L’affaire opposant les populations de Ndengler à la Sedima était au cœur de la rencontre du Conseil municipal de Ndiaganiao, hier. Le maire Gana Gningue et ses collaborateurs exigent tout bonnement la restitution des terres et comptent se battre aux côtés des administrés de la commune.
Les voix s’élèvent de plus en plus dans la commune de Ndiaganiao pour appuyer la lutte des villageois de Ndengler, qui réclament leurs terres à la Sedima. Hier, c’est le Conseil municipal qui est monté au front. «Le Conseil municipal s’est réuni pour discuter de l’affaire des terres de Ndengler et surtout pour adopter une position commune sur la question. On a décidé d’unir nos forces et de parler d’une seule voix et de tirer dans le même sens», a fait savoir d’emblée le maire. Et Gana Gningue d’ajouter que «le Conseil municipal est aux côtés des populations de Ndengler pour défendre leurs droits et leurs intérêts». Considérant que cette affaire n’a que trop duré, le Conseil municipal indique la voie à suivre pour la régler une bonne fois pour toutes. «Nous voulons nous tourner vers l’avenir. Depuis 2012, on parle de cette affaire. Nous demandons à Babacar Ngom de rendre leur terres aux populations de Ndengler», affirme le maire. Qui met aussi l’Etat devant ses responsabilités. Pour l’édile de Ndiaganiao, «l’Etat doit se saisir de cette affaire et arbitrer le litige, afin de mettre fin à ce différend». Aussi, par la voie de son maire, la commune de Ndiaganiao réclame la délimitation de manière définitive de sa frontière avec la commune de Sindia. Ce qui éviterait à l’avenir des conflits de la nature de celui opposant la Sedima aux populations de Ndengler.
Mbaye THIANDOUM
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