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ALASSANE NDOUR, ANCIEN MILIEU DE TERRAIN DE L'EQUIPE NATIONALE DU SENEGAL : "Une fois qu'on est lancé à cette Can, le Sénégal risque d'être intenable"



ALASSANE NDOUR, ANCIEN MILIEU DE TERRAIN DE L'EQUIPE NATIONALE DU SENEGAL : "Une fois qu'on est lancé à cette Can, le Sénégal risque d'être intenable"

Il a vécu l'une des plus belles épopées du football sénégalais, celle de 2002. Alassane Ndour nous replonge, dans cet entretien téléphonique qu'il nous a accordé, dans ses plus beaux souvenirs, mais aussi celui qui a su fendre son cœur et ceux de ses coéquipiers de l'époque, la finale de la Can 2002 perdue devant le Cameroun. Selon l'ancien milieu de terrain, 2022 a permis au Sénégal de prendre sa revanche sur ses bourreaux africains. Il conseille cependant aux Lions d'oublier ce sacre et se remettre sur le chemin du toit de l'Afrique, parce que de son avis, la Can de Côte d'Ivoire sera différente des autres.
 
Les Échos : Vous avez déjà vécu la ferveur de la Coupe d’Afrique des nations avec la sélection sénégalaise. Pouvez-vous nous raconter votre première ?
 
Alassane Ndour : Oui ! J'ai déjà vécu l'atmosphère de la Can autour de la sélection sénégalaise en 2002. Ce fut un moment inoubliable dans la carrière d'un joueur de football. Déjà, défendre les couleurs de son pays reste quelque chose d'exceptionnel. C'est un rêve d'enfant. Et voilà, de la plus belle des manières avec une épopée 2002 où le football sénégalais était un peu en phase de déclin. 2002 a fait naître toute cette atmosphère, 2002 a fait naître tous ces résultats. C'était les meilleurs résultats du football sénégalais. On ne peut qu'avoir de bons souvenirs à travers la sélection, l'ambiance autour, la ferveur des supporters et de tout un pays qui était derrière son équipe, avec un grand espoir derrière. C'était vraiment de très beaux souvenirs en termes d'implication de la population, mais aussi footballistiquement parlant et du point de vue de la carrière. C'était exceptionnel tout ce qu'on a vécu à la Coupe d’Afrique de 2002.
 
Quel a été votre plus beau souvenir ?
 
Le meilleur souvenir reste le fait d'être sélectionné pour cette Can. Ça reste gravé parce que j'étais très jeune. Le fait d'être sélectionné reste un beau souvenir. Après, il y'en a d'autres. Le fait d'être dans le groupe, dans l'ambiance et d'avancer ; parce que comme je l'ai dit, j'étais encore jeune et je n'étais pas titulaire. J'étais en phase d'apprentissage parce que la plupart des joueurs étaient déjà confirmés ; donc je débarquais étant le plus jeune avec Souleymane Camara. Le fait déjà de côtoyer ces grands joueurs-là était inoubliable. Il y avait des entraînements de qualité avec un vestiaire qui vivait très bien, avec aussi des résultats derrière. On se rappelle de notre beau parcours avec les matchs face à l'Égypte, le Congo, le Nigeria, la Zambie, la Tunisie et j'en passe, jusqu'en finale contre le Cameroun. C'était une succession de bons souvenirs.
 
Y'a-t-il eu un moment exceptionnel que vous avez moins apprécié ?
 
Le moment que j'ai le moins apprécié, c'est forcément la finale perdue contre le Cameroun. Parce qu'on méritait de gagner sur le terrain contre la grande équipe du Cameroun, qui était exceptionnelle avec de grands noms déjà, des stars, à l'image de Rigobert Song, Salomon Kalou... C'était des ténors que nous même avions regardés quand on était encore plus jeunes. Il y avait aussi les Samuel Etoo, Patrick Mboma et d'autres grosses pointures. Nous avons réussi à les contenir pendant 120 minutes. Ils n’arrivaient pas à nous malmener. Mais comme on dit, les dieux du football n'étaient pas avec le Sénégal et on a perdu aux tirs au but. C'était une déception pour tous les joueurs, particulièrement pour moi, parce que j'étais jeune. C'était ma première Can, ce n'était pas évident ; donc ça reste une frustration. C'est une défaite qu’on a eu beaucoup de mal à digérer. 
 
Comment avez-vous vécu le sacre du Sénégal en 2022 ?
 
Le sacre de 2022, je l'ai vécu de la plus belle des manières. C'était notre revanche contre le Cameroun, même si on n'a pas joué contre le Cameroun en finale, mais nous avons joué au Cameroun. Donc, c'était une revanche. Moi personnellement j'avais prédit ce résultat, ce sacre, 6 ou 7 mois à l'avance. J'en avais parlé avec Samuel Etoo qui est mon ami et un collaborateur avec qui je partage beaucoup de choses. Une fois on s'est retrouvé au Mali, je lui ai dit : "écoute on est au Mali, très mauvais souvenir pour moi et très bon souvenir pour toi. Nous allons venir chez toi au Cameroun maintenant et ce sera pour prendre la Coupe. Je ne sais pas si on va jouer la finale contre vous ou pas, mais notre revanche sera de venir vous arracher la Coupe au Cameroun". Et ça a été le cas. Je pense que c'était un moment exceptionnel. En 2022, on a pris notre revanche contre toutes ces grandes équipes qui nous ont souvent arraché la Can, à l'image de l'Égypte, de l'Algérie, du Cameroun...etc. Donc du coup c'était le sacre du Sénégal. On l'a bien vécu, bien fêté et bien savouré.
 
Le Sénégal retourne en Coupe d’Afrique avec le statut de champion en titre, mais aussi de favori, selon vous, quel doit être sa meilleure posture ?
 
Le Sénégal est un leader en Afrique. C'est le pays à battre. On n'a plus cette posture d'outsider, on est favori. Maintenant, il ne faut pas que ça nous fasse peur, parce si nous en sommes ici, c'est parce qu'on le mérite. Il faut tout faire pour que ce costume de favori ne soit pas trop lourd sur les joueurs. Il faut qu'ils sachent s'ajuster. Il faut une bonne gestion et montrer qu'on n'est pas favori pour rien. Il faudra gagner les matchs. Il ne faut pas aussi qu'on se mette une pression supplémentaire. C'est une nouvelle Can qui arrive, une nouvelle compétition. On ira affronter d'autres équipes. Ce qu'on a déjà fait reste dans le passé, on va vers une autre dynamique. Il n’y a pas mal de joueurs qui sont partis de la sélection et d'autres sont arrivés. Ce n'est pas le même groupe. Même si c'est le même contexte, cette Can, elle sera différente.
 
Pensez-vous que ce groupe sera à la hauteur pour reconquérir le trophée ?
 
Oui bien sûr, on sera à la hauteur. Il y a cette union dans la tanière, entre joueurs d'expérience et ces jeunes joueurs qui ont intégré le groupe. C'est important. C'est au coach, maintenant, de trouver les bons mots, le bon discours pour galvaniser pour remettre ses troupes dans le bon sens de la gagne. En y allant, il faudra beaucoup d'humilité, de simplicité pour justement pouvoir bien gérer la compétition. Il ne faut pas aller à cette Can en se disant que nous avons déjà remporté la dernière et que nous allons gagner celle-là, non. Ce serait une grosse erreur. Il faut y aller avec beaucoup de rage pour reconquérir l'Afrique. C'est important pour les joueurs de savoir que les approches des matchs ne seront pas les mêmes et qu'il faut toujours se donner à fond et rapidement se mettre à l'abri.
Le coach est à sa 4e Can donc il doit pouvoir savoir trouver les bonnes formules pour toujours mettre son équipe dans le bon sens, celui qui mène à un nouveau sacre.
 
Quels conseils donnez-vous aux Lions pour cette Coupe d'Afrique ?
 
Ce que je conseillerai aux joueurs et au staff, c'est de préparer cette Can de la plus professionnelle des manières. Faire comme en 2021. On n'est pas arrivé en se disant qu'on va aller prendre la Coupe. On est allé jouer les matchs, un à un, les uns après les autres. C'est-à-dire, là, notre premier match sera notre première finale. On a un groupe difficile, je dirais. Jouer la Gambie et la Guinée ne sera pas facile, encore moins le Cameroun. Il faudra faire trois gros matchs. Il faudra éviter ce qu'on a fait la dernière fois, ou on est rentré difficilement dans la compétition. Il faudra tout donner dès ces trois premiers matchs pour sortir de notre poule. Une fois qu'on est lancé à cette Can, le Sénégal risque d'être intenable. On a confiance aux joueurs et à l'encadrement. Il ne faut pas que cette posture de favori nous gêne. Il faut être prêt mentalement, respecter les adversaires et les trois premiers matchs qui vont donner le ton pour tout le reste de la compétition. 
 
 
 
 
 
"En 2022 On a pris notre revanche contre toutes ces grandes équipes qui nous ont souvent arraché la Can, à l'image de l'Égypte, de l'Algérie, du Cameroun..."
 
"Même si c'est le même contexte, cette Can, elle sera différente"
 
"Il ne faut pas aller à cette Can en se disant que nous avons déjà remporté la dernière et que nous allons gagner celle-là, non. Ce serait une grosse erreur".
 
LES ECHOS


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