Hier, les Dakarois ont vécu des pires moments à cause de la pluie qui s’est abattue sur la capitale au petit matin. Six heures environ. Partout, c’était des embouteillages monstres sur les voies qui mènent en ville. C’est au niveau de l’autoroute à péage que c’était même plus difficile, parce qu’en un moment donné, les voitures ne roulaient pas du tout et il n’y avait personne pour expliquer aux automobilistes ce qui est à l’origine de ces embouteillages : Sens Aibd-Dakar. Ceux qui avaient de l’essence poursuivait tranquillement leur route vers leurs lieux de travail à pas de caméléon ; les autres qui n’avaient pas prévu du tout de se retrouver dans cette situation de bouchons sur des dizaines de kilomètres ou plus, ont tout simplement vu leurs voitures tomber en panne. Certains ont chauffé ; d’autres ont vu leurs voitures refuser de progresser à cause d’un manque de carburant.
Les populations ont souffert hier (bis)
Ils s’étaient engagés dans le péage. Et les seules stations d’essence à même de pouvoir dépanner : Edk (sortie Pikine), Total (Cambérène) n’étaient plus accessibles. De la banlieue au centre-ville, c’était une situation inédite. Ceux qui n’en pouvaient pas aussi de continuer le trajet plus difficile sont tout simplement descendus des véhicules de transport public, pour continuer à pied ou rebrousser chemin. Seuls les conducteurs de deux roues sont arrivés à temps à leurs lieux de travail. Votre serviteur qui est sorti de chez lui à 7h14mn n’est arrivé à Colobane que peut après 13 heures.