Khalifa Sall compte faire des envois de la diaspora un fonds d’investissement destiné à mettre en place une migration circulaire pour le transfert de connaissances et de compétences au niveau local. Ce qui, à l’en croire, va contribuer au développement de l’agriculture.
Khalifa Sall s’est réjoui hier de retrouver les siens à Louga, après les étapes de Diourbel, Touba et Saint-Louis. Une région, dit-il, de toutes les richesses et de tous les possibles. «Ce qui caractérise le Ndiambour et le Louga, c’est une diaspora orgueilleuse, travailleuse et sérieuse et chacun d’eux s’enorgueillit de faire de son village une petite Italie ou une petite France. Ils y investissent lourdement en plus de l’aide financière aux familles évaluée à près de 1600 milliards, soit plus que les aides des partenaires financiers», explique d’emblée Khalifa Sall qui invite la diaspora à devenir des vecteurs et des agents de développement. «Il faut que la diaspora puisse créer une banque de la diaspora, un fonds d’investissement pour que nous puissions avoir une quatrième source de financement, mais d’investissement. Il ne s’agit plus pour la diaspora de financer la dépense quotidienne, mais d’être des agents de développement ; d’autant plus que par la migration circulaire, vous pouvez être des transmetteurs de connaissances», ajoute le candidat à la présidentielle, avant d’ajouter : «vous avez des compétences en matière agricole en Italie, en France, en Espagne. Vous êtes partout dans les champs, dans les vergers ; et ce savoir-faire, nous en avons besoin. Nous attendons de vous que vous veniez accompagner vos parents, vos familles et vos compatriotes», précise Khalifa Sall qui s’engage à voir avec la diaspora les voies et moyens pour organiser cette migration circulaire qui, dit-il, sera un moment de transfert de connaissances et de compétences afin que notre agriculture puisse devenir moderne et efficace.
M. CISS













