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DRAME A LA SICAP RUE 10: Abdou «bandit» poignarde mortellement Aristide Ogalary dit Koffi



DRAME A LA SICAP RUE 10: Abdou «bandit» poignarde mortellement Aristide Ogalary dit Koffi
 
 
 
Après-midi d’horreur à la Sicap rue 10. Un jeune du quartier décrit comme un bandit notoire a tué d’un coup de couteau le nommé Aristide Ogalary, habitant lui aussi de la localité. Le présumé meurtrier aurait menacé de mort la victime, samedi dernier. Une situation de banditisme et de meurtre sur fond de consommation et de trafic de drogue que dénoncent les populations, qui vivent avec la peur quotidienne des agressions, vols et autres. Même le maire de la localité s’y est mis, en réclamant des «sanctions exemplaires» contre les délinquants qui ont envahi le quartier et qui, une fois arrêtés, ne font qu’un court temps en prison, avant de ressortir et reprendre leurs activités délictuelles.
 
 
 
 
Horreur à la Sicap rue 10 ! Aristide Ogalary, plus connu sous le nom de Koffi, a été attaqué et poignardé à mort, hier, par un voisin de quartier, «Abdou bandit», décrit par les populations comme un agresseur et un délinquant notoire. Le meurtre a eu lieu aux environs de 15h, à l’entrée de la rue Niett X boulevard Dial Diop, à deux pâtés de maisons de la célèbre discothèque «Thiossane». Les jeunes, qui étaient dans la quincaillerie où s’était rendue la victime, affirment que cette dernière a reçu un seul coup de couteau dans la partie supérieur de la gorge, avant de tomber raide mort, presque instantanément. Après son forfait, le meurtrier a profité de la confusion et de la panique générale, pour prendre la clef des champs. Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital, pour les besoins de l’autopsie. Selon les proches de la victime, la victime et son bourreau avaient un contentieux depuis samedi. Ils se seraient disputés dans un bar où travaillait Koffi et Abdou l’aurait clairement menacé de mort. La police a aussitôt ouvert une enquête, et les deux jeunes qui étaient à la quincaillerie et témoins des faits ont été entendus.
 
 
Vive tension entre voisins, les proches de la victime prêts à appliquer la loi du talion
 
Chez les parents et proches de la victime, qui ont pris d’assaut les lieux du crime, la colère est grande et manifeste. «Il a dû prendre le gosse par surprise. Sinon il n’aurait pas pu le poignarder de la sorte. Koffi est plus fort que lui et il n’allait pas se laisser faire», déplore le grand-frère de la victime. Fulminant de colère, il ajoute que le présumé meurtrier serait «un homme mort» s’ils avaient mis la main sur lui. En effet, pour les parents de la victime, le meurtrier «est un bandit notoire qui a fait déjà plusieurs fois la prison» et pour certains d’entre eux, «la seule manière de le mettre hors d’état de nuire, c’est d’appliquer la loi du talion». Visiblement révoltés et voulant débusquer à tout prix le meurtrier présumé et en découdre lui ou ses acolytes, des membres de la famille de la victime ont dû être maitrisés et calmés par les voisins. «Ses parents sont décidés à ne pas laisser passer cette affaire. Et je crains des règlements de comptes, puisque toutes les parties habitent ici, non loin les uns des autres», explique un voisin.
 
 
Le Sos des populations des Sicap devenu un repaire de malfaiteurs
 
Les quartiers des Sicap rue 10 et Liberté 1 sont devenus depuis un bon moment un repaire de malfaiteurs de tout acabit. «Nous vivons avec la peur au ventre. C’est un groupe de délinquants qui a élu domicile dans le quartier. Ils volent et agressent les gens impunément. La police le sait, mais elle ne fait rien contre eux», note notre interlocuteur. Qui ajoute que le jardin public construit dans le quartier et qui se situe à une centaine de mètres de la scène du crime, est le lieu de rendez-vous des bandits et vendeurs de drogues de toutes sortes. «Ceux qui ont construit le jardin ici ne sont pas du quartier. Il n’a aucune utilité ici, parce que personne du quartier ne le fréquente et ne laisse ses enfants le fréquenter. Alors, c’est devenu un endroit pour les délinquants qui viennent de partout», dénoncent nos interlocuteurs.
Au même moment, une dame, Khady, victime elle-même du présumé meurtrier, de déverser sa colère. «Il va encore s’en sortir. On va l’emprisonner 10 ans ou 20 ans au maximum et ensuite le libérer. Ça ne sert à rien. Moi-même, il m’a agressée et menacée de mort. J’ai porté plainte contre lui. Il n’a fait que 6 mois en prison. Il est devenu un trafiquant de drogue notoire. Il faut qu’on nous débarrasse de ces criminels qui ont envahi notre quartier, sinon nous allons nous même prendre nos responsabilités», clame-t-elle.
 
Palla Samba, maire de Point E : «Le problème, c’est que quand ces jeunes sont arrêtés, ils font 3 mois en prison et ressortent…»
 
 
Le maire de la localité, venu aux nouvelles, abonde dans le même sens, en assimilant le meurtre de Koffi, «un jeune innocent», à une «catastrophe». Un acte d’autant plus grave que l’auteur est un habitant du quartier. «Le meurtrier habite le quartier ; il est connu de tous», souligne-t-il. Tout en dénonçant la consommation de drogue. «On ne peut pas laisser les jeunes continuer à prendre de la drogue jusqu’à tuer. On ne peut pas continuer comme ça», soutient Palla Samb. Qui appelle l’Etat à «prendre ses responsabilités, avec des sanctions exemplaires». En effet, fait-il remarquer, le problème majeur est que «quand ces jeunes délinquants sont arrêtés, ils font 3 mois, puis ressortent de prison», pour retomber dans les mêmes vices et pratiques délictuelles.
 
Mbaye THIANDOUM
 
 
COURTE CAVALE POUR ABDOU «BANDIT»
 
Le meurtrier finalement arrêté dans le quartier avec 24 cornets de yamba
 
 
La cavale de Abdou bandit ne sera finalement que de courte durée. Quelques heures seulement après son forfait et sa fuite, le présumé meurtrier de Koffi à la rue 10 a été arrêté en début de soirée hier par les éléments en tenue civile du commissariat du Point E où il a été conduit. Et il n’était pas du tout loin du lieu du crime. C’est dans le quartier même, que le quidam a été retrouvé par les limiers. Et il avait en sa possession, au moment de son arrestation, 24 cornets de chanvre indien. Au courant de la nouvelle de sa présence dans une maison, qui serait le domicile familiale d’un homme d’affaire et patron de presse, les populations ont envahi celle-ci, décidées à faire la peau au quidam. Heureusement que les limiers ont pu bien gérer la situation et le sortir des lieux sans dommages.
 
 
 

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