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DOUBLE TRAGÉDIE FAMILIALE A THIAROYE BIAFRA: Arfang Cissé et son fils de 5 ans retrouvés morts



DOUBLE TRAGÉDIE FAMILIALE A THIAROYE BIAFRA: Arfang Cissé et son fils de 5 ans retrouvés morts
 
C’est dans une chambre servant de débarras, nichée sur la terrasse de la maison familiale type R+1 en chantier, sise au quartier Biafra de Thiaroye Hamdalaye 3 de la banlieue dakaroise, que le corps sans vie du mécanicien moto Arfang Cissé, né en 1990, et celui de son fils aîné Malick Cissé, 5 ans, ont été retrouvés, hier, vers 14h.  Les membres de la famille et les voisins ont été alertés par les effluves pestilentiels des cadavres en état de putréfaction.   
 
Thiaroye Biafra de Hamdalaye 3 a vécu, hier, vers 14h30, une découverte macabre de deux corps sans vie d’une même famille, dans une chambre. Ce double drame a plongé dans l’émoi les habitants du quartier en question, qui avaient toutes les peines du monde à se rendre à l’évidence. Ils piquaient des cris d’hystérie et de crises de delirium-tremens, à la vue du cadavre du papa Arfang Cissé  et de celui de son fils aîné Malick Cissé, qui étaient entièrement recouverts d’une toile de couleur bleue, puis acheminés sur une civière par les éléments de la Division de police technique et scientifique de la Direction de la police judiciaire.
 
Le papa et son fils aîné étaient portés disparus depuis dimanche dernier
 
Rien ne pouvait présager un sort aussi tragique que poignant pour Arfang et son enfant Malick. Même lorsque ceux-ci ont été perdus de vue depuis dimanche dernier. Et quand les membres de la famille ont constaté ce jour-là leur disparition mystérieuse dans la maison, soufflent des voisins, ils ne sont pas préoccupés outre mesure et ont continué à vaquer tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Croyant sans doute que Cissé et son rejeton étaient quelque part dans le quartier. Toutefois, les jours passent et Arfang et son fils tardent à faire leur réapparition. Cette situation perdure et inquiète les membres de la famille, qui se posent mille et une questions sur leur destination. Ils lancent l’alerte, câblent d’autres proches, leur mettent la puce à l’oreille et engagent des recherches. Sans retrouver pour autant les traces des deux portés disparus. Les parents deviennent très inquiets, redoutent le pire et annoncent la nouvelle sous forme de déclarations de disparition à la brigade de gendarmerie de Thiaroye. Les pandores instruisent l’affaire, effectuent les auditions sur procès-verbal  et entrent en action.
 
La famille et le voisinage alertés par les effluves des cadavres en état de putréfaction
 
Alors que les recherches se poursuivent, rapporte Mouhamed Sall, oncle maternel du papa, il apprend par téléphone auprès de quelqu’un de la découverte d’un corps sans vie sur la terrasse de la maison de sa frangine. Il vérifie le tuyau auprès de son beau-frère, quitte chez lui à Ngor et arrive sur les lieux. Il alerte le chef du poste de police de Sicap Mbao, qui active les éléments du service d’hygiène de la localité. Qui se rendent d’urgence sur les lieux qu’ils désinfectent. Informé, le commissaire de Thiaroye, Khadidiatou Sall, exploite l’information et lâche ses hommes. Ils débarquent sur les lieux, fouillent la maison et peinent à localiser la provenance exacte des émanations pestilentielles. Mais, en bons flics fouineurs, ils poussent les opérations de fouille systématique, montent sur la terrasse de la concession en réfection et tombent sur une chambre servant de débarras. Un lieu fermé à clé par l’entrepreneur maçon, qui y a stocké ses matériaux, notamment, des carreaux. Ils s’approchent davantage de la chambre, remarquent une forte présence de l’odeur et peinent à ouvrir la porte. Ils passent par-derrière, jettent un coup d’œil via la fenêtre en verre et aperçoivent le corps d’Arfang et celui de son fils. Ils alertent les éléments de la police technique et scientifique de la Direction de la police judiciaire et cassent devant eux la fenêtre vitrée de la chambre-débarras.
Les flics-chasseurs d’empreintes, de traces et d’indices se mettent à l’œuvre et glanent le maximum de renseignements sur les lieux du double drame. Les limiers de Thiaroye dégagent la foule de curieux, délimitent auparavant le périmètre de la scène et veillent au bon fonctionnement des opérations. Qui ont pris fin aux environs de 19h. Les sapeurs-pompiers, qui ont amené du matériel adéquat, enlèvent les deux corps, les recouvrent d’une toile de couleur bleue et les acheminent sur une civière à bord d’une ambulance pour les besoins d’une autopsie au centre hospitalier réquisitionné pour la cause.
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
DU SANG A GOGO, DES BLESSURES ET DES LAMES DE RASOIR
La police soupçonne la thèse du meurtre suivi de suicide
 
A la lisière des premiers éléments de l’enquête préliminaire de la police sur l’affaire du double drame familial à Biafra Thiaroye Hamdalaye 3, rapportent des voisins, l’on est fondé à croire qu’il s’agit plutôt d’un cas de meurtre suivi de suicide. En effet, lors de la fouille de la chambre-débarras, soufflent nos interlocuteurs, beaucoup de sang et des lames de rasoir ont été découverts sur les lieux. De graves blessures ouvertes ont été également constatées sur les cadavres du papa et de son enfant. Précisément au niveau de leurs poignets et de leurs coudes respectifs.
 
Il aurait coupé les veines du poignet et du coude de son fils et le tue par étouffement, puis se donne la mort en sectionnant lui aussi ses veines 
 
Après avoir fait les constatations sur les corps, la thèse du meurtre suivi de suicide semble la plus plausible. Le papa se serait retiré tranquillement avec son enfant de 5 ans dans la chambre-débarras avant de commettre son forfait. Il aurait coupé les veines du poignet et du coude de son fils aîné avant de précipiter sa mort par étouffement. Après son ignominie, il serait servi des mêmes lames de rasoir pour se tailler lui aussi les veines. Il mourra ensuite par forte hémorragie dans la pièce. Il est dépeint par le voisinage comme un drogué. Il est divorcé et père de deux enfants. Mais, après concertations avec la famille de son épouse, il était convenu que celle-ci devait rejoindre le domicile conjugal avant les prochaines fêtes de Tabaski. La mère d’Arfang est présentement en Italie. La maison en question lui appartient. Les auditions des proches et voisins démarrent aujourd’hui au niveau des enquêteurs de la police de Thiaroye.
 
Alpha Oumar Diallo, 65 ans, pique un malaise dans la rue et meurt
 
Alors que les voisins de la famille du quartier Biafra de Thiaroye Hamdalaye 3 étaient dans l’émoi, suite au décès dramatique d’Arfang et de son fils aîné Malick, un autre drame est survenu aux environs de 15h30 à hauteur du centre Jacques de Thiaroye à proximité du commissariat de police de l’arrondissement. Alpha Oumar Diallo, 65 ans, a piqué un malaise dans la rue et a rendu l’âme sur le coup, avant l’arrivée des secours. Son corps a été évacué à la morgue de l’hôpital de Grand-Yoff pour les besoins d’une autopsie. Ses parents sont tenus de se présenter à la police pour les formalités d’usage.
V. P. NDIAYE   
 
 

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