A moins d’une semaine de la présidentielle, le F24 appelle les populations, l’Etat et les politiques à œuvrer pour un scrutin libre et transparent. Ainsi, la sécurisation du scrutin, afin que le 24 mars le verdict des urnes soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain.
La plateforme F24 monte encore au front pour la consolidation de la démocratie. A quelques jours du scrutin pour l’élection du cinquième président de la République, les camarades de Mamadou Mbodji ont lancé l’opération «sécurisation du scrutin, afin que le 24 mars, le verdict des urnes soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain». Cet autre défi vient s’ajouter aux mobilisations contre la troisième candidature, contre le putsch-report de la présidentielle et prorogation du mandat. Toutefois, pour éviter un contentieux post-électoral résultant d’un scrutin tronqué, F24 a énuméré un certain nombre de points qui permettront de réduire les effets pervers du «gerrymandering», de l’eugénisme électoral et des pratiques non orthodoxes de certains sous-préfets.
L’organisation «exige le contrôle préalable de l’encre indélébile qui doit être certifiée et qui aurait dû faire l’objet d’un appel d’offres transparente». Aussi, elle attend du gouvernement la prise de mesures sécuritaires idoines et lui demande de se garder de couper l’accès à l’internet le 24 mars prochain.
Concernant la Cena, les membres de l’organisation l’exhortent à veiller, en relation avec les Fds, au ramassage correct et à l’acheminement diligent de tous les procès-verbaux aux centres de recensement. Le F24 appelle les enseignants, les étudiants et tous les Sénégalais à se constituer volontaires de F24 pour la sécurisation du vote et pour une remontée fiable et diligente des résultats et des procès-verbaux par l’envoi de leur numéro de téléphone et lieu de vote.
Baye Modou SARR












