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THIERNO ALASSANE SALL À FRANCE24 : «Pastef est un projet de pouvoir personnel, pas de transformation nationale»



THIERNO ALASSANE SALL À FRANCE24 : «Pastef est un projet de pouvoir personnel, pas de transformation nationale»

 
 
Invité de France 24, Thierno Alassane Sall a dressé un bilan sévère des premiers mois du pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko. L’ancien ministre critique leur gestion, leur approche de l’État de droit, et dénonce l’absence de cap économique clair malgré un contexte favorable lié à l’exploitation pétrolière.
 
 
 
Thierno Alassane Sall a justifié son choix de rester dans l’opposition après la victoire de Bassirou Diomaye Faye en mars 2024. «Nous n’avons jamais eu la même vision politique que Pastef», a-t-il affirmé. Selon lui, le parti d’Ousmane Sonko n’a jamais porté un véritable projet collectif pour le Sénégal, mais plutôt «un projet centré sur une individualité à ériger au pouvoir», fondé sur des illusions populistes.
Le président de la République des Valeurs se positionne désormais comme un critique rigoureux du nouveau régime. Il dénonce une «conception autoritaire de l’État» chez les nouveaux tenants du pouvoir, qu’il accuse de manquer de compétences et de clarté stratégique.
Interrogé sur les suites du rapport accablant de la Cour des comptes sur les finances publiques, Thierno Alassane Sall s’est dit peu convaincu par la posture du nouveau pouvoir. Il reproche au régime actuel de n’avoir pris aucune mesure concrète pour tirer les conséquences de ces révélations. «Il n’y a pas d’enquête. Pas de débat à l’Assemblée. Aucune mesure de redressement. Seulement du bruit et de la communication», regrette-t-il. Il pointe aussi une dérive inquiétante : «On se contente de focaliser l’opinion sur la chasse aux anciens gestionnaires, sans poser les vraies réformes.»
 
 
Une croissance sans cap ni redistribution
 
 
 
 
Thierno Alassane Sall dénonce l’absence de vision économique du gouvernement : «depuis leur arrivée, aucune orientation claire, aucun plan de redressement, aucun cap n’a été fixé.» Il illustre ses critiques par une comparaison frappante : «le carburant coûte plus cher au Sénégal qu’au Mali, un pays enclavé en guerre, et qui importe pourtant via Dakar. Cherchez l’erreur.» Toujours ferme dans son positionnement, Thierno Alassane Sall veut se démarquer autant de l’ancien régime de Macky Sall que de l’actuel pouvoir. «Le Sénégal a besoin de rupture, pas de revanche», conclut-il.
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
LES ECHOS


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