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DANS UN FLOU TOTAL POUR L’UTILISATION DE L’ARENE NATIONALE: Les promoteurs de lutte menacent de boycotter la saison



 
A peine la brouille entre le Collectif des lutteurs et le Cng résolue, le ministre des Sports devra faire face aux promoteurs de lutte. En conférence de presse, hier, l’Association des promoteurs de lutte, très en colère, a dénoncé le flou qui entoure le cahier de charges pour l’arène nationale, l’insécurité et la fermeture annoncée d’Iba Mar Diop. Intransigeants, ils réclament des garanties, sinon ils vont boycotter la saison.
 
 
 
 
Flou total
 
Le feu couve toujours dans l’arène sénégalaise. Après la crise avec le Collectif des lutteurs, Matar Bâ devra faire avec celle née de la grogne des promoteurs. L’Association des promoteurs de lutte, dirigée par Pape Abdou Fall, a rencontré hier la presse, dans un restaurant de la place, pour faire part de leurs préoccupations concernant l’organisation des combats à l’arène nationale. Sans faire dans la langue de bois, ces bailleurs très en colère ont tapé du poing sur la table. «Lors de l’installation du bureau du Cng, j’ai posé la question à l’autorité, sur la manière dont nous allons exploiter l’arène nationale. Jusqu’à présent, nous sommes dans un flou total. Il n’y a pas encore un cahier de charges, avec des points précis pour permettre aux promoteurs ou le bailleur de bien investir leur argent», a pesté d’emblée le président des promoteurs. 
 
«On n’achètera pas de licence tant qu’on ne saura pas où organiser»
 
Soulignant qu’ils ne cherchent à ternir l’image de qui que ce soit, les bailleurs de la lutte, composés hier de Kandji, Diaks, Fallou Ndiaye ou encore Jamaïcain et Alioune Guèye, ont menacé de croiser les bras pour cette saison, s’ils ne reçoivent pas de garantie pour tenir des combats à l’arène nationale. «On nous demande d’acheter des licences, mais, pour l’instant, nous disons non. Nous n’allons pas le faire, parce qu’on ne sait pas où organiser les combats de lutte. Nous réclamons le minimum de garantie pour savoir à quoi s’en tenir», indique Pape Abdou Fall, qui invite le ministre des Sports à mettre le cahier de charges à leur disposition pour passer aux choses sérieuses. «Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. La logique voudrait que l’autorité rencontre les promoteurs avec un cahier de charges bien défini afin que toutes les parties soient édifiées. Dans toute chose, il y a des mesures d’accompagnements», martèle Pape Abdou Fall, qui précise : «on ne défie pas l’autorité, on n’est pas un ennemi du Cng non plus, mais il faut quand même qu’on soit éclairé sur l’organisation des combats. Ce sont les gens qui sont assis autour de la table qui tiennent l’argent. S’ils ne mettent pas un sou, il n’y aura pas de combat». 
 
«On ne défie pas l’autorité, on n’est pas un ennemi du Cng, mais nous voulons des garanties ou la réouverture d’Iba Mar»
 
Les promoteurs, intransigeants sur la question, menacent même de boycotter la saison en cours. «Comme nous sommes dans un flou total, nous allons croiser les bras jusqu'à ce qu’on soit édifié sur les tenants et les aboutissants de cette affaire», fulmine le promoteur Kandji. A défaut de l’arène nationale, les promoteurs réclament l’ouverture du stade Iba Mar Diop à la lutte. «Il n’est pas dit que nous n’irons pas à l’arène nationale, mais nous voulons qu’on nous laisse organiser à Iba Mar Diop, le temps de nous préparer à organiser à l’arène nationale», indique Pape Abdou Fall. «L’affaire est simple, il faudra se munir de garantie intellectuelle pour réussir. En tant que bailleur, notre garantie intellectuelle, c’est quoi ? Les textes clairs afin qu’on puisse investir notre argent. Qu’on nous sorte le cahier de charges, le temps file. C’est tout ce qu’on demande», dit-il.
 
A la question de savoir si le fait que des promoteurs ont déjà acheté une licence et certains comme Gaston Mbengue et la structure Albourakh-Events, qui s’apprêtent à le faire, n’est pas un handicap dans cette bataille, Kandji répond par la négative. «Chacun est libre de faire comme bon lui semble. Cela ne nous posera pas problème si quelqu’un a déjà acheté une licence ou s’apprête à le faire. Ce que nous disons n’engage que l’association», clame Kandji.
 
Mansour SAMB


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