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AFFAIRE D’EXTORSION DE FONDS A L’ORIGINE DU SUICIDE DU PRETRE CONGOLAIS: Sa petite-amie avait feint une grossesse imaginaire pour lui soutirer de l’argent avant de menacer de dévoiler cette relation



AFFAIRE D’EXTORSION DE FONDS A L’ORIGINE DU SUICIDE DU PRETRE CONGOLAIS: Sa petite-amie avait feint une grossesse imaginaire pour lui soutirer de l’argent avant de menacer de dévoiler cette relation
 
Jeanne Pauline Dione a comparu, hier, à la barre du tribunal correctionnel pour association de malfaiteurs et extorsion de fonds, en l’absence de sa co-prévenue et complice Sokhna Dia. Elles encourent deux ans dont un ferme et une amende de 500.000 francs. Ces dernières ont été inculpées suite à la mort par pendaison du religieux congolais Cyril M. Mboma, le 26 juillet 2017, au Point E. Le défunt prêtre était en relation amoureuse avec J.P. Dione, une mère célibataire qui avait fait état d’une grossesse imaginaire pour lui soutirer de l’argent, avant de menacer de dévoiler cette relation en cachette. Ce qui serait à l’origine du drame.   
 
La mort par pendaison du religieux congolais Cyril M. Mboma, au Point E, le 26 juillet 2017, avait fait beaucoup de bruit, eu égard aux circonstances qui ont conduit à cet acte de désespoir ultime. Une affaire sensible, remise sur la table du juge correctionnel du tribunal de grande instance de Dakar, avec la comparution de Jeanne Pauline Dione pour association de malfaiteurs et extorsion de fonds. Sa co-prévenue, Sokhna Dia, absente à la barre, a été inculpée de complicité desdits délits. Dans cette affaire, le prêtre, qui s’était engagé au célibat, avait rompu ce pacte pour nouer une relation amoureuse en catimini avec une mère célibataire, en l’occurrence Jeanne Pauline Dione. Une idylle qui a commencé en 2012 et qui va se transformer, au fil des années, en cauchemar pour le religieux, en effet, épris de la jeune fille d’un amour interdit ; celle-ci en a profité pour faire de cette violation de serment du religieux une arme. Dans cette logique, la jeune femme a fait état d’une grossesse imaginaire, dans le seul but d’extorquer de l’argent à son amant. Pis, il résulte de l’enquête qu’elle se serait servie de de cette violation de serment de son amant prêtre pour menacer de divulguer cette relation auprès de ses frères de congrégation de «Dalal Xel» de Fatick, dont le frère Léon, avec qui il n’était pas en odeur de sainteté. Aussi, s’était-il exécuté pour satisfaire les moindres désirs de sa petite-amie. Dans ce complot ourdi contre le religieux congolais, c’est Sokhna Dia, amie de l’amante, qui se faisait passer pour Ndèye Ndiaye et récupérait l’argent pour le compte de Jeanne Dione.    
 
Le prêtre ne pouvait supporter la séparation
 
Contraint à toujours débourser de l’argent pour satisfaire les caprices de la jeune femme, en plus de la menace de divulgation de son secret suspendue au-dessus de sa tête, telle une épée de Damoclès, le prêtre, las de cette situation, avait décidé de mettre un terme à sa vie. Et la jeune femme était informée de cette décision à travers une discussion par messages téléphoniques. Mais aussi, à travers une note explicative trouvée par-devers lui après qu’il s’est suicidé. En tout état de cause, il avait mis ses menaces à exécution et s’était pendu dans sa résidence de Saint Jean de Dieu, sise au Point E, sous un manguier. De son côté, la mise en cause a confirmé à la barre le subterfuge de grossesse imaginaire pour soutirer de l’argent à son amant. Toutefois, elle était revenue à de meilleurs sentiments et avait dit la vérité à son homme. Seulement, révèle la jeune femme aux dreadlocks, le religieux ne pouvait accepter qu’elle le quitte. A l’en croire, elle avait décidé de rompre cette relation cachée, ce que Cyril ne pouvait supporter. «C’est à ce moment, dit-elle, qu’il a commencé à m’envoyer des messages m’informant de sa volonté de mettre un terme à sa vie si je le quittais». C’est pourquoi elle ne pouvait rompre cette relation. Même si elle n’a pas comparu à la barre, Sokhna Dia dit avoir encaissé 20.000 francs en contrepartie des services à son amie.
 
Deux ans dont un ferme et une amende de 500.000 francs
 
En tout cas, de l’avis du représentant du parquet, Jeanne Pauline Dione et son complice Sokhna Dia sont coupables des faits qui leur sont reprochés. Et, pour la répression, même si la partie civile s’est désistée de sa constitution, il a sollicité deux ans de prison dont un an ferme contre les prévenues. En plus d’une amende de 500.000 francs. Pour rappel, ces dernières sont en liberté provisoire depuis le 2 février 2018, après huit mois de détention provisoire. Cependant, la défense des prévenues, représentée par Me Abou Abdoul Daff et Me Abdou Gningue, estime que les faits ne sont pas établis. «Dans cette affaire, on ne peut pas faire passer le prêtre comme une victime. Il avait opté d’être religieux, il devait s’abstenir d’une quelconque relation avec les filles. C’est lui qui s’est approché de ma cliente pour une relation amoureuse. C’est lui qui a violé son serment pour être avec ma cliente, tout en sachant que c’est une relation interdite par sa religion», fait remarquer l’avocat, qui présente sa cliente comme une victime dans cette affaire. Revenant sur les raisons du suicide du prêtre, l’avocat révèle que le défunt croyait que sa petite-amie était convoitée par ses autres camarades de la congrégation. Ce qu’il ne pouvait supporter, indique la robe noire. Pis, une semaine avant le drame, le prêtre, souligne Me Daff, avait occasionné un accident de la circulation et était recherché par les enquêteurs pour délit de fuite. Autant de faits cumulés qui, martèle l’avocat, ont poussé le religieux au suicide. Il a ainsi plaidé la relaxe de sa cliente. Délibéré le 6 juin prochain.
Moussa CISS

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