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COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES SUR SA COEPOUSE: La «charcuteuse» Salimata Diaw se dédouane



COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES SUR SA COEPOUSE: La «charcuteuse» Salimata Diaw se dédouane
 
 
Hier, devant le juge des flagrants délits de Pikine, le glaive du procureur est tombé sur la tête de la «charcuteuse» Salimata Diaw, à l’encontre de qui il a sollicité 5 ans de prison ferme et une amende de 200.000 F. Lors de son interrogatoire d’audience, celle qui avait donné des coups de coupe-coupe à sa coépouse Oumou Diop, a évoqué une maladie pour justifier son acte. Pis, elle accuse son époux de mauvais et révèle avoir avorté des œuvres de ce dernier. La victime Oumou Diop a réclamé 5 millions de dommages. L’affaire est mise en délibéré pour le 18 décembre prochain. 
 
 
 
 
 
Finalement, la «charcuteuse» Salimata Diaw a été jugée, hier, devant la barre des flagrants délits de Pikine, pour coups et blessures volontaires ayant entrainé une incapacité temporaire de travail de 60 jours. Jalouse, elle avait donné des coups de coupe-coupe à sa coépouse Oumou Diop, le 30 octobre dernier. La beauté de la victime en a pris un sacré coup, amochée qu’elle a été par la violence de coups. En effet, il a résulté des débats que Oumou Diop, qui fréquentait régulièrement le domicile de Salimata Diaw, entretenait en douce une relation amoureuse avec le mari de celle-ci. La prévenue, qui a eu écho de cette idylle, a décidé de lui faire sa fête, en lui assenant des coups de coupe-coupe. Hier, elle est revenue sur le mobile de son expédition punitive, soutenant mordicus que Oumou Diop la menaçait en permanence. 
 
Salimata Diaw simule une maladie, évoque l’alcoolisme de son époux, les mauvais traitements infligés par ce dernier et l’avortement qu’elle aurait subi 
 
«Je reconnais que c’est moi qui lui ai asséné des coups coupe-coupe. J’ai pris cette arme au hasard dans la cuisine. Par contre, je ne peux pas dire avec certitude le nombre de coups que je lui ai infligés», explique-t-elle. La mise en cause, qui avait soutenu à l’enquête vouloir ôter la vie de son protagoniste, a fait un revirement à 180 degrés. Elle a confié n’avoir jamais tenu de sa vie de tels propos. Et pour se dédouaner de son acte ignoble, lorsque le juge lui a demandé si elle avait ses esprits, elle soutient qu’elle n’était pas consciente lors de la commission des faits, parce qu’elle était malade. Malgré ces allégations, elle n’a pas pu édifier le tribunal sur la nature de sa maladie. Poursuivant sa narration des faits, la «charcuteuse» accuse la victime d’entretenir une idylle avec son mari sous son nez. «Elle venait dans notre domicile pour vendre sa marchandise et je la considérais comme ma propre soeur. Par la suite, elle a eu une relation amoureuse avec mon époux. La preuve, j'ai vu des messages d'amour qu'ils s'envoyaient. Lorsque j'ai demandé à mon mari s'ils étaient en couple, il me l'a confirmé. De plus, ils se voyaient autre part et lorsque je demande à mon époux, il me sort des excuses bidon, en me parlant d'embouteillages. Ils avaient aussi des rancards les week-ends, lorsque mon mari ne travaillait pas les samedis», explique-t-elle.
Un des assesseurs, excédé par les explications, la rabroue : «ton mari n'a pas signé la monogamie et il a le droit d'avoir 4 femmes. Il fallait porter plainte si ces menaces sont avérées. Tu as voulu la liquider avant qu'elle ne regagne la maison conjugale», peste-elle. Par ailleurs, Salimata Diaw a parlé du calvaire dans son ménage du fait de son mari Adama Sy. «Mon mariage avec lui a duré 2 ans. Je faisais les corvées ménagères toute seule. Mon mari étant un adepte de l’alcool, il me tabassait chaque fois qu’il était sous l’empire de cette boisson. Lorsque je suis tombée enceinte, les médecins m’avaient conseillé le repos, en vain. Un jour, il m’a battue jusqu'à ce que j’avorte», révèle-t-elle.
 
 
Oumou Diop : «elle m’a interceptée le mardi dans la rue en me charcutant le dos, la main et le bras, avant que je ne titube et ne m’évanouisse»
 
La victime Oumou Diop était habillée en grand-boubou de couleur jaune assorti d’une jupe avec un foulard à la tête pour masquer les séquelles laissées sur son corps par les coups de coupe-coupe. Interrogée, elle raconte. «Ladite maison que je fréquente est celle des mes grands-parents. Et mon mari n’est autre que mon oncle. Notre relation amoureuse n’a pas duré beaucoup de temps. Ellem'a clairement dit qu'elle allait me tuer, parce que je ne devais pas être sa coépouse. Alors que je devais rallier la maison conjugale le jeudi, elle m’a interceptée le mardi dans la rue en me charcutant le dos, la main et le bras, avant que je ne titube et ne m’évanouisse. Elle m’accuse d’avoir gâché sa vie conjugale et c'est pour cela qu'elle m'en voulait jusqu'à vouloir me tuer», martèle la plaignante qui a avoué n’avoir jamais vu son mari consommer de l’alcool, comme l’a prétendu sa coépouse. 
 
 
Il vous appartient, vous juges, de garantir la faisabilité de la polygamie au Sénégal. Parce que la religion autorise l'homme à avoir 4 épouses
 
 
 
Prenant la parole, l’avocat de la partie civile, Me Bocar Arfang Ndao, appelle le tribunal à agir pour rétablir l’ordre dans les ménages. «C’est la société toute entière qui est dans l'émoi. Et c'est  la société entière qui devait se constituer partie civile. Le public est à l'écoute de votre juridiction. On aurait pu la poursuivre pour tentative  de meurtre parce qu'il y a eu une organisation matérielle pour lui donner des coups de machette. Cette violence se pose dans un cadre familial. Et déjà un homme a perdu la vie à  cause de la polygamie. Il vous appartient, vous juges, de garantir la faisabilité de la polygamie au Sénégal. Parce que la religion autorise l'homme à avoir 4 épouses. Cette violence est en train d'être une règle et si elle persiste elle va créer le déséquilibre», lâche Me Ndao, qui réclame 5 millions de dommages. 
Pour le procureur, Salimata Diaw, qui ne s’est pas amendée, a fait preuve de lâcheté. Le parquetier a requis 5 ans de prison ferme et une amende 200.000 F contre l’inculpée qui, selon lui, ne devrait pas bénéficier de circonstances atténuantes. 
 
 
Me Ndèye Fatou Touré met tout sur le dos de la presse
 
 
Du côté de la défense, Me Ndèye Fatou Touré a tout mis sur le dos de la presse. «Cette affaire a fait un boom dans la presse où elle a été relatée. Il y a une médiatisation qui n'est pas objective. Quelle que soit la gravité des choses, vous ne pouvez pas ignorer la cascade de violences qu'a  subies Salimata dans son ménage. Nous estimons qu'elle a vécu dans un environnement psycho-social qui l’a poussée à agir ainsi. Vous ne jugez pas sur la base de médiatisation, ni d'émotion,  mais de contexte. L'enquête n'a pas été bien menée, parce qu'elle  a subi des violences verbales de la part de la victime, qui faisait la cour à son mari de manière arrogante et de la part de sa belle-mère. Je vous demande d'en tenir compte dans le secret de votre délibéré. Je sollicite une application raisonnable et raisonnée de la loi», affirme Me Touré, qui souhaite la minoration des intérêts civils. Le délibéré sera rendu le 18 décembre 2018.
 
Fatou D. DIONE 
 
 
 

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