Dans le différend qui l'oppose à Maimouna Bousso du nom de la dame dont la maison a été détruite mercredi dernier aux Almadies, Mamadou Moustapha Tall n'avait jamais jugé opportun de rencontrer la presse. Un serment qu'il a rompu pour la simple raison que cet inspecteur général d'Etat estime qu'il est temps de "rétablir la vérité des faits". Un exercice auquel il s'est adonné ce matin, “preuves” à l'appui. Mamadou Moustapha Tall a d'abord révélé avoir acheté le terrain faisant l'objet du litige en 1978 non sans préciser qu'il ne s'agit ni d'un don encore un permis mais d'un titre foncier dont il a montré une copie à la presse. L'Inspecteur général d'Etat d'ajouter que Maimouna Bousso a acquis frauduleusement le terrain en 2002 par la truchement d'un certain Ibrahima Samb, lequel d'ailleurs aurait été interpellé et placé en détention. Il n'empêche, poursuit Mamadou Moustapha Tall, Maimouna Bousso s'est entêté à construire sur son titre foncier nonobstant les sommations qui lui ont été servies pour cesser toute construction. Dans la même veine, il révèle l'avoir fait arrêter en 2005. Dans la version qu'il a livrée à la presse ce samedi, Mr Tall soutient qu'il a le droit avec lui et que pendant les quinze années de lutte contre Maimouna Bousso, cette dernière n'a gagné aucune étape. Au sujet de de la supposée implication de la politique dans cette affaire, Mamadou Moustapha Tall balaie en touche. Quand bien même reconnait il être l'ainé de la présidente du Conseil économique, social et environnemental, ce commis de l'Etat précise que Aminata Tall n'a rien à voir dans cette affaire.