Une opération de la Sûreté urbaine a permis de mettre au jour un réseau complexe de recel de téléphones portables basé aux Maristes, cité Élisabeth. Six personnes, dont des ressortissants chinois, guinéens et sénégalais, ont été interpellées, révélant l’ampleur de ce trafic aux ramifications locales et internationales.
A la cité Élisabeth, aux Maristes, un réseau bien organisé de recel de téléphones portables a été démantelé cette semaine par la Sûreté urbaine du commissariat de Dakar. Six individus ont été interpellés, parmi lesquels deux commerçants chinois du marché de Thiaroye, deux employés guinéens et deux Sénégalais, mettant en lumière la complexité et l’internationalisation de ces trafics.
Les investigations révèlent un système méthodique : les téléphones, souvent acquis auprès de réparateurs locaux, étaient achetés pour ensuite être revendus à d’autres ressortissants chinois. Certaines pièces, notamment le « cirque » une composante essentielle du téléphone, étaient extraites et expédiées en Chine pour la fabrication de nouveaux appareils. Un procédé ingénieux, mais illégal, qui illustre à quel point ces réseaux peuvent s’implanter et prospérer au cœur de la capitale.
Les deux Guinéens arrêtés avaient pour mission de recycler ces pièces détachées. Lors de leur interpellation, les forces de l’ordre ont découvert quatre cornets de chanvre indien, déclarés pour usage personnel. Les deux Sénégalais, pour leur part, ajoutent une dimension locale à cette affaire, soulignant que ce genre de trafic touche toutes les communautés et nécessite une vigilance constante de la part des autorités et des citoyens.
Khadidjatou D. GAYE












