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LE FMI NE CHANGE PAS D’AVIS SUR LA DETTE DU SENEGAL: «Les principaux indicateurs d’endettement se situent à des niveaux élevés…»

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) a publié le document sanctionnant la cinquième revue des résultats économiques enregistrés par le Sénégal, dans le cadre du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe). Le Fonds, qui a passé au peigne fin l’économie sénégalaise, se veut optimiste, mais tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne particulièrement la dette, le déficit courant et le retard dans la mise en œuvre des réformes structurelles.



 
 
 
 
 
 
N’en déplaise aux autorités qui ne veulent plus entendre parler de la dette du Sénégal qui a pris l’ascenseur, le Fmi ne s’est pas privé de remuer le couteau dans la plaie. «La dette a augmenté à un rythme plus important que ce que laisserait croire le niveau du déficit. (…). Les principaux indicateurs d’endettement se situent à des niveaux élevés, le ratio dette/Pib dépassant 60% (46,5% après le changement d’année de base) et le service de la dette approchant le tiers des recettes», note l’institution financière, dans un document sanctionnant la cinquième revue au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) et de la demande de prolongation. Plus grave, l’équipe de Christine Lagarde soutient : «par ailleurs, les indicateurs d’endettement dépassent les seuils recommandés dans le cadre des scénarios de résistance et des scénarios historiques».
 
 
Réformes de La Poste, limitation de l’utilisation des comptes de dépôt…
 
 
Après avoir tiré la sonnette d’alarme, le Fmi a indiqué la voie à suivre par le Sénégal, pour ne pas tomber dans les profondeurs de la dette. «Pour maintenir la notation de faible risque de surendettement, il conviendra de consentir des efforts de réforme considérables afin d’augmenter les recettes et de limiter les opérations du Trésor», soutient le Fonds. Qui précise que «cela passera par des réformes de La Poste et de la Caisse de retraite de la Fonction publique ainsi que par la limitation de l’utilisation des comptes de dépôt en dehors des affectations de l’exercice budgétaire en cours».  Ce qui permettra de «libérer des sources de financement pour couvrir les considérables besoins de développement, et permettre au secteur privé de tirer et de maintenir la croissance». Pour clore avec le chapitre de la dette, le Fmi souligne que les réformes préconisées sont d’autant plus nécessaires «qu’un ralentissement des réformes renverrait le Sénégal aux taux de croissance médiocres qu’il a connus par le passé, et nuirait à la dynamique d’endettement». De la même manière, l’institution financière trouve qu’il est «essentiel que la stratégie de gestion de la dette mette l’accent sur le recours continu aux prêts concessionnels, dans la mesure du possible».
 
 
«Le plancher des recettes fiscales pas respecté»
 
Même si le Fmi reconnaît que «les résultats dans le cadre du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) ont été globalement satisfaisants», il s’empresse de noter que «tous les critères d’évaluation et objectifs indicatifs fixés pour la fin juin 2017 ont été respectés, à l’exception du plancher des recettes fiscales». En effet, souligne le Fonds, «l’objectif indicatif de recettes fixé pour fin septembre 2017 n’a pas été atteint, de même que celui sur la capacité/le besoin de financement». La cause de l’échec sur ces aspects est «l’accélération des dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures». Dès lors, il s’avère nécessaire pour le Sénégal «de maîtriser les dépenses fin 2017 afin d’atteindre les objectifs sur la capacité/le besoin de financement (à savoir le déficit budgétaire global) et le besoin de financement global de l’Etat».
 
Le déficit courant devrait se creuser, inversant ainsi la tendance baissière enregistrée depuis 2012
 
Autre alerte du Fmi : le déficit courant. Et pour cause, alors qu’il «a pratiquement été réduit de moitié au cours des quatre dernières années, passant de près de 11% du Pib à 5,6% du Pib en 2016», il est remonté en flèche. «La chute des exportations de phosphate et l’augmentation des importations de biens d’équipement pour accompagner les projets d’investissement public, combinées au choc négatif des termes de l’échange provoqué par la hausse des prix des importations de pétrole et la baisse des prix des exportations de poisson, ont inversé cette tendance», explique le «gendarme» de la finance mondiale. Qui ajoute que «le déficit courant devrait atteindre près de 8%» du Pib pour l’année écoulée. Et le Sénégal risque de ne pas connaître de répit d’ici tôt, car, précise le Fonds : «à moyen terme, les importations de biens d’équipement devraient se poursuivre à un rythme soutenu et les exportations devraient se ressaisir». Et la situation aurait été pire, si le pays n’avait pas bénéficié d’importantes entrées de capitaux étrangers en 2017, grâce à une augmentation des financements de bailleurs de fonds dans des projets d’investissement public et à l’émission de 1,1 milliard de dollars (6,7% du Pib) d’euro-obligations cette année. Il s’y ajoute le fait que le niveau des réserves mises en commun au sein de l’Uemoa ait été porté à quatre mois d’importations fin septembre 2017.
 
 
                                 
Il est impératif de booster le secteur privé en améliorant le climat des affaires
 
«Pour que le Sénégal conserve ses taux de croissance élevés, le secteur privé doit prendre le relais du secteur public comme principal moteur de la croissance», c’est la recommandation faite par le Fmi. En effet, même si, depuis 2015, l’investissement public et l’amélioration de la productivité agricole dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse) génèrent des taux de croissance supérieurs à 6%, au cours des dernières décennies, les épisodes de croissance stimulés par un accroissement des dépenses publiques se sont généralement essoufflés. Un essoufflement dû au fait que «les fondations nécessaires à la dynamisation du secteur privé n’avaient pas été posées et la viabilité budgétaire s’est effritée». Pour éviter que cela ne se reproduise, il est «impératif», selon le Fonds, «d’améliorer le climat des affaires en insistant davantage sur l’application de règles et la transparence afin d’attirer l’investissement privé et d’entretenir la dynamique de la croissance».
 
«Une situation macroéconomique stable»
 
Malgré toutes ses constatations pas reluisantes, le Fmi peint une situation encourageante de l’économie sénégalaise. «Le Sénégal connaît une situation macroéconomique stable. La croissance devrait dépasser
 6% pour la troisième année consécutive, dans un contexte de faible inflation. Le déficit budgétaire est en baisse progressive sur les dernières années et devrait atteindre 3,7% du Pib en 2017», note-t-on dans le document. Aussi, «Il y a plusieurs signes encourageants : la volonté de fournir un accès à l’électricité à bas prix, les travaux en cours destinés à faire de la Zone économique spéciale (Zes), un modèle de bonne gouvernance économique dans le pays et les initiatives visant à encourager le développement des petites et moyennes entreprises (Pme). A en croire le Fmi, les dépenses publiques gagnent en qualité grâce à la mise en place d’une banque de projets, dont la mission consiste à examiner de plus près les projets d’investissement public, et l’utilisation d’une réserve de précaution. De même, l’Etat travaille au réaménagement du cadre des partenariats public-privé (PPP). Des politiques qui doivent désormais être solidement mises en œuvre pour pouvoir recueillir les fruits de la croissance à moyen terme», préconise le Fmi.
 
Mbaye THIANDOUM
 


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