Voila un mois que le Covid-19 sévit au Sénégal. Pour marquer cette date, les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont, chacun dans son domaine, apporté quelques éclaircissements sur l’évolution de la maladie. Le directeur du Centre des opérations d'urgence sanitaire (Cous) a fait l’état des lieux avec une lecture chiffrée de la situation.
Les opérations se poursuivent dans la gestion de la pandémie du Covid-19. Le Sénégal, qui vient de boucler son premier mois sous l’emprise de cette maladie, a connu un seul décès, un malade évacué, 55 guéris, 138 sous traitement ; ce qui nous fait un total de 195 cas déclarés positifs depuis le début. Selon le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), le pourcentage actuellement des cas importés est de 40%, soit une diminution de 2%. Les cas contacts se situent eux aussi à 56%, soit une augmentation de 7%. Quant aux cas issus de la transmission communautaire, ils ont connu une hausse de 2% arrivant à 4%. Concernant une éventuelle pique épidémiologique, Dr Bousso pense que ce serait hasardeux d’avancer une date. Tout ce qu’il faut retenir, c’est que toutes les mesures prises, notamment la fermeture de l’aéroport international Blaise Diagne, prendront effet à partir de la semaine prochaine. A l’en croire, si tout se passe bien, nous ne devrions plus avoir de cas importés. «Les cas importés et les cas contacts constituent 96% des malades, donc, si on arrive à maitriser ces entrées et leurs cas secondaires, il ne nous restera que les 4% de cas issus de la transmission communautaire», déclare Dr Bousso.
Avant d’enchaîner : «ces 4% paraissent bas certes, mais ils seront très importants la semaine prochaine, parce que si on n’arrive pas à les maîtriser, nous pouvons connaitre une situation très difficile. A partir de la semaine prochaine, nous devrions avoir une meilleure visibilité de la courbe épidémiologique», précise Abdoulaye Bousso, qui invite encore une fois la population au respect des mesures de prévention, à l’esprit de responsabilité des Sénégalais pour qu’on arrive à cerner les 4% de cas communautaires qui peuvent être très déterminants pour la suite.
«Les 4% de cas communautaires paraissent bas, mais si on n’arrive pas à les maîtriser, nous risquons de connaitre une situation très difficile»
Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire assure qu'aucune donnée n’a évolué par rapport au nombre de régions touchées par le coronavirus et le nombre de sites de traitement. Et en termes de lits, Dr Bousso affirme que le ministère de la Santé a pu mobiliser au moins 500 lits pour pouvoir prendre en charge tous les malades. «Pour les réanimations, le service de Fann est fonctionnel avec déjà 10 lits en place. Et au niveau de chaque site de traitement, des services de réanimation sont en train d’être disposés. Et concernant les matériels de protection, tout le personnel au niveau des sites de traitement en dispose», déclare-t-il. Selon Dr Bousso, en plus de l’équipement acheté par l’Etat, le Sénégal a aussi reçu des dons principalement de la Chine, qui ont été acheminés vers les 14 régions. Des stocks d’équipement sont même disponibles à la Pharmacie nationale d’approvisionnement, d’après le Dr. Bousso.
Les patients âgés de 25 à 60 ans représentent 64% et les personnes de plus de 60 ans représentent 14%
Sur la question des tests, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire dira que ce n’est pas recommandé d’aller se faire tester et que présentement, les tests sont pour les personnes contacts qui présentent les signes. «Pour les laboratoires, nous avons l’institut Pasteur, l’Iressef qui s’occupe de la région de Thiès. Nous avons un laboratoire mobile à Touba et nous allons reproduire le même dispositif à Ziguinchor», révèle Dr Bousso. Sur l’âge des patients, ce dernier dira que 64% ont entre 25 et 60 ans et 14% ont plus de 60 ans. En effet, renseigne Abdoulaye Bousso, plus le patient est âgé, plus le risque est élevé et c’est ce qui s’est passé avec les cas graves. Il faut aussi noter que la majorité des personnes atteintes du Covid-19 au Sénégal sont des femmes avec un pourcentage de 56%.
«56% des personnes malades sont des femmes»
Depuis le début de la maladie au Sénégal, nous avons eu 2888 contacts et 1037 sont sortis du circuit, soit 1851 personnes qui sont en train d’être suivis et certains sont même confinés dans des hôtels. Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire de magnifier la coordination des actions qui, selon lui, a permis d’avoir cette gestion de l’épidémie dans notre pays.
Ndèye Khady D. FALL
Les opérations se poursuivent dans la gestion de la pandémie du Covid-19. Le Sénégal, qui vient de boucler son premier mois sous l’emprise de cette maladie, a connu un seul décès, un malade évacué, 55 guéris, 138 sous traitement ; ce qui nous fait un total de 195 cas déclarés positifs depuis le début. Selon le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), le pourcentage actuellement des cas importés est de 40%, soit une diminution de 2%. Les cas contacts se situent eux aussi à 56%, soit une augmentation de 7%. Quant aux cas issus de la transmission communautaire, ils ont connu une hausse de 2% arrivant à 4%. Concernant une éventuelle pique épidémiologique, Dr Bousso pense que ce serait hasardeux d’avancer une date. Tout ce qu’il faut retenir, c’est que toutes les mesures prises, notamment la fermeture de l’aéroport international Blaise Diagne, prendront effet à partir de la semaine prochaine. A l’en croire, si tout se passe bien, nous ne devrions plus avoir de cas importés. «Les cas importés et les cas contacts constituent 96% des malades, donc, si on arrive à maitriser ces entrées et leurs cas secondaires, il ne nous restera que les 4% de cas issus de la transmission communautaire», déclare Dr Bousso.
Avant d’enchaîner : «ces 4% paraissent bas certes, mais ils seront très importants la semaine prochaine, parce que si on n’arrive pas à les maîtriser, nous pouvons connaitre une situation très difficile. A partir de la semaine prochaine, nous devrions avoir une meilleure visibilité de la courbe épidémiologique», précise Abdoulaye Bousso, qui invite encore une fois la population au respect des mesures de prévention, à l’esprit de responsabilité des Sénégalais pour qu’on arrive à cerner les 4% de cas communautaires qui peuvent être très déterminants pour la suite.
«Les 4% de cas communautaires paraissent bas, mais si on n’arrive pas à les maîtriser, nous risquons de connaitre une situation très difficile»
Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire assure qu'aucune donnée n’a évolué par rapport au nombre de régions touchées par le coronavirus et le nombre de sites de traitement. Et en termes de lits, Dr Bousso affirme que le ministère de la Santé a pu mobiliser au moins 500 lits pour pouvoir prendre en charge tous les malades. «Pour les réanimations, le service de Fann est fonctionnel avec déjà 10 lits en place. Et au niveau de chaque site de traitement, des services de réanimation sont en train d’être disposés. Et concernant les matériels de protection, tout le personnel au niveau des sites de traitement en dispose», déclare-t-il. Selon Dr Bousso, en plus de l’équipement acheté par l’Etat, le Sénégal a aussi reçu des dons principalement de la Chine, qui ont été acheminés vers les 14 régions. Des stocks d’équipement sont même disponibles à la Pharmacie nationale d’approvisionnement, d’après le Dr. Bousso.
Les patients âgés de 25 à 60 ans représentent 64% et les personnes de plus de 60 ans représentent 14%
Sur la question des tests, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire dira que ce n’est pas recommandé d’aller se faire tester et que présentement, les tests sont pour les personnes contacts qui présentent les signes. «Pour les laboratoires, nous avons l’institut Pasteur, l’Iressef qui s’occupe de la région de Thiès. Nous avons un laboratoire mobile à Touba et nous allons reproduire le même dispositif à Ziguinchor», révèle Dr Bousso. Sur l’âge des patients, ce dernier dira que 64% ont entre 25 et 60 ans et 14% ont plus de 60 ans. En effet, renseigne Abdoulaye Bousso, plus le patient est âgé, plus le risque est élevé et c’est ce qui s’est passé avec les cas graves. Il faut aussi noter que la majorité des personnes atteintes du Covid-19 au Sénégal sont des femmes avec un pourcentage de 56%.
«56% des personnes malades sont des femmes»
Depuis le début de la maladie au Sénégal, nous avons eu 2888 contacts et 1037 sont sortis du circuit, soit 1851 personnes qui sont en train d’être suivis et certains sont même confinés dans des hôtels. Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire de magnifier la coordination des actions qui, selon lui, a permis d’avoir cette gestion de l’épidémie dans notre pays.
Ndèye Khady D. FALL
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