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FRACTURE AU SEIN DE LA CLASSE POLITIQUE SUR LA QUESTION DU PARRAINAGE: L’inévitable confrontation du 19 avril



FRACTURE AU SEIN DE LA CLASSE POLITIQUE SUR LA QUESTION DU PARRAINAGE: L’inévitable confrontation du 19 avril
 
La question du parrainage à la présidentielle de 2019 a éclipsé toutes les autres affaires, notamment judiciaires et économiques. Et plus approche le 19 avril, jour de la plénière pour adopter le projet de loi, plus la tension va crescendo. Pouvoir et opposition campent sur des positions figées, sans réelle concession. Et les tentatives de renouer les fils du dialogue ne semblent prospérer, tant le climat est délétère. La confrontation est-elle donc devenue inévitable ?
 
Le contentieux préélectoral s’étant dessiné assez tôt, le Sénégal pouvait espérer des solutions partagées d’ici à l’échéance, dans une dizaine de mois. La ligne de fracture s’avère très profonde pourtant, et les positions des uns aux antipodes de celles des autres. Mais c’est justement en ce moment-là que l’on reconnait la grandeur d’un peuple. Dans sa force à surmonter l’épreuve, à se regarder dans le miroir et à se dire, à soi, que l’heure est grave. Et c’est déjà le début de la solution que de reconnaître le problème. Aujourd’hui, la question du parrainage cristallise tout le contentieux antérieur, né de l’organisation chaotique des législatives de l’année dernière.
Et nul doute que, de sa solution, naitra forcément celle de toutes ces pesanteurs qui plombent l’atmosphère dans le landernau politique sénégalais. Le pays a traversé bien des eaux tumultueuses, dans sa longue marche vers la lumière de la démocratie et, à chaque fois, le peuple, faisant preuve d’une maturité exceptionnelle, a su tirer la classe politique hors du bourbier dans lequel celle-ci voulait l’entraîner. Aujourd’hui encore, nous voilà à la croisée des chemins. Le pouvoir du Président Macky Sall, dont l’unique objectif est d’obtenir un second mandat, ne semble reculer devant rien pour y parvenir.
Le pacte de confiance, qui devait prévaloir entre majorité et minorité, sur les questions électorales, est depuis longtemps à terre et n’a jamais pu prévaloir entre l’actuel chef de l’Etat et son opposition. Six bonnes années qu’aucune plage de convergence, aucune passerelle aussi ténue soit-elle, n’a rassemblé autour de l’essentiel les acteurs de la scène politique nationale. Le statut du chef de l’opposition, bien  que constitutionnalisé, n’est pas sorti des limbes. De même, lors des grandes occasions de la République, aucun opposant n’est invité, même pas pour la parade de la fête de l’indépendance.
 
Où sont les chefs religieux ?
 
Et comme dans un dialogue de sourds, c’est la presse qui se fait l’écho des diatribes et autres vitupérations que s’échangent à l’aveugle opposition et pouvoir. Et cela dure et perdure, sans qu’aucune autorité intermédiaire n’essaie vraiment de réduire la fracture. Les chefs religieux, dont on attend une action rédemptrice, parce que regroupant en pères de famille toutes les couches sociales et toutes les franges politiques, ont la plupart pris et définitivement parti pour le pouvoir. Le programme déroulé par Macky Sall de rénovation des cités religieuses est passé par là. Désormais, seule en piste, pour essayer de rabibocher le chef de l’Etat, sa majorité, d’une part et, d’autre part, l’opposition, désormais réunie autour d’un grand front, la société civile. Et même si elle se révèle comme partie prenante en tant qu’observateur et arbitre, la société sénégalaise n’a eu cesse de tirer la sonnette d’alarme, afin qu’un dialogue franc s’instaure entre les acteurs en vue de dégager un consensus fort sur les questions électorales. Malheureusement, elle n’a jusque-là pas été entendue.
 
Au bord du volcan
 
 
Juste qu’il faut espérer que les dernières démarches de Mamadou Mignane Diouf, du Forum social sénégalais (Fss), Abdou Mazid Ndiaye, du Gradec et des professeurs Malick Ndiaye et Babacar Guèye, ne soient pas vaines. Reçus par le chef de l’Etat, en présence du président de l’Assemblée nationale, ces médiateurs sont repartis avec un faible espoir, puisque Macky Sall dit ne pas reculer sur le principe, même s’il accepte de discuter des modalités du parrainage. En réaction, Mamadou Diop Decroix a déclaré que l’opposition ne discutera jamais avec le couteau sur la gorge, que le préalable à toute amorce de dialogue, c’est le retrait du projet de loi. Et avec les menaces à peines voilées de Idrissa Seck, ce week-end, au cas où ledit projet n’était pas retiré, disons que le pays marche au bord du volcan.
 
Mansour KANE


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