La religion n’est pas une affaire des prêcheurs, mais de tout croyant. C’est la conviction de Babacar Mbaye Ngaraf qui, pour la réouverture des mosquées, travaille pour lancer la plateforme «Coalition ouvrir nos mosquées». Ngaraf dit être en concertation avec plusieurs imams qui ont déjà donné leur accord.
Avec l’état d’urgence, la décision a été prise dans tout le pays de fermer les lieux publics où se regroupent les personnes, y compris les lieux de culte. Mais, depuis quelque temps, alors que le virus résiste et continue à gagner du terrain, l’Etat du Sénégal envisage le retour en classe. Mais, pour certains Sénégalais, les lieux de culte aussi peuvent être ouverts, l’essentiel est le respect des mesures barrières. C’est, en tout cas, la conviction de Babacar Mbaye Ngaraf. Le chef de file du mouvement «Alliance Sauver le Sénégal» estime que l’Etat peut permettre la prière dans les mosquées.
A l’en croire, il n’est pas le seul à avoir cette conviction. Certains prêcheurs sont du même avis et sont prêts à «obliger» l’Etat à se plier. Et pour ce faire, Babacar Mbaye Ngaraf préconise la mise en place d’une plateforme dénommée «Coalition ouvrir nos mosquées». Ngaraf est en train de travailler pour avoir l’aval de plusieurs prêcheurs qui sont du même avis, notamment Iran Ndao et certains autres imams, et espère aussi rencontrer l’Ong Jamra. A l’en croire, pour l’heure, il a déjà l’accord de l’imam Ibrahima Ndiaye à Guédiawaye, imam Youssou Diop à Yeumbeul, Badara Diop Guinaw Rail, Ibrahima Koma, Cité enseignant Rufisque, etc. Ils sont en train de se concerter via le téléphone (pour éviter les contacts), pour trouver d’autres adhérents. «Je pense que les musulmans qui vont à la mosquée sont assez responsables pour faire respecter et s’appliquer les mesures barrières ; par exemple, se laver les mains avant d’entrer dans la mosquée, faire respecter le port du masque etc ; parce que c’est la prière du vendredi généralement qui draine du monde», soutient Babacar Mbaye Ngaraf. En sus, selon lui, il y a tellement de mosquées dans chaque quartier que souvent, pour faire respecter la distanciation sociale, cela ne devrait pas poser de problème d’autant que dans plusieurs mosquées, il n’y a que deux, trois à quatre «sapés» (rangs). «Et pour les autres, c’est juste une question d’organisation», selon lui.
Par ailleurs, s’agissant de la mise en liberté provisoire de Bara Guèye de Clean Oil et Cie, Babacar Mbaye Ngaraf s’en réjouit. Cependant, il estime que les deux imams de Mbour ainsi que leurs coinculpés devraient aussi pouvoir bénéficier d’une mise en liberté.
Alassane DRAME
Avec l’état d’urgence, la décision a été prise dans tout le pays de fermer les lieux publics où se regroupent les personnes, y compris les lieux de culte. Mais, depuis quelque temps, alors que le virus résiste et continue à gagner du terrain, l’Etat du Sénégal envisage le retour en classe. Mais, pour certains Sénégalais, les lieux de culte aussi peuvent être ouverts, l’essentiel est le respect des mesures barrières. C’est, en tout cas, la conviction de Babacar Mbaye Ngaraf. Le chef de file du mouvement «Alliance Sauver le Sénégal» estime que l’Etat peut permettre la prière dans les mosquées.
A l’en croire, il n’est pas le seul à avoir cette conviction. Certains prêcheurs sont du même avis et sont prêts à «obliger» l’Etat à se plier. Et pour ce faire, Babacar Mbaye Ngaraf préconise la mise en place d’une plateforme dénommée «Coalition ouvrir nos mosquées». Ngaraf est en train de travailler pour avoir l’aval de plusieurs prêcheurs qui sont du même avis, notamment Iran Ndao et certains autres imams, et espère aussi rencontrer l’Ong Jamra. A l’en croire, pour l’heure, il a déjà l’accord de l’imam Ibrahima Ndiaye à Guédiawaye, imam Youssou Diop à Yeumbeul, Badara Diop Guinaw Rail, Ibrahima Koma, Cité enseignant Rufisque, etc. Ils sont en train de se concerter via le téléphone (pour éviter les contacts), pour trouver d’autres adhérents. «Je pense que les musulmans qui vont à la mosquée sont assez responsables pour faire respecter et s’appliquer les mesures barrières ; par exemple, se laver les mains avant d’entrer dans la mosquée, faire respecter le port du masque etc ; parce que c’est la prière du vendredi généralement qui draine du monde», soutient Babacar Mbaye Ngaraf. En sus, selon lui, il y a tellement de mosquées dans chaque quartier que souvent, pour faire respecter la distanciation sociale, cela ne devrait pas poser de problème d’autant que dans plusieurs mosquées, il n’y a que deux, trois à quatre «sapés» (rangs). «Et pour les autres, c’est juste une question d’organisation», selon lui.
Par ailleurs, s’agissant de la mise en liberté provisoire de Bara Guèye de Clean Oil et Cie, Babacar Mbaye Ngaraf s’en réjouit. Cependant, il estime que les deux imams de Mbour ainsi que leurs coinculpés devraient aussi pouvoir bénéficier d’une mise en liberté.
Alassane DRAME