Génération Foot a un nouvel entraîneur ! Il s’agit de Demba Mbaye, l’ancien coach de Niary-Tally. Il va remplacer le technicien français Olivier Perrin. L’annonce a été faite, hier mercredi, en conférence de presse. Il sera sous la supervision d’Abdoulaye Sarr, Directeur technique et Emmanuel Beauchet, Manager général de Génération Foot. Entretien !
Les Echos : vous êtes le nouvel entraineur de Génération Foot, est-ce que vous mesurez le défi qui vous attend ?
Demba Mbaye : Le défi sera le même que les années précédentes, à savoir asseoir une qualité de jeu ; parce que je pense qu’on a tout misé sur le développement de ce projet et sur une certaine philosophie. Et aujourd’hui, ça me gêne, le terme de nouveau coach, parce que j’étais déjà coach au sein de la structure, mais j’intervenais dans un domaine différent. C’est quelque chose qui a été préparé de façon très intelligente par la direction du club et par le manager général. J’ai intégré la première année pour m’imprégner de la philosophie du travail qu’on met en œuvre au quotidien. Mais, aujourd’hui, suite au constat de ce qu’Olivier Perrin a pu faire, c’était quand même assez compliqué d’être manager général et en même temps coach, il avait décidé de ne plus être entraineur de l’équipe la saison prochaine. Donc, j’arrive tout naturellement à la tête des équipes élites, puisque, comme l’a dit le manager, quand on parle d’équipes élites, on ne parle pas uniquement de l’équipe professionnelle, mais aussi des jeunes qu’on prépare pour que, dans un ou trois ans, ils puissent grandir et intégrer l’équipe pro.
Génération Foot est restée constante ces dernières années, serez-vous en mesure de garder le cap ?
Rester dans la continuité et toujours proposer une très bonne qualité de jeu sont les challenges qui m’attendent avec ce club. Et si on parvient à le faire, les résultats suivront. Par contre, ce qu’il faut éviter, c’est de mettre les résultats en avant. Il faut d’abord s’interroger sur le type de football qu’on veut produire, le travailler, le mettre en œuvre et rester sur notre projet de jeu. Maintenant, si on arrive à bien le faire, automatiquement, nous aurons des résultats. Aujourd’hui, en termes d’objectifs proprement dits, on sait qu’on a envie de vivre une saison en Ligue 1 sans se soucier des problèmes de relégation. En fonction du groupe qu’on aura proposé, l’idée est de bien débuter le championnat. Ensuite, à mi-parcours, en fonction de ce qu’on aura fait, de voir encore mieux. Mais l’un de nos objectifs majeurs est de présenter un groupe qui produit un football positif, qui donne plaisir aux gens. C’est vraiment un des objectifs intermédiaires qui me semble très important et qui, à mon avis, déterminera beaucoup de choses pour la suite.
Après NGB pourquoi avez-vous opté pour GF ?
Génération Foot est un projet humain et social, en dehors de l’aspect sportif. C’est un club qui m’a frappé d’entrée par son professionnalisme, son organisation, la qualité des éducateurs et de la direction. Ce que j’ai envie de dire, c’est qu’on a en face de nous des dirigeants qui ont une vraie vision et la volonté d’améliorer les conditions de vie du club chaque année. On est vraiment face à des gens qui ont la volonté de faire évoluer ce projet et de faire réussir les gens qui y sont (joueurs, personnels administratifs, entre autres). Ce centre essaie de former le maximum de personnes et c’est extrêmement important pour la vie du club. Avec le recul, ma situation a été très bien gérée. Quand j’ai rejoint ce club, j’ai travaillé avec les jeunes, j’étais assez proche de la direction et du staff. Ce n’est pas une révolution, mais on est dans une évolution tout à fait logique des choses. C’est une passation et ça se fait en toute intelligence et confiance. Le club aura toujours la même philosophie, les mêmes objectifs et la même organisation. Il n’y aura pas grand-chose qui va changer.
N’avez-vous pas la pression de diriger GF qui a était au top côté performance ?
J’ai très rarement la pression. Quand on fait ce métier avec la pression, on ne vivra pas très longtemps. J’ai appris à relativiser tout ça. Après, c’est vrai que c’est un challenge très intéressant. Par contre, on s’apercevra que c’est une équipe qui a gagné de nombreux trophées et qui reste dans la continuité. Donc, bien évidemment, ce qu’on attend de moi, c’est de s’inscrire dans cette tradition. On est dans un effectif qui est en construction, avec beaucoup de jeunes qui vont intégrer pour la première année l’élite professionnelle, donc on va tout simplement se concentrer sur le travail et sur la qualité de jeu, là, on sera en mesure de s’inscrire dans la tradition du club, à savoir essayer de remporter un trophée majeur la saison prochaine. Mais tout cela viendra en second plan. Notre objectif principalement est de construire un effectif, faire progresser nos jeunes, bien jouer et être le plus proche possible des places d’honneur et si possible gagner des trophées, parce que c’est une évidence.
En quittant NGB à la fin de la saison 2016-2017, vous aviez parlé d’«échec», à quoi faisiez-vous allusion ?
Il y avait échec parce qu’on avait un objectif majeur qui était de se qualifier pour la phase de poule de la Coupe Caf. Après, la vraie question est de savoir si on s’était donné les moyens pour l’atteindre et je vais garder mon avis pour moi-même. En tout cas, échec sur un objectif bien précis, oui. Mais je pense que le club avait réussi à évoluer. Il y avait beaucoup de choses positives qui étaient sorties de ce compagnonnage, aussi bien du côté de Niary-Tally que du mien. Pour moi, ça a été une première expérience importante avec le football sénégalais. Je suis un peu imprégné de la culture européenne et quand il y a un objectif assigné qui n’a pas été atteint, effectivement, les choses doivent changer, du moins évoluer. C’est plus facile de faire partir un entraineur que de changer toute une équipe. Donc moi, en tant que responsable technique de cette équipe, à l’époque, j’ai estimé que j’avais travaillé honnêtement et sérieusement, puis je n’avais pas atteint l’objectif. La qualité du travail ne dépend pas du temps qu’on passe dans un club. Ce qui est le plus important, pour moi, c’est cette relation intense et très intéressante avec l’environnement de NGB. J’ai vécu des moments très intéressants avec eux et on a eu certaines réussites sur le plan sportif. On a aussi cet échec qui était pour moi un échec majeur. J’en ai tiré des conséquences et j’ai accepté ma part de responsabilité qui a conduit à mon départ et c’est comme ça qu’on fera évoluer le sport de haut niveau. Quand il y a échec, les gens doivent prendre leurs responsabilités sans état d’âme et moi je l’ai fait.
Les Echos : vous êtes le nouvel entraineur de Génération Foot, est-ce que vous mesurez le défi qui vous attend ?
Demba Mbaye : Le défi sera le même que les années précédentes, à savoir asseoir une qualité de jeu ; parce que je pense qu’on a tout misé sur le développement de ce projet et sur une certaine philosophie. Et aujourd’hui, ça me gêne, le terme de nouveau coach, parce que j’étais déjà coach au sein de la structure, mais j’intervenais dans un domaine différent. C’est quelque chose qui a été préparé de façon très intelligente par la direction du club et par le manager général. J’ai intégré la première année pour m’imprégner de la philosophie du travail qu’on met en œuvre au quotidien. Mais, aujourd’hui, suite au constat de ce qu’Olivier Perrin a pu faire, c’était quand même assez compliqué d’être manager général et en même temps coach, il avait décidé de ne plus être entraineur de l’équipe la saison prochaine. Donc, j’arrive tout naturellement à la tête des équipes élites, puisque, comme l’a dit le manager, quand on parle d’équipes élites, on ne parle pas uniquement de l’équipe professionnelle, mais aussi des jeunes qu’on prépare pour que, dans un ou trois ans, ils puissent grandir et intégrer l’équipe pro.
Génération Foot est restée constante ces dernières années, serez-vous en mesure de garder le cap ?
Rester dans la continuité et toujours proposer une très bonne qualité de jeu sont les challenges qui m’attendent avec ce club. Et si on parvient à le faire, les résultats suivront. Par contre, ce qu’il faut éviter, c’est de mettre les résultats en avant. Il faut d’abord s’interroger sur le type de football qu’on veut produire, le travailler, le mettre en œuvre et rester sur notre projet de jeu. Maintenant, si on arrive à bien le faire, automatiquement, nous aurons des résultats. Aujourd’hui, en termes d’objectifs proprement dits, on sait qu’on a envie de vivre une saison en Ligue 1 sans se soucier des problèmes de relégation. En fonction du groupe qu’on aura proposé, l’idée est de bien débuter le championnat. Ensuite, à mi-parcours, en fonction de ce qu’on aura fait, de voir encore mieux. Mais l’un de nos objectifs majeurs est de présenter un groupe qui produit un football positif, qui donne plaisir aux gens. C’est vraiment un des objectifs intermédiaires qui me semble très important et qui, à mon avis, déterminera beaucoup de choses pour la suite.
Après NGB pourquoi avez-vous opté pour GF ?
Génération Foot est un projet humain et social, en dehors de l’aspect sportif. C’est un club qui m’a frappé d’entrée par son professionnalisme, son organisation, la qualité des éducateurs et de la direction. Ce que j’ai envie de dire, c’est qu’on a en face de nous des dirigeants qui ont une vraie vision et la volonté d’améliorer les conditions de vie du club chaque année. On est vraiment face à des gens qui ont la volonté de faire évoluer ce projet et de faire réussir les gens qui y sont (joueurs, personnels administratifs, entre autres). Ce centre essaie de former le maximum de personnes et c’est extrêmement important pour la vie du club. Avec le recul, ma situation a été très bien gérée. Quand j’ai rejoint ce club, j’ai travaillé avec les jeunes, j’étais assez proche de la direction et du staff. Ce n’est pas une révolution, mais on est dans une évolution tout à fait logique des choses. C’est une passation et ça se fait en toute intelligence et confiance. Le club aura toujours la même philosophie, les mêmes objectifs et la même organisation. Il n’y aura pas grand-chose qui va changer.
N’avez-vous pas la pression de diriger GF qui a était au top côté performance ?
J’ai très rarement la pression. Quand on fait ce métier avec la pression, on ne vivra pas très longtemps. J’ai appris à relativiser tout ça. Après, c’est vrai que c’est un challenge très intéressant. Par contre, on s’apercevra que c’est une équipe qui a gagné de nombreux trophées et qui reste dans la continuité. Donc, bien évidemment, ce qu’on attend de moi, c’est de s’inscrire dans cette tradition. On est dans un effectif qui est en construction, avec beaucoup de jeunes qui vont intégrer pour la première année l’élite professionnelle, donc on va tout simplement se concentrer sur le travail et sur la qualité de jeu, là, on sera en mesure de s’inscrire dans la tradition du club, à savoir essayer de remporter un trophée majeur la saison prochaine. Mais tout cela viendra en second plan. Notre objectif principalement est de construire un effectif, faire progresser nos jeunes, bien jouer et être le plus proche possible des places d’honneur et si possible gagner des trophées, parce que c’est une évidence.
En quittant NGB à la fin de la saison 2016-2017, vous aviez parlé d’«échec», à quoi faisiez-vous allusion ?
Il y avait échec parce qu’on avait un objectif majeur qui était de se qualifier pour la phase de poule de la Coupe Caf. Après, la vraie question est de savoir si on s’était donné les moyens pour l’atteindre et je vais garder mon avis pour moi-même. En tout cas, échec sur un objectif bien précis, oui. Mais je pense que le club avait réussi à évoluer. Il y avait beaucoup de choses positives qui étaient sorties de ce compagnonnage, aussi bien du côté de Niary-Tally que du mien. Pour moi, ça a été une première expérience importante avec le football sénégalais. Je suis un peu imprégné de la culture européenne et quand il y a un objectif assigné qui n’a pas été atteint, effectivement, les choses doivent changer, du moins évoluer. C’est plus facile de faire partir un entraineur que de changer toute une équipe. Donc moi, en tant que responsable technique de cette équipe, à l’époque, j’ai estimé que j’avais travaillé honnêtement et sérieusement, puis je n’avais pas atteint l’objectif. La qualité du travail ne dépend pas du temps qu’on passe dans un club. Ce qui est le plus important, pour moi, c’est cette relation intense et très intéressante avec l’environnement de NGB. J’ai vécu des moments très intéressants avec eux et on a eu certaines réussites sur le plan sportif. On a aussi cet échec qui était pour moi un échec majeur. J’en ai tiré des conséquences et j’ai accepté ma part de responsabilité qui a conduit à mon départ et c’est comme ça qu’on fera évoluer le sport de haut niveau. Quand il y a échec, les gens doivent prendre leurs responsabilités sans état d’âme et moi je l’ai fait.
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