La Gambie affronte le Sénégal ce lundi 15 janvier pour son premier match dans la Can 2023 en Côte d’Ivoire. Pour ce duel contre les champions d’Afrique en titre, le coach des Scorpions Tom Sainfiet se montre très confiant et serein. En conférence de presse ce dimanche 14 janvier en prélude au premier match de la Gambie dans la Can 2024, le coach des Scorpions, conscient du défi de taille qui l’attend contre le champion d’Afrique en titre, affiche beaucoup d’optimisme.
« La Gambie s’est imposée à deux reprises contre le Sénégal en 1966 et en 1973 en amical. Cela va rendre le match d’autant plus difficile. Le signe positif, c’est que je suis né en 1973 et j’espère que nous allons nous imposer », a d’emblée fait savoir Tom Sainfiet. Logé dans le groupe de la mort, Paul soutient qu’il ne faut surtout pas que ses joueurs craignent le Sénégal. « Nous n’avons pas peur ni contre le Sénégal, ni contre la Guinée ni le Cameroun. Nous avons du respect pour ces équipes, mais nous n’avons pas peur. On doit jouer contre les champions d’Afrique. C’est un match très spécial. Un match de Senegambia, c’est vraiment unique », rassure Tom Sainfiet. Et d’ajouter : « mais on a beaucoup de respect pour ces équipes. On sait que sur le papier, le Sénégal est meilleur que nous. Mais avec notre expérience, on peut créer une surprise. On fera tout demain (aujourd’hui) pour ce match ». Superstitieux, il rappelle que la Gambie a gagné deux fois contre le Sénégal dans l’histoire en 1966 et 1973, « cette rencontre ne sera pas facile. Le seul bon signe est que je suis né en 1973. Peut-être, c’est un signe pour gagner ce match », dit-il en souriant.
S’agissant de l’horaire du match, Paul soutient que cela ne saurait justifier une victoire ou une défaite. « Quand on joue à 14 heures, c’est chaud pour les deux équipes. Ce n’est pas une excuse pour nous. Comme entraîneur, tu préfères jouer à 19 heures, mais c’est la réalité du tournoi. Il y a des matchs à 14, 17 et 20 heures. Demain, on va jouer contre le Sénégal à 14 heures. Quand on gagne, je peux dire que la chaleur n’a pas d'influence mais si on perd, tu peux dire le contraire. Mais je ne suis pas un entraîneur comme ça, c’est la situation pour les deux équipes. On s'est entraîné avant-hier à 14 heures, c’est chaud, mais avec l’aide du staff médical, on va préparer les joueurs et jouer avec intelligence afin de pas perdre trop d’énergie. Ce n’est pas une excuse, nous sommes prêts à jouer » dit-il.
En fin calculateur, Paul Sainfiet veut réduire les dégâts en cas de défaite contre le Sénégal. « Le plus important, c’est de ne pas perdre de points dans ce groupe et on ne veut pas encaisser des buts qui ne sont pas nécessaires, car la différence de buts peut être déterminante pour la qualification pour le second tour. Si on perd par 1 but 0 ce n’est pas catastrophique. Mais naturellement gagner ce match ou faire un match nul donne plus de confiance. On doit calculer un peu pour le deuxième tour. Je ne pense pas qu’il y aura une équipe qui aura 9 points dans ce groupe », estime le coach.
Paul Sainfiet déplore la méthode de la Caf pour les suspensions
Le coach des Scorpions n’a pas manqué d’égratigner la Caf. « On a beaucoup de jeunes joueurs avec du talent. Vous avez parlé de Moussa Barro et Yankuba Minteh. Ce dernier a une petite blessure et je ne suis pas sûr qu’il sera apte pour disputer la rencontre de demain. Mais on a d'autres joueurs comme Alieu Fader, il est très fort et il joue en Belgique avec le FC Genk. Demain, on n’aura pas Ablie Jallow du FC Metz et Ebrima Colley du Young Boys. C’est dommage. Ils ont pris un deuxième carton jaune contre le Congo lors de la dernière journée des éliminatoires de la Can. C’est la seule critique que j’ai à propos de la Caf. On a joué 8 matchs de qualification Ebrima Colley (Young Boys/Suisse) et Ablie Jallow ne peuvent pas jouer. Il y a des équipes qualifiées, après quatre matchs. C’est 50% plus que nous. C’est un peu dommage que je manque des joueurs importants. Mais j’ai une très bonne équipe ».
« Nous sommes des amis, des frères et rien ne peut détruire notre équipe »
Revenant sur leur mésaventure dans l’avion, il souligne que cela ne peut décourager son équipe. « Je compte ça, plusieurs fois. On a des mauvaises expériences à plusieurs reprises. C’est une motivation supplémentaire pour notre groupe. Quand on est ensemble, uni, on est plus fort. Ce n’est pas la première fois qu’on a des incidents comme ça nous arrive. Mais celui de mercredi dernier était exceptionnel, dramatique mais notre délégation est très forte. Nous sommes des amis, des frères et rien ne peut détruire notre équipe. Ça donne une force supplémentaire. Je ne peux pas dire que je suis content que ça se passe, mais c’est passé, de l’histoire. Maintenant, notre équipe est plus forte pour aller ensemble et nous allons nous battre. Il y a deux Lions dans notre groupe. Après notre expérience dans l’avion, mercredi dernier, les Scorpions sont plus toxiques ».
Le coup d’envoi du match Gambie – Sénégal est prévu pour ce lundi 15 janvier à 14h Gmt au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro.












