Les Echos : Vous étiez en France avec le Premier ministre. Vous en avez profité pour vous réunir avec les Tambacoundois établis en France ?
Le déplacement de Monsieur le Premier ministre a eu deux temps. Le premier, purement institutionnel, rythmé par le conseil intergouvernemental en sa qualité de Premier ministre et le second temps, purement politique, en sa qualité de candidat à la présidentielle de février 2024 et rythmé par une forte activité des militants. La région de Tambacounda été la première terre d'émigration d'où sont partis nombre de nos parents à l’indépendance pour rejoindre la région parisienne. Vous comprendrez donc que les ressortissants du Niani, du Boundou, du Woulibet, du Gadiaga restent une frange importante de la diaspora sénégalaise établie en France. Aussi, une relation fusionnelle nous lie à ces citoyens nationaux ou binationaux. C'est la raison pour laquelle nous les sensibilisons à voter pour notre candidat Amadou Ba pour la continuité du Pse dont ils sont certains de la pertinence au regard de ce qu'il a apporté dans chacune de leurs localités.
Vous avez été reçus par Amadou Ba en marge de sa visite en France. C'était pourquoi ?
Effectivement, certains qui étaient présents et qui avaient manifesté le désir d'échanger avec le candidat ont pu le faire. Et d'ailleurs, il en a profité pour les remercier pour leur forte implication dans la mobilisation. En ce qui me concerne, j'ai pu aussi lui amener des responsables qui étaient dans l'opposition et qui ont rejoint nos rangs.
Et est-ce qu'il y avait un message particulier ?
Un message d'unité et de cohésion et un appel à plus d'engagement pour cette cause forte. En tout cas, j'ai senti un candidat à l'écoute mais aussi aux réponses appropriées.