Droit

Ah ces Sunugaaliens ! Ils se croient plus intelligents que tous les autres. Tant et si bien qu’entre eux, c’est à qui trouvera le mot le plus dur pour écorcher son vis-à-vis, la formule la plus compliquée pour mener en bateau ses congénères. De l’extérieur, ils sont considérés comme des précurseurs dans l’évolution démocratique, puisqu’ils ont instauré la parité intégrale, le parrainage citoyen  et atteint le 3^e acte de la décentralisation, entre autres performances. Mais, rien ne sert d’avoir un beau tacot, il faut savoir le conduire. Et dans le cas d’espèce, comme pour le serpent qui se mord la queue, çagrince dans les différents rouages de l’Etat de droit sunugaalien. Un Premier ministre remis dans l’agencement institutionnel fait défaut pour contresigner la nomination de ministre. Le ministre de l’Intérieur brouille les cartes électorales et le Conseil constitutionnel fait preuve de sagesse pour démêler l’écheveau du renouvellement de l’Assemblée nationale quiboucle sa pire législature, quand la justice se clive en vieillots et jeunots. Pourtant, des assises nationales ont été organisées, une Cnri a livré son rapport. Mais l’Etat de droit a toujours mal.
Waa Ji