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DÉCOUVERTE DU CORPS D’AHMAD SEYDI, 3 ANS, DANS UN SAC A MALIKA PLAGE: Les deux joggeurs identifiés détaillent le film de l’ignominie dans la bande des filaos



DÉCOUVERTE DU CORPS D’AHMAD SEYDI, 3 ANS, DANS UN SAC A MALIKA PLAGE: Les deux joggeurs identifiés détaillent le film de l’ignominie dans la bande des filaos
 
L’affaire de l’enfant Ahmad Seydi, 3 ans et demi, (voir édition d’hier) continue de faire jaser les populations du quartier Darou Salam 6 de Yeumbeul Nord et des habitants de Malika Plage. Mais, au détour du traditionnel exercice de questions-réponses avec la police de Malika, les deux joggers identifiés sous le nom de Khalifa Aboubacar Mbaye et Mouhamadou Sy ont expliqué avec force détails la découverte macabre.
 
Le voile a été levé par les deux principaux témoins, des joggers, sur les circonstances cruelles de la découverte du corps sans vie d’Ahmad Seydi, âgé de 3 ans et demi, dans un sac de riz dans la bande des filaos, située en bordure de mer. En effet, vendredi dernier, Khalifa Aboubacar Mbaye, enseignant domicilié à Malika Terminus, explique qu’il sacrifiait à son traditionnel jogging sur la berge de la mer de Malika et se livrait à des séances de marche à reculons sur une dune de sable, où les cochers viennent très souvent s’adonner à des extractions de sable de mer transporté à bord de leurs charrettes. Tout à coup, il aperçoit un sac en plastique transparent et dont le contenu renvoie à un corps humain. Il prend peur et débarrasse vite le plancher. Mais, après réflexion, il s’arme de son courage, rebrousse chemin et s’avance à pas de tortue pour regarder de plus près ledit sac. Il s’approche du sieur Mouhamadou Sy, qui se trouve sur le rivage, et lui met la puce à l’oreille. Ainsi, tous les deux ravalent leur frousse, vérifient le contenu du sac et découvrent le corps sans vie de l’enfant. Stupéfaits, ils se rendent toutes affaires cessantes au commissariat de l’arrondissement de Malika pour alerter les limiers. 
Le sac en plastique transparent dont le contenu renvoyait au corps d’un être humain  
 
Auditionné à son tour, Mouhamadou Sy confirme les faits, indique avoir précédé l’enseignant Mbaye sur la plage pour une séance de jogging, mais il précise n’avoir pas remarqué la présence du gros sachet en plastique, qui contenait le corps sans vie du petit garçon. «Je confirme sur toute la ligne ce que l’enseignant Mbaye a déclaré lors de sa déposition sur procès-verbal (Pv). Toutefois, je précise qu’avant son arrivée sur la dune de sable, je n’avais pas fait attention à la présence du colis macabre sur les lieux. C’est lui qui m’a d’ailleurs informé de la tragédie.
 
Le père de l’enfant déclare avoir été alerté par son épouse alors qu’il se trouvait à Keur Massar
 
De son côté, le papa de l’enfant, Demba Seydi, Imam, indique avoir été informé de la disparition de son fils, ce jeudi 28 février, vers 14h, au moment où il se trouvait à Keur Massar. «J’ai rappliqué dare-dare. Nous avons engagé des recherches partout dans le quartier avec des voisins jusque tard dans la nuit. Nous avons repris les investigations le lendemain (vendredi). En vain. Vers 18h, la police nous a appelés au commissariat. Sur place, nous avons été invités à identifier le corps sans vie d’un garçon, qui s’est révélé être mon fils», indique le père.
 
La mère retrace les derniers instants de vie de son enfant; l’enquête de voisinage se poursuit
 
Interrogée, la maman Dieynaba Baldé, enseignante au préscolaire, est revenue sur les derniers de vie de son bout de chou Ahmad Seydi. «Ce jeudi-là, vers 13h30, alors que je me reposais dans ma chambre, Ahmad, qui jouait avec les enfants dans la rue, est venu en pleurs dans ma chambre et se plaint de sa grande-sœur, qui l’aurait tapé. Je l’ai calmé et il est reparti pour aller rejoindre ses camarades de jeu au dehors. Quand le repas est servi plus tard et ne l’ayant pas vu, j’ai demandé à ses frères d’aller l’appeler. Quelques minutes après, ils reviennent me dire qu’ils n’ont pas vu l’ombre d’Ahmad dans la rue. J’ai avisé son papa et ensemble nous avons entrepris des recherches», a dit la mère du défunt, entre deux sanglots. Elle ajoute que sa famille n’a pas de contentieux avec un quelconque voisin du quartier qui leur vouerait une haine viscérale, au point de faire du mal à leur progéniture. La police continue de mener son enquête de voisinage.
Vieux Père NDIAYE      
 
 
  
 
 
AFFAIRE AHMAD SEYDI A MALKA PLAGE
Un boutiquier du quartier suspecté et activement recherché
 
La police de Malika tient désormais son suspect numéro 1 dans l’affaire dite Ahmad Seydi. Il s’agit d’un boutiquier du quartier, qui est présentement en cavale depuis qu’il a senti l’épée de Damoclès des limiers planer au-dessus de sa tête. 
 
L’étau des limiers du commissariat de police de l’arrondissement sur l’affaire Ahmad Seydi se resserre autour d’un boutiquier du quartier (dont nous tairons l’identité) de Darou Salam 6 de la commune de Yeumbeul Nord. D’après nos sources, le boutiquier en question est suspecté d’être l’auteur de la boucherie sur le petit garçon. Il aurait profité de la quiétude à pareille heure (13h 30) dans la rue pour appâter le pauvre marmot et le tuer net par strangulation.
 
Comment est-ce que l’enquête de la police a conduit à la piste du boutiquier du coin
Juste après la découverte du corps du mouflet dans le sac, rapportent nos sources, le boutiquier a bizarrement baissé rideau et a subitement disparu dans la nature sans laisser de traces. Il a en effet fermé boutique depuis ce jour-là, avant de réapparaitre mais sans reprendre ses activités commerciales. Les voisins trouvent une telle attitude troublante et suspectent le bonhomme. Ils vendent alors la mèche aux limiers. Convoqué au commissariat, le boutiquier réfute en bloc les soupçons et clame son innocence. Il développe cependant une attitude de panique et de manque de sérénité au cours de son face-à-face avec les enquêteurs, qui le considèrent désormais comme le suspect numéro 1 dans l’affaire et le placent dans leur viseur.
 
Le suspect en fuite aurait craqué et se serait confié à un proche, qui a vendu la mèche à la police
 
De retour chez lui, signale-t-on, le boutiquier perd davantage son flegme, continue de s’agiter et finit par se confier à un de ses proches en ces termes «c’est moi qui ai tué le petit garçon». Coup de tonnerre dans un ciel serein ! Le proche se retourne, regarde bien le bonhomme et l’interpelle. Celui-ci se répète et confirme. Le parent se retire en douce, court au commissariat et informe le chef de service. Qui convoque à nouveau hier le boutiquier pour le coffrer. Mais, le gus, flairant le coup, prend entre-temps ses cliques et ses claques et disparaît dans la nature.
VPN
 

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