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CHAMBRE CRIMINELLE DE THIES: les assassins de Babacar Diop courent toujours, «Niaw» acquitté



CHAMBRE CRIMINELLE DE THIES: les assassins de Babacar Diop courent toujours, «Niaw» acquitté
 
Le meurtre de Babacar Diop, retrouvé baignant dans son sang devant un bar, le 8 mars 2001, a valu à Samba Ba dit «Niaw» d’être jugé devant la Chambre criminelle. Il a été acquitté. Les assassins de l’homme domicilié au quartier Trésor Escale de Thiès courent toujours.
 
 
C’est le 8 mars 2001, aux environs de quatre heures du matin, qu’Emmanuel Ndione informait les éléments du commissariat central de la présence d’un individu allongé devant la porte de son bar, baignant dans une mare de sang et qui semblait mortellement blessé. Après un déplacement sur les lieux, les enquêteurs découvrent le corps sans vie d’un inconnu, allongé dans une flaque de sang frais et présentant une blessure latérale d’au moins 20cm de long, lacérant l’oreille gauche et une partie de la joue, une autre blessure très profonde tranchant complètement la nuque d’où s’échappaient encore des gouttes de sang ; l’avant-bras gauche était aussi tailladée et une importante partie de la chair a été arrachée mais non encore détachée du corps.
La fouille de la victime permit de découvrir un récépissé de déclaration de perte de carte d’identité établi au nom de Babacar Diop né le 6 juillet 1976 à Thiès, domicilié au quartier Trésor-Escale. Les constations poursuivies à l’intérieur du bar permettait de déceler, avec les indications du barman, au fond et à droite de la porte d’entrée, sur une table, une bouteille de vin rouge à moitié vide, un briquet vert bleu, une boite d’allumettes, un tube blanc contenant une petite quantité de tabac et un magnétophone de marque «rising», avec  à l’intérieur, une cassette blanche préenregistrée, comportant des chansons de Youssou Ndour. Ces objets, selon les déclarations du barman, appartenaient à quatre clients d’ethnie peule qui les avaient abandonnés sur place.
Après l’autopsie, le certificat de genre de mort faisait état d’un «traumatisme ouvert du rachis cervical à la face postérieure sous la région occipitale et le délabrement du membre supérieur gauche à la face supérieure du coude fascio-cutanée». Entendu  à titre de témoin, Emmanuel Ndione, déclarait aussi bien à l’enquête préliminaire qu’à l’instruction que dans la nuit du 7 au 8 mars 2001, il avait comme derniers clients quatre Peulhs dont le nommé «Niaw». Il expliquait qu’à leur arrivée, «Niaw» s’était rapproché du comptoir pour commander un litre de vin rouge. Il soutenait ne s’être rendu de leur départ que lorsque la musique de leur table ne lui parvenait plus. Avant de préciser avoir découvert le cadavre lorsqu’il était sorti pour aider Alain, un neveu de son collègue, à trouver un taxi pour rentrer. Il concluait en se rappelant qu’il était sorti à un moment donné pour acheter des cigarettes et, en retournant, il avait constaté que l’un des Peulhs du groupe était couché à côte des fleurs et quand il en a parlé à «Niaw», celui-ci lui répondait que c’était son frère. Il ajoutait c’est parce qu’il était fatigué.
Le 21 février 2004, les éléments de la brigade de recherche de Thiès arrêtaient le nommé Samba Ba  dit «Niaw» dans un bar clandestin sis au quartier Thially. Conduit au commissariat et interrogé sur les faits qui lui valaient son arrestation, il les nia catégoriquement, soutenant ne pas connaitre les quatre Peulhs qui l’avaient rejoint à sa table .Il expliquait n’avoir échangé que des salutations avec eux dans leur langue et n’était pas sûr que les objets laissés sur la table et qui lui étaient présentés leur appartenaient. Il ajoutait que contrairement aux déclarations d’Emmanuel, il n’avait pas commandé du vin rouge, mais une bière «Flag». Il terminait en précisant qu’au moment de quitter le bar, il n’avait rien remarqué d’anormal.
A l’instruction, Samba Ba niait toujours les faits qui lui était reprochaient, mais variait un peu dans ses déclarations, en soutenant qu’il a eu à échanger avec le groupe de Peulhs lorsqu’il leur demanda d’enlever leur magnétophone de la table. Il déclare être informé par sa famille que la police le recherchait. Cependant, il n’avait pas jugé nécessaire de se présenter au commissariat, car il n’avait jamais reçu de convocation. Il concluait en affirmant ne rien savoir sur cette affaire.
Renvoyé devant la Chambre criminelle de Thiès, Samba Ba dit «Niaw» est jugé par contumace, avant d’être acquitté
 
Sokhna Khady SENE
 

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