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Considérant les conditions de détention à rebeuss rigoureuses: Ibrahima Diallo tente de tromper le tribunal avec un extrait de naissance de mineur afin d'être incarcéré à Fort B



Considérant les conditions de détention à rebeuss rigoureuses: Ibrahima Diallo tente de tromper le tribunal avec un extrait de naissance de mineur afin d'être incarcéré à Fort B
 
Dans ces vaines tentatives de se tirer des mailles de la justice, Ibrahima Diallo s'est accroché à ses dénégations pour convaincre le tribunal qu'il n'est en rien mêlé à cette affaire de viol perpétré sur la mineure de 12 ans Marie-Pierre Mendy. Cependant, n'ayant pas réussi à entraîner sur son terrain de contestations le procureur de la barre des flagrants délits de Dakar, où il a comparu hier, celui-ci a demandé qu'il soit condamné à 10 ans de prison ferme pour viol, pédophilie et détournement de mineure. Délibéré le 4 mai prochain. 
 
 
Avec la loi criminalisant le viol, Ibrahima Diallo, 22 ans, risque de passer une bonne partie de sa vie en prison. Pour échapper, il lui fallait des arguments béton pour convaincre le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar, où il comparaissait hier lundi pour détournement de mineure de 12 ans, viol et pédophilie, après 4 mois de détention préventive. Mais, vu les réponses évasives accompagnées de perpétuelles tergiversations qu'il a servies à l'audience, il n'est pas parvenu à convaincre le représentant du procureur de la République, qui a sollicité qu'il soit condamné à 10 ans de prison ferme. Déjà, au lendemain de son inculpation, en décembre 2019, Ibrahima Diallo, sachant que les carottes étaient cuites, a tenté de tromper la religion du tribunal, en se prévalant de la qualité de mineur. En effet, armé d'une mauvaise foi manifeste, il avait versé au dossier un extrait de naissance fait par un tribunal guinéen et qui attestait qu'il était né en 2004, alors qu'en réalité, il est âgé de 22 ans. En procédant ainsi, il croyait qu'il allait être jugé devant le tribunal des mineurs et s'en sortir avec une peine plus douce. Hélas, la juridiction des mineurs du Tribunal de Grande instance de Dakar s'est rendu compte que ledit document a été établi 2 jours après la commission des faits de viol au préjudice de la mineure, Marie-Pierre Mendy. Ainsi, tous ses espoirs de se faire juger là-bas ont été vains. 
Aussi, il faisait face à son destin hier. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 16 décembre 2019, à Grand-Yoff. Caroline, grand-mère de la fillette de 12 ans et qui s’active comme vendeuse de cacahuètes, avait demandé à cette dernière d'aller lui chercher du jus pour les besoins de son commerce. Mais, la dame a constaté que sa petite-fille accusait du retard à chaque fois qu'elle revenait à la maison après sa commission. Ce constat fait, sa grand-mère l'a sommée de fournir des explications. Réticente au début, Marie-Pierre Mendy finira par confier avoir subi les assauts sexuels d'Ibrahima Diallo. Elle conduit alors la fille dans une structure sanitaire, le certificat médical établi par l'homme de l'art a conclu à des déchirures hyménales anciennes. 
 
 
Ibrahima Diallo dément : «Tout ceci est un complot monté contre moi»
 
 
Mis aux arrêts, Ibrahima Diallo, depuis l'enquête de police jusqu'à la barre du tribunal, a campé sur sa position de dénégations systématiques. Âgé de 22 ans, il conteste tout et brandit la thèse d'une cabale montée contre lui. «Je n'ai aucun lien avec elle. Sauf le fait que sa grand-mère tient un étal à côté de mon lieu de travail. A part ça, je ne la connais pas et j'ignore son prénom. Je ne l'ai pas violée. Tout ceci est un complot monté contre moi, parce que j'ai des ennemis dans le quartier du fait que mon travail marche bien. Mon lieu de travail grouille de monde dont beaucoup de jeunes filles. Mes ennemis sont même allés jusqu'à dire que je suis un "Peulh Fouta" venu de la Guinée et qui se fait beaucoup d'argent sur le dos des Sénégalais», s'est-il défendu. A la question de savoir s'il avait envoyé ses proches auprès de la grand-mère de la victime afin d'obtenir un désistement de sa part, il rétorque : «je n'ai envoyé personne chez cette dame. Je voulais qu'elle me pardonne parce c'est à cause d'elle que j'ai maille à partir avec la justice en ce moment. Et je voulais quitter les liens de la détention afin de vaquer à mon boulot», précise-t-il. 
 
 
«je voulais qu'on m'emprisonne à Fort B et non à Rebeuss où les conditions de détention sont rigoureuses»
 
 
 
Invité à se justifier sur l'acte de naissance qu'il avait produit et qui attestait qu'il était mineur, Ibrahima Diallo de marteler : «je l'ai établi parce que j'ai souvent des maux de ventre. Aussi, je voulais qu'on m'emprisonne à Fort B et non à Rebeuss où les conditions de détention sont rigoureuses», a indiqué le prévenu. 
 
 
Marie-Pierre Mendy, présumée victime : «Il m’a violée à plusieurs reprises. J'avais peur de le dénoncer parce que je le craignais»
 
 
Appelée à la barre, la présumée victime Marie-Pierre Mendy a maintenu ses accusations contre Ibrahima Diallo lorsque le juge lui a posé la question. «A chaque fois, il m'interceptait en cours de route en me demandant de le suivre dans sa chambre, sinon il allait me tuer. Une fois dans sa chambre, il m'a déshabillée avant de me projeter sur le lit. Il a enlevé son pantalon et entretenu des rapports sexuels avec moi. Il l'a fait à plusieurs reprises. J'avais peur de le dénoncer parce que je le craignais. Le premier rapport sexuel était douloureux. J'avais crié et personne n'est venu à mon secours», a narré la gamine de 12 ans. 
 
 
 
Caroline, grand-mère de la victime : «Ils m'ont proposé de l'argent pour étouffer cette affaire»
 
 
 
Entendu à titre de simples renseignements, la grand-mère de la gamine, la dame Caroline, s'est désolée de l'attitude d'Ibrahima Diallo qu'il considérait comme son propre fils. «Quand il est venu dans le quartier, je le considérais comme mon fils. Je prenais tout le temps sa défense. Il a envoyé ses proches chez moi 3 fois pour que je lui pardonne lorsqu'il a été mis aux arrêts. Ils m'ont proposé de l'argent  pour étouffer cette affaire. Et même cette dame assise en faisait partie (ndlr : elle désigne du doigt une femme)», a-t-elle révélé. 
La dame qu’elle a citée de s’écrier pour démentir : «on n’a jamais parlé d'argent et il n'était pas question de payer Caroline pour étouffer cette affaire. On a proposé de payer le test de prélèvement qui a été effectué sur la mineure et rien d'autre. Elle avait même pris la décision de se désister de sa plainte», a-t-elle déclaré. 
 
 
 
La victime réclame… 10 millions à titre de dommages et intérêts
 
 
L'avocat de la victime, convaincu de la culpabilité du prévenu, a réclamé 10 millions à titre de dommages et intérêts. Le procureur qui s'est offusqué de la mauvaise foi d'Ibrahima Diallo a sollicité qu'il soit condamné à 10 ans de prison ferme. La défense assurée par Me Aboubacry Barro a demandé la clémence du tribunal pour le compte de son client s'il trouve qu'il est coupable. Délibéré le 4 mai prochain.
 
 
 
Fatou D. DIONE

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