Epinéphrine

La montée du mercure dans le thermomètre, en cette moiteur pré-hivernale, coïncide bien avec cette poussée crescendo de l’épinéphrine ou adrénaline dans les corps des Sunugaaliens. Pourtant, rien, dans l’immédiat, ne doit susciter autant de passion et d’adversité éprouvée au sein du landernau politique. Les objets de dispute consacrés, tels le fichier, le processus électoral, sont pour le moment en stand-by, entre les mains d’experts en mission. N’empêche, nos politiques trouvent encore à se chamailler. Et après les rodomontades autour de la commémoration du 23 juin, entre M23 et M2D, c’est reparti deux jours plus tard pour des invectives et des diatribes à l’arène de l’hémicycle. Des modifications de lois en procédure d’urgence, suspectées par l’opposition parlementaire, se sont effectuées par la force d’une majorité qui écrase. Et les cris d’orfraie n’y ont rien changé. Sauf que, si les mots ont volé bas, c’est à bras raccourcis que deux députés ont débattu de l’ordre du jour. Heureusement que dans ce méli-mélo habituel, la benjamine de la législature a servi la leçon magistrale, rappelant à tous ces «honorables» leurs obligations vis-à-vis de leurs mandants. Toute honte bue !
Waa Ji