La vie de la fille nommée A. W. a basculé dans l’horreur à cause de l’incartade de deux élèves et leur pote. Ces derniers ont réussi à se procurer des vidéos et autres audios obscènes de la demoiselle. Ainsi, ils ont câblé le petit-ami de la fille, qui vit à l’étranger, et lui ont réclamé de l’argent sous peine de lâcher la «bombe» sur les réseaux sociaux.
Deux élèves et leur camarade ont fait vivre des moments cauchemardesques à un couple d’amants. Qui ont été contraints de déposer une lettre plainte au poste de police de Wakhinane-Nimzatt de Guédiawaye dans le but de s’extirper des griffes des jeunes garçons.
Elle remet son téléphone portable défectueux aux garçons pour réparation
Constatant des défaillances techniques sur son téléphone portable, la fille A. W. sollicite les services des jeunes garçons en question. Il s’agit des nommés M. D, ouvrier, et les deux écoliers répondant au nom de M. Nd. et C. B. La demoiselle déverrouille alors le cellulaire défectueux, le remet à ceux-ci et s’en va vaquer à ses occupations ; une manière de marquer sa confiance aux jeunes hommes. Ces derniers profitent alors de l’occasion, fouillent le téléphone portable et découvrent avec stupeur des vidéos et des audio salaces de la jeune fille. Celle-ci a envoyé lesdites vidéos à un homme, se trouvant être son petit-ami établi à l’étranger.
Ils fouillent le cellulaire et découvrent les vidéos et audios obscènes de la fille
Passé l’effet de surprise, les jeunes garçons copient en vitesse les vidéos et les audios, et les téléchargent sur leurs téléphones portables. Ils récupèrent le numéro de téléphone de l’amant émigré, réparent le cellulaire de la demoiselle et le lui rendent. Ils composent alors le numéro du petit-ami et lui réclament de l’argent, sous peine de divulguer les vidéos et les audios de sa dulcinée. Celui-ci tergiverse et peine à accorder du crédit aux propos des jeunes garçons. Lesquels haussent le ton et se font davantage menaçants. Ils lui prouvent ensuite la détention des vidéos et audios en question par eux.
Ils câblent l’amant et lui réclament de l’argent au risque de divulguer les vidéos
Pris de panique, l’amant émigré ravale sa rage et commence à se la jouer douce avec les jeunes garçons. Qui lèvent aussi le pied et réclament de l’argent. Ils lui soutirent à plusieurs reprises des sommes d’argent variant entre 200.000 F, 300.000 F. N’en pouvant plus, le petit-ami alerte la fille, qui saisit d’une lettre plainte contre X le chef de service du poste de police de Wakhinane-Nimzatt. Une enquête préliminaire est alors ouverte. Les flics activent le système de traçage, géolocalisent la bande de présumés maîtres chanteurs et les interpellent.
Les présumés maîtres chanteurs géolocalisés, via le traçage de leur téléphone
Au terme de la garde à vue, les mis en cause ont reconnu les incriminations pénales. Ils ont été présentés, hier, devant le procureur du tribunal de grande instance de Guédiawaye pour collecte illicite de données à caractère personnel et chantage.
Vieux Père NDIAYE