Déjà vu comme le faiseur de roi dans le cadre de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son nouveau leader Karim Wade savourent. Alors que tout le Sénégal attend avec impatience de connaitre le nom de candidat qu’il va soutenir pour l’élection, le Pds maintient le suspense. Evoquant la question pour la première fois hier sur son compte Twitter, Karim Wade a fait savoir que «la réflexion continue». Mais d’ores et déjà, le fils de Me Abdoulaye Wade assure que les tendances de ses sondages «montrent clairement qu’il y aura un second tour».
Son candidat éliminé de la course à la présidentielle, le Parti démocratique sénégalais (Pds) n’a pas encore choisi le candidat qu’il compte soutenir pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Alors que le choix de la formation libérale est décrit par beaucoup d’observateurs comme crucial pour l’élection du futur président de la République, Karim Wade et les siens veulent prendre leur temps.
Evoquant la question pour la première fois hier sur son compte X (ex Twitter), Karim Wade a fait savoir que pour l’instant, le Parti démocratique sénégalais n’a pris aucune position. Toutefois, il assure que plusieurs candidats l’ont déjà appelé, notamment le candidat de la coalition Khalifa Président avec qui il révèle avoir longuement échanger hier. «Dans cette campagne électorale, je constate beaucoup d’agitation, de manœuvres et d’intox autour de la stratégie que la Coalition Karim24 et le Parti démocratique sénégalais pourraient adopter en vue de l’élection présidentielle de dimanche prochain. Pour l’instant, nous n’avons pris aucune position, plusieurs candidats m’ont déjà appelé et je viens de longuement échanger avec Khalifa Sall», a d’amblée noté Karim Wade dans son tweet posté hier peu après 21 heures (heure locale).
Poursuivant son post, l’ancien ministre «du Ciel et de la Terre», s’épanche sur les sondages. «Je viens par ailleurs de prendre connaissance des dernières tendances officielles des instituts de sondage qui nous accompagnent depuis 6 mois. Aucun des candidats n’atteint le niveau que j’avais obtenu en termes d’intentions de vote à la veille de mon élimination arbitraire et injuste par le Conseil Constitutionnel», ajoute-t-il.
Mais d’ores et déjà, le fils de Me Abdoulaye Wade assure : «ces tendances montrent clairement qu’il y aura un second tour. La réflexion continue…»
Sidy Djimby NDAO












