Déjà qualifiées pour les huitièmes de finale, l’Angleterre et la Belgique s’affrontent jeudi (20h) pour déterminer le classement final du groupe. Les deux équipes pourraient être tentées de finir deuxième, tant les avantages seraient nombreux.
«Je ne pense pas qu'en tant que joueur professionnel, on puisse entrer sur le terrain sans vouloir gagner». Pour que le sélectionneur de la Belgique,
Roberto Martinez, ressente le besoin de marteler cette vérité, il fallait bien que le contexte soit inhabituel. Il l’est, dans le groupe G, avant le dernier match de la phase de groupes entre les Diables Rouges et l’Angleterre jeudi (20h). Les deux équipes, déjà qualifiées pour les huitièmes de finale, s’affrontent pour déterminer le classement final du groupe. Or, Belges comme Anglais pourraient inhabituellement être tentés de lever le pied. La deuxième place paraît en effet bien plus attirante que la première, pour de nombreuses raisons. Avant de se rencontrer à Kaliningrad, les deux équipes présentent un bilan similaire troublant. La Belgique et l’Angleterre ont le même nombre de points (6), la même différence de buts (+6), le même nombre de buts marqués (8) et le même nombre de buts encaissés (2). De fait, en cas de match nul, les Diables Rouges et les Three Lions seraient départagés par le critère suivant sur la liste de la Fifa : le fair-play. En l’état, les Anglais mènent la danse, puisqu’ils n’ont pris que deux cartons jaunes, contre trois pour les Belges. «
Il n’est pas question que nous prenions volontairement des cartons», a assuré Martinez. Pourtant, l’idée a de quoi être tentante…