepreneurs et chefs de chantier
Le soldat du feu rappelle quelques dispositions de sécurité en la matière et précise : «en matière de démolition, il s’agit plus de l’état d’avancement ou de délabrement du bâtiment. Mais, pour ce cas précis, il s’agissait plus d’une opération de démolition à des fins de réfection. A notre arrivée, il s’est trouvé que le 3ème étage était détruit et il restait le 2ème étage. C’était donc un local de 12 mètres carré environs. Il appartenait donc au chef de chantier de prendre contact avec un expert bâtiment pour avoir un bel aperçu de la situation ou de l’état de délabrement du bâtiment avant de s’engager avec les normes de sécurité nécessaires». Le soldat du feu a engagé la responsabilité des entrepreneurs et les chefs de chantier. «Il serait intéressant de mettre en cause les entrepreneurs et les chefs de chantier. Un ouvrier peut-être quelqu’un d’âgé de 18 ans. Ce n’est pas à lui de se prendre comme responsable et jouer sur sa sécurité. En matière de bâtiment, il y a donc un minimum de respect par rapport aux équipements de protection pour mener à bien cette mission», a soutenu le commandant de la 13ème compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Le corps à Aristide Le Dantec pour autopsie; le propriétaire du bâtiment et les responsables du chantier auditionnés
Le défunt était marié et père de trois enfants. Son corps se trouve à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour autopsie. Le propriétaire du bâtiment et l’entrepreneur ou le chef de chantier ont été auditionnés par la police. Une procédure de démolition de la bâtisse aurait été engagée auprès des autorités concernées.
Vieux Père NDIAYE
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