Son nom était sur toutes les lèvres. Le député maire de Tivaouane justifie sa proposition d’amendement fixant la présidentielle au 15 décembre 2024.
L’initiateur de l’amendement fixant la présidentielle au 15 décembre 2024 s’est exprimé pour justifier sa proposition qui a été finalement entérinée par ses collègues députés. Face à la presse hier, le député-maire de Tivaouane a brandi les deux fêtes religieuses (Gamou et Magal) prévues entre août et septembre pour justifier son choix. Il faisait face à la presse avec les parlementaires de la mouvance présidentielle pour justifier la prorogation de la présidentielle qui a été fixée au 25 février 2024. «Nous savons tous que le président de la République épuise son mandat le 2 avril prochain et non le 25 février. Donc les 6 mois qui avaient été proposés devraient être comptabilisés à partir du 2 avril. Ce qui voudra dire que le mandat pourrait prendre fin le 2 octobre 2024. Cependant, le Magal de Touba et le Gamou qui se succèdent, vont aussi impacter sur le calendrier électoral car le Magal est prévu pour le 24 août et le Gamou pour le 15 septembre. Face à ce dilemme, j’ai proposé l’amendement pour fixer la présidentielle au 15 décembre 2024», justifie-t-il. Il ajoute pour dire qu’il y a eu des parlementaires de l’opposition qui ont salué sa proposition qu’ils jugent rationnelle et lucide. «Ils nous ont dit que nous avons pris la meilleure décision car si la présidentielle était fixée au-delà de l’année électorale, les manifestations allaient reprendre crescendo. C’est la paix et la stabilité du pays qui m’intéressent et rien d’autre», fait savoir le maire de Tivaouane devant la presse.
BMS












