On pouvait s’y attendre, tôt ou tard, Aliou Cissé allait porter la réplique. Le sélectionneur des Lions s’est emporté en conférence de presse suite à la question d’une journaliste voulant savoir le souci qui pouvait y avoir entre le sélectionneur national et la presse pour qu’il bunkerisât la tanière en fermant les entrainements.
Voici son récit :
«Je n’ai pas de problème avec la presse. On a voyagé, on est arrivé à 2h du matin. Tout le monde sait, vous le savez, puisque vous suivez l’équipe depuis des années, que c’est 15 minutes les vieilles de matchs. Vous le savez ! Ça n’a jamais changé ! ça fait 8 ans que je suis ici et ça n’a jamais changé. Ce n’est pas moi, mais c’est une organisation qui est là, qui est au-dessus de moi. Ce n’est pas moi qui décide. Si ce n’est que moi, j’aurais ouvert les entrainements de l’équipe nationale tous les jours, H24», attaque-t-il.
Avant de poursuivre : «ça ne me dérange pas parce que l’équipe ne m’appartient pas (d’un ton plus haut). Que les gens arrêtent de penser qu’à chaque fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est moi. Ce n’est pas moi, c’est la règlementation qui est comme ça. Maintenant vous me direz que d’autres ont fait autre chose. Ça fait des années que je travaille avec cette presse. J’ai été international et je n’ai jamais eu de problème avec la presse. Je lui voue du respect tout comme elle me respecte. Mais je n’ai pas de problème avec la presse je le répète ; mais par moments, il faut nous laisser travailler. On a préparé deux matchs. On a fait une composition d’équipe contre le Benin, ça demandait des stratégies à mettre en place. On joue contre le Brésil, une autre équipe et on n’a pas terminé de mettre les stratégies. C’est aujourd’hui qu’on pouvait le mettre en place. Vous voulez que j’ouvre ? c’est ça que vous voulez et qu’on regarde notre stratégie ? non ! j’en suis à ma cinquième compétition et j’ai toujours collaboré avec vous tous ici. Tous ici, sans exception. Je suis vraiment étonné de cette question. Mais c’est une question et je la prends».