Pires que des marmots dans une cour de récréation, nos hommes politiques. Le brouhaha des diatribes, quolibets, propos infamants, diffamatoires, à la limite insultants, occupe l’espace médiatique, lorsque les politiciens se mettent en scène. Plus qu’au ras des pâquerettes, les discours de ceux qui aspirent à nous gouverner, comme de ceux qui nous gouvernent, empruntent les caniveaux et rejoignent les collecteurs d’égouts. Pour dire qu’il y a vraiment à désespérer de nos leaders attitrés. Car le discours est à la hauteur de la posture. Prompts à tourner casaque, à chercher comme la mouche le miel ou à quitter comme le rat le navire qui prend eau, ils ont été un temps ministres, Directeurs, membres de cabinet et cherchent à se refaire une vie, n’hésitant pas à ravaler leur vomi et à porter au pinacle ce que, hier, ils avaient honni. La transhumance, terme consacré pour caractériser ce jeu de yoyo des politicards, montre bien le caractère alimentaire de ce procédé. Aujourd’hui, les idées qui s’entrechoquaient dans les cercles gauchisants, ou même au sein du Club nation et développement, ne sont plus portées, faute d’engagement pour un idéal partagé. Pire qu’un désert.
Waa Ji
Waa Ji