MALMÈNEE ET MENACEE CONSTAMMENT DE MORT PAR SON FILS : Gnima Dabo le traîne devant le juge qui le condamne à 6 mois de prison ferme

 
Gnima Dabo a préféré prendre les devants avant que l'irréparable ne se produise. Malmenée puis menacée de mort constamment par son propre fils Moustapha Sarr, elle a saisi les enquêteurs d'une plainte. C'est à la suite de cela que son garçon a été jugé hier mardi pour diverses infractions devant la barre des flagrants délits de Dakar où il a écopé de 6 mois de prison ferme.
 
 
Pêcheur de son état, Moustapha Sarr a été traîné en justice hier mardi par sa propre mère Gnima Dabo. Cette mère de famille qui est allée chercher secours auprès des enquêteurs n'en pouvait plus du comportement de ce fils qui n'est pas un exemple à suivre. En effet, dans sa plainte, cette pauvre dame a expliqué que son garçon Moustapha Sarr ne cessait de la menacer avec un couteau. Elle précisait aussi qu'il l'injurie à tout bout de champ. Mais le pire dans tout cela, selon cette dame en détresse, est que son fils, à chaque fois qu'il rentrait ivre à la maison, sème la terreur au sein de sa famille. Et le plus grave, dit-elle, il lui arrive de ramener ses amis dans le domicile familial pour fumer du yamba. Cependant, précise Gnima Dabo, la dernière fois où il a été agressif envers elle, elle s'est tout simplement rendue à la police pour dénoncer son fils, puisqu'elle craignait pour sa vie. C'est dans ces circonstances qu'il a été déféré plus jugé hier mardi devant la barre des flagrants délits de Dakar pour menaces de mort, violences à ascendant, détention illégale d'arme de 5e catégorie (un couteau) et détention de chanvre indien en vue de l'usage. Cependant, toutes ces incriminations ont été réfutées par cet homme marié et qui est âgé de 35 ans. Il a expliqué au tribunal que le différend qui l'oppose à sa mère est né d'une affaire de moutons. Pour ce qui est du chanvre indien retrouvé avec lui, ce prévenu l'a attribué à d'autres pêcheurs. En l'absence de sa mère, la procureure a fait savoir au mis cause que sa génitrice n'en pouvait plus de son comportement et que c'était la raison pour laquelle il l'a traduit en justice. C'est après cette remarque qu'elle a requis 6 mois de prison ferme contre Moustapha Sarr qui ne cessait, selon elle, de dicter sa loi chez lui. Le juge dans son délibéré a suivi le parquet dans ses réquisitions en le condamnant à ladite peine d'emprisonnement.
 
Fatou D. DIONE