C’est le grand jour pour les trois candidats à la présidence de la Ligue de de Dakar de basket-ball. Après un mandat de quatre ans, Ibrahima Diagne, le président sortant, a pris la décision de se retirer de la tête de la Ligue de basket de Dakar. David Diadhiou de la Jeanne d’Arc de Dakar, Matar Ndiaye président de Sibac et Samba Guèye de l’Uso ont tous déclaré leurs candidatures pour la succession d’Ibrahima Diagne. L’élection aura lieu aujourd’hui à 10h au siège de la Ligue de Dakar de basket. Les candidats se présentent et dévoilent leurs programmes.
David Diadhiou : «Relancer le mini-basket, la formation dans toutes les composantes, politique infrastructurelle»
«J’ai été président de la Jeanne d’Arc de Dakar et aussi membre de cette Ligue de Dakar. Avec mon expérience en tant que membre de la Ligue de Dakar, depuis déjà plusieurs années, je suis bien placé pour succéder à Ibrahima Diagne avec qui j’ai collaboré pendant des années. J’ai été pendant quatre ans vice-président de la Ligue. J’ai un programme de continuité. On avait mis en place un programme d’abord avec le mini-basket. Nous voulons relancer le mini-basket qui était pratiquement mort. Il faut continuer le travail qui consiste à trouver premièrement des panneaux de mini-basket pour que nos jeunes de cette catégorie ne jouent plus avec les panneaux d’adultes. La deuxième chose, c’est la formation dans toutes les composantes. On commencera par les administratifs, parce que quand il s’agit de faire des rapports, ce sont eux qui seront à l’œuvre. Donc si ce n’est pas bien fait, la commission juridique aura du mal à statuer. Ce sont eux qui font les licences et toutes les tâches administratives pour la fédération. La formation des entraîneurs subira une continuité. On va partir d’animateur, initiateur, jusqu’au diplôme le plus élevé qui est un diplôme d’Etat. Toutefois, ce diplôme peut permettre au titulaire de s’exercer en dehors du basket s’il en juge la nécessité. La formation de nos athlètes aussi est importante pour nous. Ça permettra de freiner un peu l’émigration. S’ils sont bien formés et qu’ils ont les moyens d’évoluer au pays, ils n’auront pas besoin d’aller voir ailleurs. On doit tout faire pour maintenir nos athlètes, afin que ce qu’ils vont chercher en Espagne ou au Qatar ils le trouvent au Sénégal et n’iront plus là-bas. Pour les infrastructures, je ne dis pas que je vais faire des terrains, parce que je n’ai pas les moyens. Je vais essayer de trouver des partenaires pour la réfection des terrains, pour encourager les jeunes à pratiquer le sport. Dakar doit marcher, parce que c’est la locomotive, si Dakar marche, les autres régions vont suivre.»
Matar Ndiaye : «Repenser la formation, améliorer les infrastructures, management participatif, protection des clubs et l’innovation»
«Étant un professionnel dans le management du sport, du basket-ball, au niveau le plus achevé, je pense sans prétention aucune, devoir m’investir davantage dans les instances. En 2012, je me suis engagé avec le Sicap Basket-ball Club dont je suis l’actuel président. En 2020, je compte passer le cap de mon quartier et élargir mon scoop au niveau régional. Nous avons pour objectif premier de doter la Ligue de Dakar d’une Académie régionale de basketball qui regroupera les meilleurs U13, U15 et U17 garçons et filles de la Région de Dakar tout le long de l’année (weekends et vacances scolaires). Ces sélections régionales seront amenées à prendre part à des compétitions et camps de basketball au niveau national et international. Au-delà du jeune pratiquant, une bonne formation de tous les acteurs de l’écosystème est nécessaire. L’Académie régionale dispensera aussi de la formation continue pour les entraineurs, les arbitres et officiels de table, mais aussi les cadres administratifs des clubs de Dakar pour une amélioration de leurs performances et de leur gouvernance. La communauté des acteurs de la Ligue de Dakar devra être exposée autant que possible à des opportunités d’actualisation des méthodes de travail et des meilleures pratiques. Nous comptons sur de partenaires comme la Fsbb, Fiba, Nike, la NBA, l’Inseps et le ministère des Sports, pour venir enrichir de leurs moyens et expertise cet outil nécessaire au développement de la discipline. Mais mieux, nous comptons mettre en place un comité scientifique pour mener à bien le projet de formation, les curricula et la méthodologie. Des valeurs sûres telles que Pa Sow, Ousmane Pouye Faye, Abdourahmane Ndiaye, Moustapha Gaye, Cheikh Sarr, seront mobilisées particulièrement pour la formation en petites catégories, en spécialisation par poste et en formation des formateurs. L’amélioration des infrastructures de plus en plus vétustes et rares dans la Région de Dakar et sa banlieue reste une de nos priorités. Sans infrastructures aux normes, l’apprentissage et la pratique du jeu est de plus en plus difficile. La Ligue de Dakar, sans se substituer aux autorités compétentes, peut toutefois aider sur des aspects précis (traçage aux normes, éclairage, dotation de cerceaux et de panneaux). Ce n’est pas un pari impossible à tenir, si on sait où trouver les moyens de le réaliser. C’est un de nos avantages puisque, preuve à l’appui, nous l’avons déjà fait durant notre parcours professionnel, avec au moins une vingtaine de terrains à notre actif dont une dizaine dans la région de Dakar. Nous comptons soumettre, par un séminaire de rentrée de la nouvelle Ligue de Dakar, notre plan programme qui sera revisité et enrichi par l’ensemble des clubs de Dakar. Les clubs auront le loisir d’en discuter chaque point et si nécessaire, amender. Au sortir de ce rendez-vous, le programme ainsi adopté par tous pourra être déroulé avec le support et le soutien de chacun, selon sa compétence spécifique, et les meilleurs profils prendront le relais sur chaque secteur. Par innovation, nous n’entendons pas recréer, mais améliorer drastiquement ou ressusciter des initiatives bénéfiques pour l’ensemble des clubs de Dakar : Une Coupe régionale junior (catégorie négligée), un Système d’information, une base de données des acteurs. L’innovation la plus importante sera la mise en place d’un Fonds de solidarité pour le développement du basketball dans la Région de Dakar et aura pour objectif de doter les clubs d’une subvention matérielle annuelle en début de saison, selon leurs effectifs (nombres de licences. Afin que les clubs puissent mieux bénéficier des droits de transferts de leurs sociétaires et arrêter de souffrir du fléau du transfert non rémunéré, nous porterons la réforme des textes régissant le transfert au niveau local et international. Avec la professionnalisation qui frappe à nos portes, nous les clubs devront être préparés, à la nouvelle donne qui est le BAL (Basketball Africa League), nous essayerons de solliciter une subvention généralisée mais aussi tacherons de disposer des bonnes informations, à temps réel sur la démarche pour qu’il n’y ait pas de clubs laissés pour compte face à cette opportunité réelle pour tous les clubs. Si cette question n’est pas anticipée et bien prise en charge, un déséquilibre réel entre les clubs, selon leur niveau de trésorerie ou d’influence, s’installera inéluctablement.»
Samba Guèye : «Programme de formation, assurances pour les clubs, développement du mini-basket, Marketing pour la recherche de matériaux didactiques et lutte contre la violence dans les stades»
«Je suis membre du comité exécutif de l’Union sportif de Ouakam en charge du basket. Par ailleurs, j’ai été président de la commission Marketing de la Ligue de Dakar pendant deux ans. J’ai dirigé le département Marketing et communication de la Fédération sénégalaise de basket-ball pendant quatre années. Aujourd’hui, et depuis deux ans, je suis le président de la commission Marketing et sponsoring de la Fsbb et candidat à la présidence de la Ligue de Dakar. Je féliciter sincèrement le président Ibrahima Diagne pour son engagement pour le développement du basket de Dakar. Maintenant, avec mon équipe, nous viendrons avec une nouvelle touche. Nous voulons mettre en place des programmes de formation pour tous. Les administratifs des clubs recevront des formations adéquates de mise à niveau en rapport avec leur statuts. Les encadreurs et techniciens seront formés pour au moins le diplôme d’initiateur. Les arbitres aussi recevront couramment des formations de mise à niveau et de recyclage. Nous allons aussi travailler pour trouver des assurances pour les clubs, ce qui leur permettra d’être plus autonomes en cas d’accident, ce qui est non souhaitable mais vont avec les risques de pratiquer du sport. Mettre en place la convention des supporters pour lutter contre la violence dans les stades. Un aspect très important si bien que nous en faisons une priorité. Le mini-basket et la petite catégorie seront au cœur du projet, avec la mise en place d’un programme qui sera élaboré et suivi par la Direction technique régionale. Pour nous, la formation à la base est le moyen le plus conquérant de pouvoir doter nos équipes de jeunes pouvant rivaliser avec ceux des plus grands pays de basket. Ensemble, nous allons mettre en place une commission Marketing forte afin de trouver des moyens pour organiser une D2 forte et surtout trouver des matériaux didactiques pour la petite catégorie.»
David Diadhiou : «Relancer le mini-basket, la formation dans toutes les composantes, politique infrastructurelle»
«J’ai été président de la Jeanne d’Arc de Dakar et aussi membre de cette Ligue de Dakar. Avec mon expérience en tant que membre de la Ligue de Dakar, depuis déjà plusieurs années, je suis bien placé pour succéder à Ibrahima Diagne avec qui j’ai collaboré pendant des années. J’ai été pendant quatre ans vice-président de la Ligue. J’ai un programme de continuité. On avait mis en place un programme d’abord avec le mini-basket. Nous voulons relancer le mini-basket qui était pratiquement mort. Il faut continuer le travail qui consiste à trouver premièrement des panneaux de mini-basket pour que nos jeunes de cette catégorie ne jouent plus avec les panneaux d’adultes. La deuxième chose, c’est la formation dans toutes les composantes. On commencera par les administratifs, parce que quand il s’agit de faire des rapports, ce sont eux qui seront à l’œuvre. Donc si ce n’est pas bien fait, la commission juridique aura du mal à statuer. Ce sont eux qui font les licences et toutes les tâches administratives pour la fédération. La formation des entraîneurs subira une continuité. On va partir d’animateur, initiateur, jusqu’au diplôme le plus élevé qui est un diplôme d’Etat. Toutefois, ce diplôme peut permettre au titulaire de s’exercer en dehors du basket s’il en juge la nécessité. La formation de nos athlètes aussi est importante pour nous. Ça permettra de freiner un peu l’émigration. S’ils sont bien formés et qu’ils ont les moyens d’évoluer au pays, ils n’auront pas besoin d’aller voir ailleurs. On doit tout faire pour maintenir nos athlètes, afin que ce qu’ils vont chercher en Espagne ou au Qatar ils le trouvent au Sénégal et n’iront plus là-bas. Pour les infrastructures, je ne dis pas que je vais faire des terrains, parce que je n’ai pas les moyens. Je vais essayer de trouver des partenaires pour la réfection des terrains, pour encourager les jeunes à pratiquer le sport. Dakar doit marcher, parce que c’est la locomotive, si Dakar marche, les autres régions vont suivre.»
Matar Ndiaye : «Repenser la formation, améliorer les infrastructures, management participatif, protection des clubs et l’innovation»
«Étant un professionnel dans le management du sport, du basket-ball, au niveau le plus achevé, je pense sans prétention aucune, devoir m’investir davantage dans les instances. En 2012, je me suis engagé avec le Sicap Basket-ball Club dont je suis l’actuel président. En 2020, je compte passer le cap de mon quartier et élargir mon scoop au niveau régional. Nous avons pour objectif premier de doter la Ligue de Dakar d’une Académie régionale de basketball qui regroupera les meilleurs U13, U15 et U17 garçons et filles de la Région de Dakar tout le long de l’année (weekends et vacances scolaires). Ces sélections régionales seront amenées à prendre part à des compétitions et camps de basketball au niveau national et international. Au-delà du jeune pratiquant, une bonne formation de tous les acteurs de l’écosystème est nécessaire. L’Académie régionale dispensera aussi de la formation continue pour les entraineurs, les arbitres et officiels de table, mais aussi les cadres administratifs des clubs de Dakar pour une amélioration de leurs performances et de leur gouvernance. La communauté des acteurs de la Ligue de Dakar devra être exposée autant que possible à des opportunités d’actualisation des méthodes de travail et des meilleures pratiques. Nous comptons sur de partenaires comme la Fsbb, Fiba, Nike, la NBA, l’Inseps et le ministère des Sports, pour venir enrichir de leurs moyens et expertise cet outil nécessaire au développement de la discipline. Mais mieux, nous comptons mettre en place un comité scientifique pour mener à bien le projet de formation, les curricula et la méthodologie. Des valeurs sûres telles que Pa Sow, Ousmane Pouye Faye, Abdourahmane Ndiaye, Moustapha Gaye, Cheikh Sarr, seront mobilisées particulièrement pour la formation en petites catégories, en spécialisation par poste et en formation des formateurs. L’amélioration des infrastructures de plus en plus vétustes et rares dans la Région de Dakar et sa banlieue reste une de nos priorités. Sans infrastructures aux normes, l’apprentissage et la pratique du jeu est de plus en plus difficile. La Ligue de Dakar, sans se substituer aux autorités compétentes, peut toutefois aider sur des aspects précis (traçage aux normes, éclairage, dotation de cerceaux et de panneaux). Ce n’est pas un pari impossible à tenir, si on sait où trouver les moyens de le réaliser. C’est un de nos avantages puisque, preuve à l’appui, nous l’avons déjà fait durant notre parcours professionnel, avec au moins une vingtaine de terrains à notre actif dont une dizaine dans la région de Dakar. Nous comptons soumettre, par un séminaire de rentrée de la nouvelle Ligue de Dakar, notre plan programme qui sera revisité et enrichi par l’ensemble des clubs de Dakar. Les clubs auront le loisir d’en discuter chaque point et si nécessaire, amender. Au sortir de ce rendez-vous, le programme ainsi adopté par tous pourra être déroulé avec le support et le soutien de chacun, selon sa compétence spécifique, et les meilleurs profils prendront le relais sur chaque secteur. Par innovation, nous n’entendons pas recréer, mais améliorer drastiquement ou ressusciter des initiatives bénéfiques pour l’ensemble des clubs de Dakar : Une Coupe régionale junior (catégorie négligée), un Système d’information, une base de données des acteurs. L’innovation la plus importante sera la mise en place d’un Fonds de solidarité pour le développement du basketball dans la Région de Dakar et aura pour objectif de doter les clubs d’une subvention matérielle annuelle en début de saison, selon leurs effectifs (nombres de licences. Afin que les clubs puissent mieux bénéficier des droits de transferts de leurs sociétaires et arrêter de souffrir du fléau du transfert non rémunéré, nous porterons la réforme des textes régissant le transfert au niveau local et international. Avec la professionnalisation qui frappe à nos portes, nous les clubs devront être préparés, à la nouvelle donne qui est le BAL (Basketball Africa League), nous essayerons de solliciter une subvention généralisée mais aussi tacherons de disposer des bonnes informations, à temps réel sur la démarche pour qu’il n’y ait pas de clubs laissés pour compte face à cette opportunité réelle pour tous les clubs. Si cette question n’est pas anticipée et bien prise en charge, un déséquilibre réel entre les clubs, selon leur niveau de trésorerie ou d’influence, s’installera inéluctablement.»
Samba Guèye : «Programme de formation, assurances pour les clubs, développement du mini-basket, Marketing pour la recherche de matériaux didactiques et lutte contre la violence dans les stades»
«Je suis membre du comité exécutif de l’Union sportif de Ouakam en charge du basket. Par ailleurs, j’ai été président de la commission Marketing de la Ligue de Dakar pendant deux ans. J’ai dirigé le département Marketing et communication de la Fédération sénégalaise de basket-ball pendant quatre années. Aujourd’hui, et depuis deux ans, je suis le président de la commission Marketing et sponsoring de la Fsbb et candidat à la présidence de la Ligue de Dakar. Je féliciter sincèrement le président Ibrahima Diagne pour son engagement pour le développement du basket de Dakar. Maintenant, avec mon équipe, nous viendrons avec une nouvelle touche. Nous voulons mettre en place des programmes de formation pour tous. Les administratifs des clubs recevront des formations adéquates de mise à niveau en rapport avec leur statuts. Les encadreurs et techniciens seront formés pour au moins le diplôme d’initiateur. Les arbitres aussi recevront couramment des formations de mise à niveau et de recyclage. Nous allons aussi travailler pour trouver des assurances pour les clubs, ce qui leur permettra d’être plus autonomes en cas d’accident, ce qui est non souhaitable mais vont avec les risques de pratiquer du sport. Mettre en place la convention des supporters pour lutter contre la violence dans les stades. Un aspect très important si bien que nous en faisons une priorité. Le mini-basket et la petite catégorie seront au cœur du projet, avec la mise en place d’un programme qui sera élaboré et suivi par la Direction technique régionale. Pour nous, la formation à la base est le moyen le plus conquérant de pouvoir doter nos équipes de jeunes pouvant rivaliser avec ceux des plus grands pays de basket. Ensemble, nous allons mettre en place une commission Marketing forte afin de trouver des moyens pour organiser une D2 forte et surtout trouver des matériaux didactiques pour la petite catégorie.»
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